Mardi 13 Mars 2012
Concours de plaidoirie : une expérience tout à fait exceptionnelle pour Clémence Talbot
Il s’agit d’une expérience tout à fait exceptionnelle pour Clémence Talbot, d’origine française et étudiante au programme d’échange avec l’Université de Poitiers. « Jamais je n’aurais imaginé participer à un concours de plaidoirie de ce genre au Canada, confie-t-elle. À l’Université de Poitiers, nous étions 500 étudiants à poursuivre des études en droit un peu dans l’anonymat. Plutôt théorique et magistrale, la formation ne permettait pas ce genre de concours. Je suis donc très heureuse de pouvoir vivre l’expérience pratique que permettent les concours de plaidoirie. »
« J’ai toujours été intéressée par le droit pénal, mais en France il y a très peu de travail dans ce domaine, mentionne-t-elle. Je m’étais donc spécialisée en droit publique en raison des possibilités d’emploi. Le concours McKelvey m’a permis de retrouver cette passion que j’ai pour le droit pénal. Lors de la Coupe McKelvey, nous représentions la défense tandis que nous représenterons la Couronne lors du concours d’Ottawa. C’est fascinant comme exercice! »
« Je remercie le professeur James Lockyer qui m’a choisie pour participer à ce concours, ajoute-t-elle. À la suite de cette expérience, je considère sérieusement de poursuivre des études en droit à l’Université de Moncton. J’envisage même de faire ma vie ici pour pratiquer le droit. Qui sait, ma participation aux concours de plaidoirie changera peut-être le cours de ma vie. »
Pour sa part, le professeur Lockyer qui lui a enseigné les techniques de droit pénal souligne la force de l’étudiante qui a aussi gagné le prix du meilleur exposé final dans le cadre de la Coupe McKelvey. « Clémence possède une impressionnante force de persuasion qui amène les gens à l’écouter, dit-il. Malgré sa petite taille et sa candeur, le professeur souligne sa détermination et sa force de caractère. »
Étudiante à l’Université de Moncton depuis septembre, Clémence est heureuse de son expérience en Acadie où elle a tissé de bons liens d’amitié. « Pendant mon séjour à l’Université de Moncton, loin de mes parents, loin de la France, j’ai beaucoup appris sur moi-même, dit-elle. J’ai gagné en assurance et en maturité. Je suis curieuse de nature et j’ai toujours voulu faire ma vie à l’étranger. Enfin, le bilan de mon année passée à l’Université de Moncton est très positif », conclut-elle.
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