Bulletin des diplômées et diplômés de l'Université de Moncton - page 33

Pleins feux
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« C’est l’une des meilleures expériences
de ma vie », soutient Tarik. « Ce séjour en
Acadie a été tellement enrichissant, tant
du point de vue de la formation que du
point de vue personnel. Cela a changé
ma façon de voir les choses. J’ai découvert
une nouvelle culture, j’ai rencontré des
personnes exceptionnelles avec qui je
suis resté en contact, et j’ai développé
une passion pour le hockey », dit-il en
riant. Tarik Choumani a été et demeure
un grand « fan » de l’équipe de hockey
les Aigles Bleus. « Malgré la distance, je
suis de près l’évolution de l’équipe grâce
à Internet. »
Il faut dire que Tarik Choumani a vécu
pleinement sa vie universitaire et s’est très
bien adapté à son nouvel environnement.
« Lorsque je suis débarqué à Moncton en
janvier 1997, mon premier choc culturel
a été le froid », se rappelle-t-il. « Malgré
tout, mon intégration a été plutôt rapide.
J’ai beaucoup participé à la vie étudiante
et associative. J’ai été vice-président
interne de l’Association des étudiants
internationaux de l’Université de
Moncton pendant deux années et demie
ainsi que membre de l’Association des
étudiants musulmans. J’ai également joué
au soccer mais de façon récréative. » Tarik
a d’ailleurs remporté en 2001 le prix de
l’étudiant international le plus impliqué
lors du Gala para-académique 2001.
Après avoir obtenu son diplôme de
l’Université de Moncton en 2002,
Tarik est rentré au Maroc et il a fondé
une compagnie d’électricité générale,
Socherelec, dont le siège social est à
Kénitra. L’entreprise, qui peut employer
une cinquantaine d’employés selon les
périodes, vient de célébrer ses dix années
d’existence. Elle se spécialise dans le
commercial et le résidentiel et participe
à plusieurs projets majeurs dans le nord
du Maroc. En fondant Socherelec, Tarik
a réalisé un rêve. « C’était un objectif
que je m’étais fixé avant de partir étudier
à l’Université de Moncton, » soutient
l’ingénieur électrique. « Je rêvais d’avoir
la même carrière que mon père et je suis
fier d’y être arrivé. »
Tarik estime que sa formation l’a bien
préparé à relever les différents défis
inhérents à la gestion de son entreprise.
L’ingénieur ne tarit pas d’éloges à
l’endroit de ses professeurs de la Faculté
d’ingénierie qui étaient, selon lui,
toujours disponibles pour les étudiantes
et les étudiants, le jour comme le soir.
« J’ai eu des professeurs formidables et
généreux que je ne vais jamais oublier. Il
m’est déjà arrivé, durant la période des
examens, d’aller consulter un professeur
à 2 heures de la nuit. J’avais vu qu’il y
avait de la lumière dans son bureau, j’ai
cogné à sa porte et sans hésiter il m’a
accueilli et m’a aidé. »
B. Sc. Appliquées –
Génie électrique 2002
L’Université de Moncton et l’Acadie
occupent une place de choix dans le
cœur de
Tarik Choumani
, diplômé en
ingénierie (génie électrique). Originaire
de Kénitra, une ville du Maroc située à
une quarantaine de kilomètres au nord
de Rabat, la capitale, Tarik se remémore
avec beaucoup d’émotions ses années
passées au campus de Moncton de 1997
à 2002. C’est sa sœur, qui avait étudié à
l’Université de Moncton quelques années
auparavant, qui l’a fortement encouragé
à choisir Moncton.
> Tarik Choumani
Tarik Choumani garde un lien étroit
avec le Canada puisqu’il a de la famille
au Québec. Il y a deux ou trois ans, il est
revenu à Moncton en vacances. Père de
trois jeunes filles âgées de 8 ans, 4 ans
et un an, il a hâte de pouvoir leur faire
découvrir l’Acadie. Et il caresse le rêve
qu’un jour ses filles pourront à leur tour
étudier à l’Université de Moncton.
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