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Lundi 28 Janvier 2008

Lundi 28 Janvier 2008

À vos robinets! Le Comité Vert maintient sa position

Monsieur Cotte,

Le Comité Vert de l'UMCS vous remercie d’avoir fait parvenir à l’Exigu le point de vue des Eaux Danone Naya. Ainsi, les lecteurs de l’Exigu ont accès à deux sources d’information pour se faire une opinion. Cependant, le Comité Vert désire préciser que l’article « À vos robinets! » était basé sur des sources fiables.

Nous voulions souligner le fait que la croyance de plusieurs consommateurs selon laquelle l’eau embouteillée est de meilleure qualité que l’eau d’aqueduc est fausse. Ainsi, l’eau embouteillée est bel et bien soumise à une réglementation moins stricte que l’eau d’aqueduc, même si les deux types d’eau doivent respecter les mêmes normes bactériologiques. L’eau embouteillée est considérée comme un aliment et relève donc de l’Agence canadienne d’Inspection des Aliments (ACIA). L’article 4 de la partie 1 de la Loi sur les Aliments et Drogues dit simplement « qu’il est interdit de vendre un aliment qui contient des substances toxiques ou délétères ». De son côté, l’eau municipale est réglementée par les ministères de l’Environnement et de la Santé. Le Comité fédéral-provincial-territorial sur l’eau potable (CFPTEP) élabore des recommandations sur les critères de qualité de l’eau d’aqueduc, basés sur plus de 85 paramètres microbiologiques, chimiques, radiologiques et physiques. Le ministère de la Santé sélectionne une quarantaine de ces critères qu’il impose aux municipalités. De plus, le ministère de l’Environnement émet des directives quant aux conditions à respecter par les municipalités pour prévenir la contamination de l’eau potable à la source, au centre de traitement et dans le réseau de distribution. Ceci dit, autant les municipalités que les compagnies d’embouteillage vérifient consciencieusement la qualité de leur eau aux sites de traitement.

Il y a effectivement des recherches scientifiques qui ont clairement démontré que, dans des conditions normales d’entreposage, des phtalates ont migré des bouteilles faites en plastique de type PET (polyéthylène téréphtalate) vers l’eau qu’elles contiennent et ont causé des dommages à l’ADN des cellules utilisées pour les tests de toxicité, entre autres des globules blancs humains (1, 2). Pour être objectifs, il faut aussi dire que d’autres études (3) n’ont pas rapporté la migration de phtalates dans l’eau. Il existe toutefois un principe, celui de l’approche de précaution, selon lequel il vaut mieux pécher par excès de prudence lorsque la science ne peut pas démontrer clairement qu’un risque est minime.

Les statistiques sur le pourcentage des bouteilles en plastique qui sont apportées à un centre de recyclage varient énormément selon les régions concernées et les organismes qui produisent ces statistiques. Prenons donc un pourcentage situé à mi-chemin de nos deux extrêmes et disons que 50% des bouteilles sont recyclées. Nous savons que les canadiens ont consommé 47 L d’eau embouteillée par habitant en 2003 (4), ce qui donne 1 488 772 L d’eau pour cette année. Posons une moyenne d’une bouteille de plastique par litre d’eau. Ceci représenterait 744 386 bouteilles qui se retrouveraient dans l’environnement en une année seulement! Vous avez raison de dire que nous avons un choix de société à faire et le Comité Vert fait le choix de minimiser la pollution qui est associée à la consommation d’eau embouteillée, un bien de consommation qui de façon générale n’est aucunement indispensable.

Le Comité Vert maintient donc sa position sur l’industrie de l’eau embouteillée et vous prie d’accepter, Monsieur Cotte, ses meilleures salutations.

Le Comité Vert de l’UMCS

1 Evandri et al. 2000. Food Add. Contaminants 17 :1037-1045.
2 Biscardi et al. 2002. Sci. Tot. Environ. 302 : 101-108.
3 Higuchi et al. 2004. J. Appl. Polymer Sci. 94 : 1737-1742.
4 International Council of Bottled Water Associations. Global Bottled Water Statistics.


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