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Dimanche 04 Juin 2023

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70e anniversaire de la première promotion de l’Université Saint-Louis


Mosaïque des diplômés de l’Université Saint-Louis 1952-1953.


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Le 4 juin 2023 marque le 70e anniversaire de la toute première promotion de l’Université Saint-Louis.

Le jeudi 4 juin 1953, à 20 h, 25 jeunes hommes recevaient leur baccalauréat ès arts (B.A.) de l’établissement. Le journal Le Madawaska publiait les photos de chacun des finissants. Et à la une, on retrouvait une photo géante et de nombreux textes liés à la reine Elizabeth II, couronnée deux jours plus tôt, soit le 2 juin.

Selon les recherches du Service des communications de l’Université de Moncton, campus d’Edmundston (UMCE), trois diplômés de 1953 sont toujours vivants : Renaud Albert, de Madawaska, Maine, Normand Soucy, de Val-Bélair, Québec, et Bastien Guay, de Burlington, État de Vermont.

Renaud Albert, qui aura 92 ans le 23 juillet prochain, se souvient très bien de ces années à l’Université Saint-Louis qui ont marqué le début de l’enseignement postsecondaire dans le Madawaska. Il a commencé ses études en 1946 dans les baraques militaires, installations inutilisées après la fin de la Deuxième Guerre mondiale en 1945. « Il s’agissait des éléments latins et des éléments français à cette époque, s’est-il remémoré. Pour moi, c’était l’équivalent du grade 9 jusqu’à l’obtention de mon baccalauréat ».

M. Albert a connu une très belle et longue carrière dans le domaine de l’enseignement dans le nord-est américain. Après avoir obtenu une maitrise à l’Université du Maine à Orono en 1960, il a poursuivi ses études qui lui ont permis de décrocher quelques doctorats.

« J’ai enseigné dans des lycées (écoles secondaires), à l’université, notamment le français, le latin et la littérature comparative. Puis, de 1975 à 1982, je travaillais à Manchester, au New Hampshire, grâce à une subvention fédérale pour publier des livres en français de l’ancienne littérature franco-américaine de la Nouvelle-Angleterre pour les élèves de cette région. J’ai pris ma retraite en 1983 » a rappelé M. Albert.

Le fait d’être l’un des derniers survivants de la première promotion est un élément significatif pour M. Albert. « Quand je le réalise aujourd’hui, rétrospectivement parlant, je me rends compte que la valeur de mes années à l’Université Saint-Louis est inestimable. Vous savez, j’étais le seul Américain dans le groupe. J’ai subi bien des taquineries pour cela. Mais je répliquais en appelant mes camarades les Canayens », a-t-il évoqué en riant.

Normand Soucy est un autre diplômé de 1953. Originaire de Saint-Basile, il a célébré le 5 mars dernier son 90e anniversaire de naissance. Il s’est installé à Val-Belair (aujourd’hui un quartier de la ville de Québec) en 1961 en compagnie de son épouse.

Après l’obtention de son baccalauréat à Edmundston, il a fait des études en génie électrique à UNB puis à la Ryerson Institute of Technology à Toronto où il a décroché un diplôme de technologue en électronique. Sa formation le mènera vers une longue carrière de plus de 30 ans pour le Centre de recherches pour la défense à Valcartier (CRDV). De 1959 jusqu’à sa retraite en 1990, il y a occupé divers postes dont ceux de technologue et de surveillant (physique des explosifs, métrologie balistique, contrôle de la qualité) ainsi que d’administrateur du personnel et de technologue en instrumentation et de métrologie balistique.

Normand Soucy est une personne très connue à Val-Belair. Il a été le maire de cette municipalité de 1969 à 1972. Au moment de se marier, à 28 ans en 1961, sa future femme avait déjà trois enfants. Le couple en a eu cinq par la suite. À la suite du décès de son épouse en 2017, il s’est installé dans une nouvelle maison avec l’une de ses filles où il profite des petits bonheurs de la vie.

Au cours d’une vie bien remplie, M. Soucy a été gérant de la Caisse populaire de Val-Bélair, de 1963 à 1969, pour ensuite y siéger comme membre du conseil d’administration (1969 à 1997) dont 20 ans comme président (1977 à 1997). À titre de bénévole, il a également laissé son empreinte au sein de nombreux organismes de la ville de Val-Bélair et de la région. Il a été membre fondateur de la Chambre de commerce de Belair (1967), du Saint-Vincent-de-Paul Val-Bélair (1972), du Club Kiwanis de Val-Bélair (1986) et du Club Rotary de Val-Bélair (1996).

Il se considère chanceux d’être en grande forme. L’essor technologique fulgurant des dernières décennies ne l’a pas empêché de se mettre au parfum des derniers progrès. Il continue d’ailleurs de faire des montages et de la numérisation sur ordinateur pour les membres de sa famille, ses amis et son entourage.

M. Soucy est très fier de faire partie de la toute première promotion. « Je trouve cela bien important. À mon avis, il est déplorable que le nom de l’Université Saint-Louis ait disparu avec le temps », a-t-il souligné avec un brin de nostalgie.

Pour avoir vécu un régime éducatif rigoureux, Normand Soucy, voue une grande importance envers une langue française bien soignée. « Mon français, je le surveille encore, a-t-il pris soin de noter. Ce n’est pas sur Facebook qu’on apprendra le français… Le fameux cours classique que nous avons suivi, eh bien ils l’ont remplacé au Québec par le cégep. Dans notre temps, tu ne sortais pas de l’Université sans savoir écrire en français ».

Voici, en ordre alphabétique de nom de famille, les diplômés de la première promotion de 1953 : Camille Albert, Renaud Albert, Benoît Beaulieu, Georges Blagdon (2e conseiller), Bernard Boucher, Malcolm Collin, Robert Cyr (secrétaire), Réal Daigle, Victor Dionne (président), Bastien Guay, Gilles Lebel (1er conseiller), Pierre Marquis, Claude Martin, Gérard Martin, Roger Martin, Carl Nadeau, Guy Nadeau, Normand Parent, Léo Perreault (trésorier), Maurice Roy, Louis-Philippe Sénéchal, Normand Soucy, Guy St-Pierre, Clément Thériault, Michel Thériault (vice-président).

Lors de la collation des grades du 4 juin 1953, il est à noter qu’une maitrise ès arts a été décernée à Rhéal Gaudet et un doctorat en histoire à Marcella Bélanger-Violette du Collège Maillet, établissement affilié à l’Université Saint-Louis.



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