Deux étudiants du BGIZC ont donné une présentation à une conférence de géographie le 15 octobre dernier à l'Université Mount Allison de Sackville au Nouveau-Brunswick.
La photo montre Anne et Meher en train d'examiner un arbre déchaussé par les tempêtes de décembre 2010.
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Cet été, Anne Doiron et Meher Chelbi, étudiants au programme de gestion intégrée des
zones côtières, ont travaillé sur une recherche originale sur les infrastructures à
risque d'inondation et d'érosion de trois municipalités côtières de la Péninsule
acadienne (Le Goulet, Shippagan et Bas-Caraquet) avec Inuk Simard, responsable du
laboratoire de géomatique de l'UMCS, et André Robichaud, professeur de géographie dans
la même institution. Le projet est financé par le programme d’Initiatives de
collaboration pour l’adaptation régionale (ICAR) pour l’Atlantique, un programme
commun du ministère de l’Environnement du Nouveau-Brunswick, de Ressources naturelles
Canada avec une participation de l'UMCS et de l'Université de Moncton (FESR). Le rôle
des deux étudiants a été d'établir une base de données des infrastructures des trois
localités à l'aide de photos aériennes à haute résolution, de SIG et d'observations
de terrain. Il y a moins d'une semaine, ils ont eu l'occasion de présenter leurs travaux
lors de la conférence de l'Association des géographes canadiens de l'Atlantique qui a eu
lieu à Sackville. Ils ont fait une présentation orale de 15 minutes devant des
chercheurs et des étudiants en géographie et en environnement, provenant des quatre
provinces de l'Atlantique, auxquels se sont aussi ajoutés des chercheurs d'autres
provinces. D'après le professeur Robichaud, qui assistait aussi à la conférence, les
deux étudiants ont donné une excellente présentation. « Ce n'est pas facile de
préparer une communication scientifique en pleine période de tests, et ensuite de
présenter en un quart d'heure un travail qui a duré quatre mois. Un tel exercice est
d'ailleurs très formateur et, dans ce cas-ci, nos deux étudiants ont aussi fait preuve
de dévouement. » Le projet a donc contribué à la formation des étudiants et,
inversement, leur formation en GIZC leur a permis de synthétiser puis de présenter une
recherche reliée à leur domaine devant la communauté scientifique. Toutes nos
félicitations à Anne et Meher pour leur performance!
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