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Lundi 10 Avril 2006

Lundi 10 Avril 2006

Une formation en éducation, ça t'intéresse?

Les personnes qui aiment les enfants et les jeunes et qui sentent qu'elles ont une vocation pour l'enseignement obtiendront, grâce au programme de baccalauréat en éducation, les connaissances et les compétences nécessaires pour faire carrière dans ce domaine.

Peu importe qu'elles ou qu'ils enseignent à la maternelle, au primaire ou au secondaire, les enseignantes et les enseignants jouent un rôle crucial: Elles ou ils posent les bases de la société de demain en ouvrant aux jeunes les portes du savoir.

Pourquoi j'ai choisi de devenir enseignante et pourquoi j’ai choisi le Campus de Shippagan pour entreprendre mes études universitaires ?

Monique Basque

«Le goût d’étudier en éducation primaire me vient de mon emploi précédent. J’ai été monitrice de langue pour le district no 09 de la Péninsule acadienne. Ce poste consistait à apprendre la langue française parlée aux enfants anglophones qui intègrent le système français. J’ai adoré l’expérience et j’ai surtout aimé être entourée de jeunes qui veulent apprendre. J’ai également beaucoup aimé l’esprit d’équipe qui règne au sein d’une école. C’est très valorisant de voir le progrès qu’un jeune peut accomplir dans un court laps de temps.

Le Campus de Shippagan est le campus par excellence pour entreprendre des études universitaires pour plusieurs raisons. Ici, j’ai trouvé un personnel enseignant très proche des étudiants. Ils ont à cœur notre réussite et nous le sentons à 100%. L’accessibilité aux professeurs est très grande. Ils sont souvent disponibles, même en dehors des heures de consultation. Le côté humain est important dans le domaine de l’éducation. Ici, nous sentons que nous faisons partie d’une petite famille. Tout le monde s’entraide. Sur le campus, l’atmosphère est très positive. Le personnel non enseignant est tout aussi dévoué envers nous que peut l’être le personnel enseignant. »

Marie-Line Landry

«J’ai choisi le domaine de l’éducation parce que je suis convaincue que l’enseignement est à la base de tous les métiers. Je cherchais une profession où il y a constamment du changement, des défis, des coups de cœur. Je veux vivre cette passion durant toute ma vie professionnelle. Je trouve que c’est un métier valorisant parce que nous pouvons faire une différence dans la vie de plusieurs enfants en les encourageant en les appuyant dans leur passion, en croyant en leur potentiel et en leur donnant le goût d’apprendre. J’aime savoir que je contribue à l’amélioration de la société future en aidant mon prochain.

Je pense que le baccalauréat en éducation est bien conçu pour me préparer à ma future profession. Au Campus de Shippagan, nous formons un groupe uni. Le campus est de petite dimension, ce qui nous permet de nous lier facilement aux autres étudiants ainsi qu’aux professeurs. Quant aux cours, il est vrai qu’il faut y mettre beaucoup d’effort et de temps, mais l’important est d’y mettre du sien afin de réussir. Ici, les professeurs nous appuient beaucoup pour nous aider à faire la transition entre l’école secondaire et l’université. Personnellement, je suis fière d’avoir entamé mes études en éducation primaire au Campus de Shippagan, car c’est un bon tremplin qui me permettra de poursuivre mes études universitaires. »

Annie Rioux

Plusieurs raisons m’ont poussée à choisir ce domaine d’étude. Tout d’abord, j’aime beaucoup travailler avec les enfants. J’ai vécu plusieurs expériences et j’ai occupé des emplois d’été où j’ai pu côtoyé des enfants, ce qui m’a permis de constater que je voulais vraiment devenir enseignante. Je veux pouvoir aider les jeunes et faire une différence dans leur vie. J’aime aussi transmettre mes connaissances. Je ne me verrais pas dans un autre programme d’étude que celui du baccalauréat en éducation primaire.

J’ai bien aimé faire mes premières années du baccalauréat en éducation primaire à Shippagan. Les professeurs sont très gentils, compréhensifs et ils sont toujours disponibles pour aider les étudiants. De plus, nous ne sommes pas un grand nombre d’étudiants dans les cours et nous nous connaissons tous. De plus, étudier à Shippagan m’a permis d’économise de l’argent puisque j’habite chez mes parents. »

Quelles sont les possibilités d’emploi dans le milieu?

Le 28 mars dernier, le gouvernement du Nouveau-Brunswick annonçait que le budget 2006-2007 prévoit un investissement record totalisant 893 millions de dollars pour les élèves de la maternelle à la 12e année, soit une augmentation de 37,5 millions de dollars par rapport aux dépenses engagées en 2005-2006. Cet investissement permettra de créer 240 nouveaux postes d’enseignement.

De plus, en 2001, l’Association des enseignantes et enseignants francophones du Nouveau-Brunswick (AEFNB) produisait un mémoire portant sur la pénurie d’enseignants qui est à nos portes dont en voici un extrait :

Le système scolaire francophone du Nouveau-Brunswick fait face à un sérieux problème de recrutement

L’Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick (AEFNB), l’association professionnelle qui regroupe les membres de la profession enseignante francophone de la province, s’inquiète au plus haut point à l’approche de ce qui s’annonce comme une grave pénurie en personnel enseignant pour le système scolaire francophone du Nouveau-Brunswick. Bien qu’il ait été possible de prévoir depuis quelques années qu’une très grande proportion des membres de la profession allait partir à la retraite au tournant du siècle, on n’avait pas prévu jusqu’à récemment que la relève ne serait pas au rendez-vous.

Les différentes études qui ont été menées relativement à la question de l’offre et de la demande en personnel enseignant au cours des quelques dernières années le démontrent très clairement : une pénurie de personnel enseignant est à nos portes et ceci, sur tout le continent nord-américain. Une analyse des données relatives au système scolaire francophone du Nouveau-Brunswick démontre clairement que ce problème nous a rejoints et qu’il aura un impact au cours des sept ou huit prochaines années, et peut-être même au-delà. De plus, la pénurie anticipée frappe plus tôt que prévu et son ampleur s’annonce des plus sérieuses.

Au Nouveau-Brunswick francophone, le premier signal d’alarme prévoyant une telle pénurie a été donné en 1997 dans le cadre d’une étude réalisée par la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Moncton portant sur la situation de l’emploi des finissantes et des finissants et des perspectives d’avenir en éducation (Jean-Guy Ouellette et Rodrigue Landry). Le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick ainsi que l’AEFNB faisaient partie du groupe qui a parrainé cette étude. À l’origine, cette étude devait porter spécifiquement sur le nombre élevé de finissantes et de finissants en éducation qui, à l’époque, étaient à la recherche désespérée d’un emploi en enseignement. Or, les discussions tenues au sein du Comité consultatif mis sur pied pour cette étude ont plutôt permis de conclure qu’on se dirigeait, pour le début de la présente décennie, vers une pénurie en personnel enseignant.

Plus récemment, la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE) s’est penchée sérieusement sur la question de l’offre et de la demande en personnel enseignant à l’échelle nationale et en est arrivée à la conclusion que toutes les provinces canadiennes connaîtront, à différents degrés, des problèmes de recrutement durant la présente décennie.

Pour plus d’information, le mémoire est disponible sur le site Internet de l’AEFNB à l’adresse Internet http://www.aefnb.nb.ca/Comm3.htm.


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