Conférence de Roromme Chantal aux « Rencontres déjeuner-conférence du 2ème mardi »

De gauche à droite : Bernard Poirier, membre du comité organisateur des « Rencontres du 2ème mardi »; Roromme Chantal, conférencier et professeur de science politique; Marie-Thérèse Seguin, professeure retraitée; et Gilles Chiasson, membre du comité organisateur.

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Le 10 décembre dernier, dans le cadre des « Rencontres déjeuner-conférence du 2ème mardi », le comité organisateur de cet événement a invité Roromme Chantal, professeur de science politique à l’Université de Moncton, à prononcer une conférence.

Spécialiste de la Chine, le professeur Chantal a donné une conférence devant un auditoire d’une centaine de personnes sur les tensions actuelles entre la Chine et les États-Unis, deux puissances qui ne cachent plus leur dispute pour occuper la première place dans la domination du monde. Une domination certes technologique, mais aussi économique et politique. Face à cette rivalité à laquelle nous assistons, trop souvent avec un sentiment d’impuissance, que peut faire le Canada ? À cette question, le professeur Chantal propose sans hésiter : depuis longtemps, à la faveur de sa diplomatie internationale et de la grandeur de la vision qu’ont eue certains de ses acteurs politiques, le Canada a su se distinguer sur la scène internationale. Pourquoi n’en serait-il pas ainsi aujourd’hui ? Pourquoi ne pourrait-il pas renouer avec ce rôle si important, notamment en période de tensions accrues comme celles que nous vivons actuellement, de « courtier international », tel que nommé par le professeur Chantal ? Le Canada, en tant que puissance moyenne et pacifique, pourrait, encore aujourd’hui, remplir brillamment ce rôle de « facilitateur ».

Le conférencier a su insuffler dans l’auditoire le désir de vivre activement sa propre citoyenneté. Et, de fait, les participantes et participants sont repartis enrichis de nouvelles connaissances et bien disposés à contacter leurs représentantes et représentants politiques pour les interpeller sur le rôle qu’ils souhaiteraient voir rempli par le Canada sur la scène internationale.