Mardi 30 Avril 2019
Rencontre du groupe de travail sur la réconciliation avec la nation mi’kmaq

De gauche à droite (assis) : John Joe Sanipass, aîné; Irène Sanipass, aînée, Elsipogtog; Chef Roger Augustine, Assemblée des Premières Nations, chef régional, Nouveau-Brunswick et Île-du-Prince-Édouard; Jacques Paul Couturier, recteur et vice-chancelier par intérim, Université de Moncton; Tulley Paul, aîné, Metepenagiag; Gordon Labillois, aîné, Eel River Bar.
Debout : Judith Keating, représentante du Mi’gmawe’l Tplu’taqnn en matière de réconciliation; Pascale Rioux, étudiante et présidente de la FÉÉCUM; Hélène Albert, professeure, campus de Moncton; Stuart Gilby, avocat auprès du Mi’gmawe’l Tplu’taqnn; Donna Gauvin, éducatrice en matière de traités, Mi’gmawe’l Tplu’taqnn; et Madeleine Dubé, vice-rectrice, campus d’Edmundston.
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La première rencontre du groupe de travail concernant la réconciliation
avec la nation mi’kmaq a eu lieu sur le campus de Moncton le vendredi 26 avril.
Ce groupe de travail, mis sur pied par l’équipe de direction de
l’Université de Moncton, a pour objectif de créer des conditions
propices à la collaboration entre les Mi’kmaq et la communauté
acadienne.
« Nous sommes particulièrement fiers de la
démarche entreprise dans les efforts de collaboration avec la nation mi’kmaq,
a mentionné le recteur et vice-chancelier par intérim de
l’Université de Moncton, Jacques Paul Couturier. Pour une véritable
réconciliation, dialogue et action sont de mise. Il importe pour notre
université de développer des relations avec les Mi’kmaq et de
favoriser l’égalité pour bâtir une communauté
meilleure. »
« Les Mi’kmaq du Nouveau-Brunswick
et l’Université de Moncton feront voyage ensemble, un voyage de
guérison et de réconciliation, a mentionné le Chef Roger Augustine,
chef régional de l’Assemblée des Premières Nations du
Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard. Nous sommes fiers de
faire route ensemble à ce moment historique. Nous sommes déterminés
à resserrer les liens forgés par nos ancêtres et ceux du peuple
acadien. Le chemin de la vérité et de la réconciliation viendra
renchérir la condition de nos deux peuples et nous l’espérons
profondément, celle de nos enfants, de nos petits-enfants, ainsi que celle des
générations à venir. »
Le comité vise
à établir un dialogue entre la communauté acadienne et la nation
mi’kmaq. Essentiellement, la mise sur pied de ce groupe de travail est une
réponse aux appels à l’action de la Commission de vérité
et réconciliation du Canada. Il est composé de membres de la nation
mi’kmaq et de la communauté universitaire.
Une démarche
semblable sera entreprise auprès des représentantes et représentants
de la première nation malécite dans un avenir rapproché.
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