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Lundi 25 Juin 2018

Lundi 25 Juin 2018

Diffusion des premiers résultats de recherche sur les projets de municipalisation

Michelle Landry et Julie Guillemot, professeures au campus de Shippagan de l’Université de Moncton, diffusent les premiers résultats du projet de recherche « Pourquoi un gouvernement municipal? Les enjeux de la municipalisation » dans quatre colloques universitaires ce printemps et cet été.

Ces résultats préliminaires permettent de mettre en lumière les enjeux qui poussent les groupes et les individus locaux à se mobiliser pour ou contre les projets visant la municipalisation de communautés non incorporées par le biais de l’obtention de statut de communauté rurale. Parmi les enjeux généraux identifiés parmi les promoteurs de la municipalisation, les chercheuses notent la volonté de se donner une voix et une organisation politique et de se doter collectivement de plus de moyens pour améliorer la qualité de vie et favoriser le développement local. Chez les opposants, il y a, bien sûr, la crainte d’une augmentation de l’impôt foncier, conjugué avec un fort scepticisme par rapport à la promesse d’avoir accès à des services plus nombreux ou de meilleure qualité une fois la communauté municipalisée. Les chercheuses ont aussi déterminé que le processus et les stratégies de communication sont des objets importants de résistance. Elles soulignent par ailleurs que la stratégie d’inciter les regroupements de communautés pour parvenir à la municipalisation comporte de nombreux défis. Les opposants aux projets de communauté rurale ne sont pas nécessairement contre la municipalisation; une grande partie des objections soulevées émanent plutôt du regroupement proposé. « La volonté d’augmenter le pourcentage de la population ayant une forme de gouvernement local se double d’un objectif de rationalisation de l’administration du territoire. Cette approche complexifie les projets et dédouble les enjeux », expliquent les professeures.

Au Nouveau-Brunswick, 30 % de la population habite des communautés non municipalisées divisées en districts de services locaux (DSL), des entités administratives servant à la gestion des services de base par le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux. Depuis 2005, ces communautés peuvent se regrouper entre elles ou avec des villages existants pour devenir une « communauté rurale », un statut qui permet le même fonctionnement qu’une municipalité, tout en montrant plus de souplesse dans la prestation des services. Par exemple, sous ce statut, les communautés rurales peuvent laisser l’entretien des routes dans les anciens DSL sous la responsabilité du gouvernement.

Cette mesure s’est cependant traduite en une diminution de la population non municipalisée de seulement 6 %. Chez les francophones, il s’agit d’une diminution de 10 % et chez les anglophones de 3 %. Les francophones sont maintenant proportionnellement plus municipalisés que les anglophones. Il reste donc à mieux comprendre pourquoi les francophones ont eu plus tendance à se municipaliser. La recherche se poursuit également pour mieux comprendre le rôle perçu des municipalités et comment la dynamique de l’action publique s’articule dans ce contexte de politique provinciale volontaire qui se déploie à une échelle très locale. Cette recherche repose sur l’étude de quatre cas : Lamèque-Miscou, Haut-Madawaska, Hanwell et Kings-East. Des analyses documentaires et de presse et une série d’environ 35 entretiens ont été réalisées.

Les colloques avaient lieu à l’Université de Régina, à la Cité francophone de l’Université de Régina, à l’Université de Holguín (Cuba) et bientôt à l’École de management de Normandie (Caen, France). Il s’agit de colloques en sciences politiques, en francophonies canadiennes, en études canadiennes et en développement régional.

Pour plus de renseignements :
Michelle Landry, Ph. D.
Professeure de sociologie, UMCS
Michelle.landry@umoncton.ca



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