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Vendredi 09 Février 2024

Vendredi 09 Février 2024

Marie-Hélène Marquis a soutenu avec succès sa thèse de doctorat en éducation

Marie-Hélène Marquis a soutenu avec succès sa thèse de doctorat en éducation le vendredi 26 janvier 2024. Sa thèse a pour titre : « L’aménagement langagier familial : facteurs écosystémiques structurant les choix langagiers de nouveaux parents d’enfants de moins de cinq ans en contexte multilingue anglodominant du sud-est du Nouveau-Brunswick ».

Marie-Hélène Marquis a résumé sa thèse comme suit : De manière réfléchie ou instinctive, les parents façonneraient l’environnement langagier familial de leur enfant. Ainsi, dans un contexte sociolinguistique multilingue où la langue maternelle d’une famille est minoritaire ou encore, lorsque les parents d’une famille ne partagent pas la même langue maternelle (exogamie), on peut se demander ce qui structurerait leurs choix langagiers pour leurs enfants de moins de cinq ans. Quelle influence ces facteurs structurants auraient-ils sur la gestion des langues dans leur environnement langagier familial ?

Un article scientifique publié en 2022 dans la revue Éducation et francophonie présente d’abord l’état des lieux du contexte sociolinguistique de la région du sud-est du Nouveau-Brunswick au recensement de 2016, puis en analyse les répercussions possibles sur les comportements langagiers des parents et sur les langues transmises aux enfants. Par la suite, appuyé par une recension des écrits ciblés en éducation en contexte minoritaire et par l’approche sociolinguistique de la politique langagière familiale, un second article propose un modèle écosystémique adapté aux facteurs pouvant influencer les choix de langues d’usage du répertoire des jeunes enfants grandissant en contexte multilingue (le modèle CLUJEM), dans lequel une langue serait dominante. 

Dans le cadre d’un devis méthodologique mixte de type séquentiel explicatif, un premier volet quantitatif abordait 126 répondantes et répondants en transition vers la parentalité (n=126), visant à connaître leur profil sociolinguistique et les choix langagiers envisagés et effectués pour leurs enfants. Puis, un volet qualitatif impliquait sept couples de futurs et nouveaux parents, d’origines et de compositions linguistiques diverses, ayant participé à un entretien virtuel semi-dirigé, après avoir rempli en ligne un questionnaire sociolinguistique lors du volet quantitatif initial.

De plus, un troisième article visait à situer dans leur contexte sociolinguistique, les trajectoires et les pratiques langagières des sept couples plurilingues interrogés, pour en dégager leurs perceptions quant à ce qui favoriserait le développement des langues du répertoire de leur.s enfant.s. Cet article empirique a permis de dégager des propos de ces nouveaux parents plurilingues, les facteurs pouvant structurer leurs intentions et leurs choix langagiers familiaux. Appuyés par le modèle écosystémique CLUJEM, ces facteurs ont ensuite été mis en relation avec ceux relevant du microsystème de l’enfant. Les résultats de cet article permettent de découvrir que toutes les familles interrogées partagent une intention langagière commune de bilinguisme actif pour leurs enfants. Ce constat semble émaner de leur parcours académique (exosystème) et s’appuyer sur leur confiance envers l’environnement socio-institutionnel (macrosystème) et les services éducatifs à la petite enfance disponibles dans leur milieu (exosystème), valorisant le développement et la pratique du français langue minoritaire à la maison (microsystème) et dans leur communauté (mésosystème).  

Les résultats des deux phases de l’étude montrent que la majorité des familles répondantes se sentent interpelées par les questions langagières et souhaitent inscrire leur.s enfant.s au sein des services de garde éducatifs francophones, puis à l’école de langue française, de manière à ce qu’ils deviennent des citoyens plurilingues. Enfin, la conclusion permet de dégager des pistes prometteuses quant à l’instauration de pratiques langagières inclusives au sein des services éducatifs francophones en contexte multilingue anglodominant.




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