Jeudi 06 Juin 2019
Troisième entente de collaboration entre l’Université de Moncton et le SCC
De gauche à droite : Jean-François Thibault, doyen de la Faculté des arts et des sciences sociales, Université de Moncton; André Samson, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche, Université de Moncton; Jay Pyke, sous-commissaire régional, Région de l’Atlantique, Service correctionnel du Canada; et Brian Chase, sous-commissaire adjoint, Services intégrés, Service correctionnel du Canada.
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« Le Service correctionnel du Canada est un partenaire de choix pour accueillir nos étudiantes et étudiants dans le cadre de leur formation en criminologie. Ces stages enrichissent considérablement l’expérience étudiante, a mentionné André Samson, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche. Nos ententes de collaboration avec le SCC leur permettent d’être mieux préparés pour leur arrivée sur le marché du travail. »
Le SCC voit le partenariat comme l’une des façons principales où le département rencontre ses obligations concernant la partie VII de la Loi sur les langues officielles, qui stipule que le « gouvernement fédéral s’engage à favoriser l’épanouissement des minorités francophones et anglophones du Canada et à appuyer leur développement, ainsi qu’à promouvoir la pleine reconnaissance et l’usage du français et de l’anglais dans la société canadienne ».
Le SCC souhaite pour sa part que sa participation à l’offre du programme de majeure en criminologie aide à recruter davantage de personnel bilingue formé dans le domaine pour la relève au sein de l’organisation.
Dans le cadre de cette entente, l’Université de Moncton s’engage, entre autres, à explorer la possibilité de mener une recherche au SCC sur le bilinguisme en plus de fournir deux places, sans frais, pour les employées et employés de SCC qui participent à son programme d’immersion française.
Le SCC s’engage de son côté à fournir, par année universitaire, un minimum de 10 stages aux étudiantes et étudiants du programme de majeure en criminologie de l’Université de Moncton. Il s’engage également à explorer la possibilité d’offrir à un groupe cible d’étudiantes et étudiant en criminologie le cours d’orientation, normalement destiné aux agentes et agents de libération conditionnelle du SCC avant leur embauche.
Les deux établissements s’engagent de plus à explorer la possibilité de la tenue d’une conférence conjointe pour les criminologues de l’Atlantique et à organiser, annuellement, une Journée professionnelle pour futurs criminologues.
Les ententes de collaboration entre les deux établissements permettent, depuis 2013, la formation de futurs criminologues francophones, le partage d’expériences de professionnelles et professionnels avec la population étudiante et la formation continue du personnel francophone du SCC œuvrant à l’accompagnement de personnes judiciarisées.
Elles ont rendu possible la mise en œuvre de la mineure en criminologie, en 2013, et de la majeure, en 2015. Lors des premières discussions entre l’Université et le SCC, les deux établissements espéraient qu’une vingtaine d’étudiantes et étudiants par an s’inscrivent aux différents programmes de criminologie. En septembre 2018, 152 étudiantes et étudiants étaient inscrits au programme de majeure.
De plus, en mai 2019, 22 étudiantes et étudiants de la deuxième cohorte du programme recevaient leur diplôme de majeure en criminologie. Depuis 2016, 38 étudiantes et étudiants ont été intégrés comme stagiaires de criminologie dans un établissement carcéral, un bureau de libérations conditionnelles ou au siège régional du SCC de l’Atlantique. Une dizaine de diplômées et diplômés sont maintenant à l’emploi du SCC au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse.
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