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Vendredi 25 Octobre 2019

Vendredi 25 Octobre 2019

Des chercheuses et chercheurs affirment que l’activité physique et la bonne nutrition pendant l’enfance sont la clé d’une vie adulte en santé

Une équipe de chercheuses et chercheurs de l’Université de Moncton et du Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick (CFMNB) étudie le lien entre l’activité physique et la santé — tant physique que mentale — chez les enfants et les jeunes adultes. L’équipe affirme que l’activité physique et une nutrition saine pendant l’enfance et l’adolescence ont un effet direct sur une vie adulte en santé.

L’une des études du laboratoire de recherche sur la prévention des maladies chroniques du CFMNB a déterminé que le nombre d’années pendant lesquelles une personne fait de l’activité physique pendant sa jeunesse et son adolescence est directement lié à sa santé mentale à l’âge adulte. Plus une personne est physiquement active, meilleure sera sa santé mentale.

« Nous avons aussi été en mesure de démontrer que le temps passé à l’extérieur a un effet positif sur la santé mentale, fait savoir Mathieu Bélanger, directeur de la recherche au CFMNB et chercheur principal du projet MATCH (Monitoring Activities of Teenagers to Comprehend their Habits). Le temps passé à l’extérieur mène à faire de l’activité physique, laquelle a par la suite un impact sur la santé mentale. »

MATCH est un projet unique dans le cadre duquel les habitudes de près de 1000 enfants initialement âgés de 10 à 11 ans de partout au Nouveau-Brunswick sont étudiées pendant plus de huit ans. L’étude vise à décrire ce qui influence la participation aux activités physiques. À ce jour, l’étude a déterminé que les enfants qui font plusieurs sports sont plus susceptibles de demeurer actifs en vieillissant que ceux qui n’en font qu’un ou deux.

Selon le Dr Bélanger, l’étude a aussi déterminé que les enfants qui font de l’activité physique parce qu’ils ont du plaisir ou parce qu’ils se sentent compétents ont tendance à continuer d’en faire. En revanche, ceux qui en font parce qu’ils veulent améliorer leur santé ou leur image corporelle et ceux qui participent en raison de l’aspect social du sport ne sont pas réellement protégés contre le risque de déclin de l’activité physique.

« Les enfants ne ressentent pas nécessairement les conséquences au cours de ces premières années, mais elles les suivront tout au long de leur vie par la suite, dit le Dr Bélanger. Même si les conditions [chroniques] ont tendance à apparaître chez les adultes, elles commencent à se développer dans la très jeune enfance. »

Selon Stephanie Ward, professeure de nutrition à l’Université de Moncton et membre de l’équipe dirigeant le projet Départ Santé, les enfants âgés de cinq ans et plus ont besoin d’environ une heure d’activité physique modérée à vigoureuse par jour et les enfants de moins de cinq ans ont besoin de 180 minutes d’activité physique totale.

Départ Santé vise à aider les enfants à prendre de bonnes habitudes dès leur jeune âge. Dans le cadre du projet, les chercheuses et chercheurs offrent des séances de formation sur les meilleures pratiques liées à l’alimentation saine, à l’activité physique, aux compétences fondamentales du mouvement ainsi que sur la façon de changer les politiques au sein des établissements.

Les chercheuses et chercheurs mesurent des éléments comme l’activité physique des enfants sur une durée de cinq jours pendant les heures de service de garde ainsi que leur alimentation durant l’heure du dîner. Ils effectuent des analyses environnementales auprès des parents et des éducatrices et éducateurs. Ils examinent aussi les compétences de mouvement fondamental des enfants, qui ont connu une amélioration à la suite de l’intervention. La Dre Ward explique qu’il s’agit du premier aspect prometteur de l’intervention. En revanche, un manque de ressources et de soutien est le défi le plus important dans l’implantation d’une alimentation saine et d’un environnement actif dans les centres de service de garde à l’enfance.


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