Lundi 04 Octobre 2010
Hubert Roussel étudie les tâches professionnelles des intervenants en loisir du milieu institutionnel québécois
La photo nous fait voir, de gauche à droite, Pierre Ouellette et Hubert Roussel, professeurs à l’École de kinésiologie et récréologie; Anne-Louise Hallé, directrice de la Fédération québécoise du loisir en institution; et Jérôme Singleton, de l’Université Dalhousie.
Agrandir l'image
C’est pourquoi Hubert Roussel, de l’École de kinésiologie et de récréologie (EKR) de l’Université de Moncton, campus de Moncton, a décidé d’entreprendre un important sondage portant sur les tâches professionnelles et la satisfaction au travail des intervenants du milieu institutionnel québécois.
Ont également collaboré à cette étude, Pierre Ouellette, de l’EKR, Jerome Singleton, de l’Univeristé Dalhousie, et Anne-Louise Hallé, directrice de la Fédération québécoise du loisir en institution. Précisons ici que sont affiliées à cette fédération quelque 350 installations regroupées en 145 établissements. En bref, une installation est un point de service alors que l’établissement est un centre de santé et de services sociaux.
Des 159 intervenants recensés, 55 pour cent étaient des techniciens d'intervention en loisir, 26,4 pour cent des récréologues et 17,6 %pour cent des techniciens spécialisés en éducation. L’âge moyen se situe à 42,3, la majorité étant des femmes (77,4 pour cent). Mentionnons également que seulement 37,1 pour cent possèdent le baccalauréat. Quant au revenu annuel brut, il se situe à 45 255 $ environ.
Par ailleurs, la satisfaction au travail a été évaluée à l’aide du Minnesota Satisfaction Questionnaire (MSQ). Sur une échelle de 1 à 5, il en ressort que la satisfaction intrinsèque (M = 4,3) est nettement plus élevée que la satisfaction extrinsèque (M = 3,6). De plus, une analyse factorielle des tâches professionnelles a permis d’identifier quatre composantes : administration (par ex., administrer le budget); thérapeutique (concevoir le plan d’intervention auprès de l’usager); animation (animer les activités récréatives); et perfectionnement (participer à des activités de perfectionnent en loisir thérapeutique).
En passant, Hubert Roussel prévoit reprendre cette étude mais cette fois au Nouveau-Brunswick, tout probablement au cours du présent semestre. Par conséquent, les intervenants en loisir thérapeutique désireux de participer à ce projet peuvent communiquer avec lui à l’adresse hubert.roussel@umoncton.ca.
En terminant, soulignons que le professeur Roussel a déjà communiqué les résultats de cette recherche au Congrès mondial du loisir qui s’est tenu en août dernier à Chuncheon, en Corée du Sud.
Retourner aux nouvelles