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Vendredi 25 Octobre 2019

Vendredi 25 Octobre 2019

Cycle de conférences en criminologie avec Bill McClanahan et Avi Brisman


Bill McClanahan (à gauche) et Avi Brisman.
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Dans le cadre de Cycle de conférences en criminologie et du cours Criminologie et environnement, le Secteur criminologie organise une vidéoconférence présentée par Bill McClanahan et Avi Brisman, professeurs à la Eastern Kentucky University.
 
La vidéoconférence, intitulée « I’ll take Cthulhu over you devils any day”: A Green Cultural Criminological Consideration of Tentacles, Invasive Species, and Police », aura lieu le lundi 4 novembre, de 16 h 30 à 17 h 30, au local 438 du pavillon Léopold-Taillon. Veuillez noter qu’elle sera offerte en anglais.

Résumé de la vidéoconférence :

Si la criminologie verte est l’étude des actes et des omissions qui nuisent à la vie humaine et non humaine, aux écosystèmes et à la biosphère (ou écosphère), la criminologie culturelle verte peut être considérée comme étant un ensemble émergent de perspectives liées par des sensibilités à l’image, au sens et à la représentation dans l’étude de la criminalité environnementale et de la lutte contre la criminalité environnementale.

Dans cette présentation, on tentera de donner un exemple de criminologie culturelle verte avec une discussion sur les collisions fréquentes entre des pythons anciennement domestiques (dont le nombre est estimé, dans les rapports d’information populaires, à plus de 100 000 en Floride) et le pouvoir de la police. On se servira de cette discussion pour repenser la notion d’« espèces envahissantes », en imaginant la tension serpent-police, comme une illustration utile et évocatrice de la manière dont les horreurs de la police et du capitalisme sont exprimées dans le langage visuel et littéraire du tentaculaire, de la constriction et du « slithering ».

En se basant sur des travaux antérieurs en criminologie culturelle verte ainsi que sur la littérature dans le domaine de l’écologie sombre, on décrit les différentes façons dont l’imagerie tentaculaire du « mystérieux » invoque la peur de l’étranglement et de la dévoration, deux technologies essentielles du capitalisme et de la police.

Chez les serpents, céphalopodes et autres bêtes tentaculaires associés historiquement au capital, dans l’utilisation de chiens policiers et l’assassinat de police par strangulation ainsi que dans les discours sur la migration humaine, on peut trouver les manières dont les anxiétés contemporaines, les contradictions et les tensions sont souvent réalisées et visualisées à travers des rencontres avec l’animal et l’environnement. On affirme que l’invasion d’invertébrés, de plantes et de reptiles est l’image centrale et imaginaire des anxiétés endémiques au capitalisme, des anxiétés qui, à l’ère de « l’étrange global », trouvent la forme à l’intersection de l’humanité, du capital, de la police et de l’écologie.
 
Bienvenue à toutes et à tous !


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