Lundi 19 Décembre 2011
Manon Jolicoeur souhaite amener de jeunes hockeyeurs à découvrir le plaisir de la lecture

La photo nous fait voir, de gauche à droite, assises : Odette Gould, Suzanne Dupuis-Blanchard et Lita Villalon; debout : Majella Simard et Jean-Luc Bélanger (AAFANB). Absences dans la photo : Sophie Éthier et Anne Leis.
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L’idée de faire la promotion de la lecture chez les jeunes joueurs de hockey est née de l’entraîneur Shane Doiron, ancien joueur de la Ligue de hockey junior majeure du Québec et ancien joueur des Aigles Bleus. Dès 2008 et de sa propre initiative, Shane ajoute des pratiques de lecture à son entraînement sportif. En 2009, il s’associe à Manon Jolicoeur, alors étudiante à la maîtrise en éducation à l’Université de Moncton. Depuis ce temps et en collaboration, ils peaufinent le projet dans le but qu’un nombre grandissant de jeunes découvrent que… lire, ça compte!
Chaque semaine, des hockeyeurs participent à un cercle de lecture au sein de leur équipe. Ils se réunissent en sous-groupes après une séance d’entrainement pour discuter d’une lecture commune, souvent portant sur le hockey. Lecteur engagé, l’entraîneur fait la promotion des livres et du plaisir de les découvrir. Les pères des jeunes sont également invités à participer aux discussions. Le tout se déroule dans une atmosphère détendue et dans un vestiaire.
Alors que le projet a commencé en 2008 avec la participation de l’équipe de Shane Doiron, cette année, trois équipes de la province sont des adeptes de « Lire, ça compte ». De plus, ce programme innovateur a attiré l’attention de plusieurs médias régionaux et nationaux qui en ont parlé dans leurs chroniques.
« Les résultats des évaluations à grande échelle démontrent que la lecture représente un grand défi pour les élèves francophones de la région et que ce sont les garçons qui réussissent le moins bien, explique Manon Jolicoeur. C’est préoccupant car il existe un lien étroit entre les compétences en lecture et la réussite scolaire et, plus largement, l’inclusion sociale. L’insuccès des garçons en lecture entrave non seulement leur développement mais également celui de notre communauté. Ainsi, une initiative comme « Lire, ça compte » est tout à fait pertinente et mérite d’être étudiée. »
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