Une équipe de la Faculté de droit de l’Université de Moncton participe au concours Charles-Rousseau en droit international

Photo : Tanya Arsenault, Kyle McNally, Alexandra Pop et Alexandre Robert.

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Tanya Arsenault, Kyle McNally, Alexandra Pop et Alexandre Robert, étudiantes et étudiants du programme du Juris Doctor à la Faculté de droit, ont représenté l’Université de Moncton dans le concours Charles-Rousseau qui a eu lieu à Bruxelles, en Belgique, du 6 au 11 mai 2024. Ils étaient accompagnés du professeur Adrien Habermacher, qui les a encadrés dans leur entraînement pour ce concours depuis septembre 2023. C’est la première fois depuis une vingtaine d’années que l’institution participe à ce concours.

Dans ce concours de type « tribunal-école », les équipes ont présenté des plaidoiries écrites au mois de mars, puis des plaidoiries orales lors de la semaine d’épreuves orales à Bruxelles en mai. L’équipe de l’Université de Moncton a eu l’occasion de plaider à 5 reprises devant divers panels de juges, parfois pour la partie demanderesse et parfois pour la partie défenderesse. Toutes les personnes étudiantes devaient être prêtes à présenter des arguments pour l’une ou l’autre partie, selon la configuration de la joute.

En plus de ces joutes, l’équipe de l’Université de Moncton a pu échanger avec des spécialistes du domaine qui ont éclairé divers aspects du cas de pratique à l’aune des évènements récents lors du colloque Réseau francophone de droit international. Elle a également pu rencontrer des camarades venus d’horizons très divers de la Francophonie.  Enfin, lors du cocktail des nations, l’équipe s’est fait un plaisir de faire découvrir l’Acadie à ses homologues en leur offrant des pets de sœur à déguster.

Le concours Charles-Rousseau est une compétition internationale organisée chaque année par le Réseau francophone de droit international dans une ville différente. Cette année, le concours regroupait 28 équipes de pays variés : Belgique, Brésil, Canada, Côte d’Ivoire, France, Moldavie, République démocratique du Congo, Royaume-Uni, Roumanie et Suisse. Chaque équipe a travaillé pendant plusieurs mois sur un cas pratique portant sur le droit international public concernant des questions telles que le destin d’une province d’un état confédéré après avoir voté à l’opposé de la majorité de l’entité plus large dont elle fait partie lors d’un référendum d’autodétermination, la licéité de l’usage de drones pour répandre du gaz lacrymogène sur des manifestants pacifiques ou encore l’usage de la force en légitime défense contre un groupe non étatique situé dans un pays voisin.

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