Pleins feux
Depuis novembre 2012, la jeune femme,
originaire de Tracadie-Sheila, occupe un
poste d’enseignante à l’école élémentaire
Joseph Burr Tyrell dans la communauté
de Fort-Smith aux TNO. À cheval sur le
60
e
parallèle, Fort Smith est une petite
communauté d’environ 2 500 habitants
située sur la rive sud-ouest de la rivière
des Esclaves près de la frontière de
l’Alberta. Environ 60 pour 100 de la
population est d’origine autochtone.
« C’est vraiment le goût de l’aventure
qui m’a amenée à accepter un poste
d’enseignante aux Territoires du Nord-
Ouest », relate Christine. « J’aime les
changements et je cherche toujours à
repousser mes limites », explique-t-elle.
« En venant dans le Nord, j’ai été servie à
souhait en étant confrontée à une toute
nouvelle réalité sociale et culturelle.
Je vis dans un milieu extraordinaire. »
Christine enseigne l’immersion française
dans une classe de niveaux mixtes. Elle
compte 12 élèves de la maternelle et huit
de la première année. « Les petits que
j’accueille dans ma classe n’ont pas de
notion de français ou très peu, alors c’est
un défi de communiquer au début, mais
ils progressent rapidement », souligne
Christine. Le programme d’immersion
française est relativement nouveau à
Fort-Smith. À l’heure actuelle, il est
offert jusqu’à la sixième année, mais la
communauté milite pour qu’il soit offert
également au secondaire. « À notre école,
les élèves ont le choix de prendre le
français, le cri ou le chipewyan, comme
langue seconde ». Il faut préciser que les
TNO comptent 11 langues officielles.
Christine aime beaucoup son milieu de
travail et Fort- Smith, une communauté
unie et accueillante.
Petite anecdote, l’une de ses collègues
enseignantes, également diplômée de
l’Université de Moncton, vient elle aussi
de Tracadie-Sheila. « Je ne la connaissais
pas avant d’arriver ici », explique
Christine en riant. « L’année dernière,
nous étions trois diplômés de
l’Université de Moncton dans la petite
communauté : deux enseignantes et le
directeur du musée. »
« L’Université jouit d’une très bonne
réputation. Notre force, c’est de pouvoir
enseigner un français de grande qualité
et de pouvoir communiquer avec notre
direction d’école et les parents en anglais.
Je suis fière de ma formation. Même si je
suis diplômée, il y a des professeurs avec
qui je garde des liens et que je n’hésiterais
pas à consulter au besoin et ça, c’est
précieux. »
Amoureuse de la nature, Christine
profite de ses temps libres pour découvrir
les richesses naturelles de la région et
la culture autochtone. Fort Smith est la
porte d’entrée du parc national Wood
Buffalo, le plus grand parc national
du Canada et le plus grand site du
patrimoine mondial de l’UNESCO.
« Je suis au cœur d’une nature sauvage et
il y a une foule d’activités à faire. L’hiver
dernier, j’ai participé à un camp où j’ai
appris à trapper le castor et le rat musqué,
tirer à l’arc, faire le lancer de la hache et
fileter du poisson. »
Christine Sivret compte bien revenir un
jour en Acadie. Mais pour l’instant elle a
encore trop de choses à voir et à explorer
dans le Nord canadien. Elle veut savourer
chaque instant de ce séjour et continuer
de s’émerveiller devant les aurores
boréales.
>
Christine Sivret
B.A.-B. Educ. Primaire 2010
« C’est vraiment le goût
de l’aventure qui m’a
amenée à accepter un
poste d’enseignante aux
Territoires du Nord-Ouest. »
Après avoir obtenu son baccalauréat en éducation pour l’enseignement au primaire,
Christine Sivret
a décidé de sortir des sentiers battus et d’accepter un poste d’abord en
Alberta et ensuite aux Territoires du Nord-Ouest (TNO).
Avis important
sur la vie privée
Parce que l’AAAUM regroupe près de 40 000 personnes, elle a été en mesure de négocier
pour vous, auprès d’entreprises de services sélectionnées (assurances véhicule et
habitation, institutions financières, etc.), des programmes offrant des tarifs préférentiels.
À ce jour, vous êtes nombreuses et nombreux à avoir souscrit des contrats auprès de nos
partenaires de renom.
Dans la plupart des cas, l’offre de service vous est transmise directement par ces sociétés
et, dans ce cas, l’AAAUM est appelée à leur fournir votre nom et adresse postale. Avant de
leur communiquer ces renseignements, le partenaire doit s’engager formellement à ne
les utiliser que pour vous faire connaître son programme et vous proposer d’y souscrire.
Si vous préférez que l’AAAUM ne transmette pas vos coordonnées à ses partenaires, vous
pouvez nous le signifier par courriel à :
ou par la poste
à l’adresse suivante en prenant soin d’indiquer votre numéro d’identité :
AAAUM, 18, avenue Antonine-Maillet,
Bureau 300 – Pavillon Léopold-Taillon,
Université de Moncton, Moncton NB E1A 3E9
Si vous avez des questionnements à ce sujet, vous pouvez nous joindre au
506.858-4130 ou au 1.888.362.1144.
32
Bulletin
Automne 2013
