Mercredi 29 Mai 2019
Printemps de l’École des hautes études publiques (phase II)
Dans le cadre des Printemps de l’École des hautes études publiques (phase II), l’École a organisé des activités qui se dérouleront les 10 et 11 juin prochains sous le thème « Rencontres Acadie/Nouvelle-Calédonie ».Le 10 juin, l’activité « Moncton Mentor : promenade littéraire » aura lieu au Centre culturel Aberdeen en compagnie de Benoît Doyon-Gosselin, professeur au Secteur littérature et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et milieux minoritaires.
Le 11 juin, l'École des hautes études publiques organise une journée d'activités scientifiques qui s’articulera autour de la venue de trois collègues de la Nouvelle-Calédonie qui seront de passage à Moncton et ailleurs au Nouveau-Brunswick du 9 au 13 juin prochains. La journée commencera par deux ateliers sur les dimensions identitaires et linguistiques, puis se poursuivra par une table ronde, une rencontre de travail et une petite réception.
Ces activités permettront de porter un regard croisé entre l'Acadie et la Nouvelle-Calédonie sur des enjeux d’importance pour nos sociétés respectives : le plurilinguisme, la diversité culturelle, les formes de reconnaissance et le rôle du local dans la définition du bien commun. On souhaite ainsi stimuler les échanges d’un point de vue universitaire, culturel, artistique, économique, politique et communautaire.
Deux intervenantes et un intervenant de Nouvelle-Calédonie participeront à cette journée : Anne-Laure Dotte, maîtresse de conférences en linguistique océanienne à l’Université de la Nouvelle-Calédonie; Elatiana Razafimandimbimanana, maîtresse de conférences en sociolinguistique et didactique du plurilinguisme à l’Université de la Nouvelle-Calédonie; et Thierry Xozame, président de l’Association Case Juridique Kanak, doctorant et chargé de travaux dirigés à l’Université de la Nouvelle-Calédonie.
La Nouvelle-Calédonie est un archipel dans le Pacifique sud, au large de l'Australie. Collectivité française de 270 000 habitantes et habitants, elle dispose d'une très forte autonomie politique. Au-delà du français, ce sont 28 langues locales qui sont parlées au sein d'une société pluriethnique qui a vu son statut politique se transformer en profondeur au cours des 40 dernières années.
Le programme détaillé (et provisoire) est disponible en ligne. L'entrée est libre et gratuite. Pour l’organisation des pauses santé et de la réception de clôture, veuillez s’il vous plaît confirmer votre présence le plus tôt possible auprès de Jenny Robinson en envoyant un courriel à jenny.robinson@umoncton.ca.
Cette activité bénéficie du soutien et du partenariat de la Chaire Senghor de la Francophonie de Moncton, de l'Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques, de la Faculté de droit de l'Université de Moncton, de l'Université de la Nouvelle-Calédonie (programme ANCRES), du Consulat Général de France dans les Provinces Atlantiques, de l'Institut d’études acadiennes, de l'Institut Donald J. Savoie, de la Société Nationale de l’Acadie et de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et milieux minoritaires.
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