Mardi 24 Septembre 2024
Les étudiants en développement durable et zone côtière explorent la biodiversité du marais salé de Point-Brulée
On estime à près de 50 % la superficie des marais salés qui ont été perdus au XXe siècle dans le Canada atlantique. Considérés peu utiles, ils ont souvent été remblayés pour agrandir les superficies agricoles, urbaines ou routières. On comprend aujourd'hui que les plantes qui composent les marais salés jouent des rôles essentiels dans la protection des infrastructures contre les ondes de tempêtes et ralentissent les taux d'érosion. Quelles sont ces plantes?
C'est ce que trois étudiantes et un étudiant du programme de baccalauréat en développement durable et zone côtière sont allés examiner, le jeudi 19 septembre, au marais salé de la Pointe-Brulée près de Shippagan. Ils ont découvert la riche biodiversité qui se cache sous l’apparente uniformité de cet écosystème. Ils ont pu découvrir les saveurs du « persil de mer » (Ligusticum scoticum) et de la salicorne d'Europe (Salicornia europaea) tout en apprenant à reconnaitre les caractéristiques distinctives de quelques grandes familles de plantes comme les fleurs en ombrelles des ombellifères (famille de la carotte). Ils ont également mesuré comment les conditions environnementales (salinité, saturation en eau) changent graduellement d'un bout à l'autre du marais.
Les étudiantes et l’étudiant analyseront prochainement la masse de données qu'ils ont collectées sur le terrain pour mieux mettre à jour la structure du marais salé et évaluer dans quelle mesure celui-ci est typique des autres marais salés du Canada atlantique.
Par ces connaissances acquises sur le terrain, les apprenantes et l’apprenant seront bien outillés pour orienter les décisions qui seront prises à l'avenir quant à la place que devraient avoir les marais salés et autres types d'écosystèmes dans notre société.
Retourner aux nouvelles