Mardi 14 Novembre 2023
L’UMCS impliquée dans une étude d’envergure sur les risques côtiers dans le sud-est du Nouveau-Brunswick
Arianne Boucher lors d’une sortie de terrain le 24 mai 2023 à Maisonnette. (Source : André Robichaud)
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Dans son plan d’action sur les changements climatiques au Nouveau-Brunswick, le gouvernement a pour objectif, entre autres, d’« améliorer la résilience face aux effets des changements climatiques ». Cet objectif inclut le développement de nouvelles données, notamment sur le risque d’inondation et d’érosion en zone côtière. Pour cela, il a fait appel à une entreprise de géomatique de la région pour déterminer les infrastructures à risque d’une vaste région allant de Grand-Bouctouche à Cap-Acadie. Après les tempêtes de Dorian (2019) et Fiona (2022), qui ont provoqué énormément de dommages dans le sud-est de la province, le besoin d’une évaluation précise et complète de la position du trait de côte, incluant aussi les estuaires, et des risques futurs d’inondation et d’érosion doit être défini. Ainsi, l’étude a analysé près de 550 km de côte selon un scénario conservateur et un scénario pessimiste. Les résultats ont été remis à la province sous forme de rapports (français et anglais) et de bases de données géospatiales et seront montrés lors de trois présentations publiques vers la fin novembre.
M. Meher Chelbi, directeur de la compagnie 2Pixels Geomatics, ancien étudiant au programme de développement durable et zone côtière (DDZC) de l’UMCS et détenant une maîtrise en études de l’environnement de l’UMCM, a ainsi formé une équipe qui comprenait, entre autres, André Robichaud, professeur de géographie et de DDZC à l’UMCS, et Arianne Boucher, étudiante finissante en DDZC à l’UMCS et actuellement étudiante à la maitrise en environnement à l’Université de Sherbrooke.
Selon le professeur Robichaud, « la présence du programme de DDZC de l’UMCS, de l’entreprise 2Pixels Geomatics, de l’institut Valorès, où Arianne a travaillé plusieurs étés et avec lequel nous avons souvent collaboré, et de la proximité des bureaux du ministère des Ressources naturelles et du Développement de l’énergie du N.-B. (MRNDÉ) à Bathurst, qui s’occupe de la gestion des côtes, a créé une synergie qui a permis le développement d’une expertise reconnue et compétitive sur les risques côtiers. » Le campus de Shippagan est en effet au centre d’une région rurale dominée par un littoral fragile où l’érosion est rapide et où les inondations dues aux tempêtes sont problématiques. Les liens avec Valorès, qui mène des projets sur l’environnement littoral (https://adaptationpa.ca/fr/ ), occasionnent de nombreux échanges et projets qui impliquent des partenaires tels que la Commission géologique du Canada, le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux du N.-B., le Conseil national de recherche du Canada, de nombreuses municipalités et l’Université Saint Mary’s. Les recherches, méthodes et innovations dans la Péninsule acadienne qui en ont découlé profitent maintenant à d’autres régions. L’année prochaine, une autre étude sera menée dans d’autres municipalités de la province impliquant à nouveau l’UMCS.
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