Mardi 14 Décembre 2010
Premier échange entre les étudiants en technologie de l'environnement du CCNB - Campus de Bathurst et les étudiants du programme de baccalauréat en science infirmière de l'Université de Moncton, campus de Shippagan, site de Bathurst
Photo des professeurs : en commençant vers la gauche : Mme Charlotte L’Heureux-Lemieux, M Donald Mallet, Mesdames Marie Gillon et Géamaël Mélançon, toutes deux étudiantes en environnement. Viennent ensuite, les étudiants en science infirmière et en environnement.
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Le but de ce premier échange était de mettre en contact deux différentes disciplines afin de prendre conscience des nouvelles formes d’énergies renouvelables et leurs impacts potentiels sur la santé des populations. Permettre aux étudiants de disciplines différentes de se rencontrer, de confronter leurs idées et de mettre en commun leurs questions puisque tous ont un but non négligeable soit la protection de la planète et par conséquent, l'amélioration de la santé des populations.
La première présentation de Mme Marie Gillon, étudiante en environnement a su attirer notre intérêt sur cette nouvelle forme d’énergie électrique que sont les éoliennes. Le vent est un élément de la nature capable de produire l’énergie dont nous avons besoin. Cette énergie permet de réduire notre dépendance au pétrole et apporte des retombées financières aux communautés.
Cependant, certaines communautés sont en défaveur d’un parc d’éoliennes en raison de la pollution par le bruit. Les habitants associent le bruit à ces gigantesques structures. Les symptômes ressentis sont : les migraines, l’insomnie, l’anxiété et même, une tension artérielle élevée. USA Today (2007) parle du « Wind turbine syndrome » en affirmant que le bruit des hélices peut être un risque pour la santé. L’étude des impacts sur les individus est en cours. Par leurs questions et commentaires, les étudiants en science infirmière ont mis en relief cet énoncé. L’implantation d’un parc éolien à Lamèque saura nous le révéler dans quelques années.
La deuxième présentation, par Mme Géamaël Melançon, concernait la géothermie, c’est-à-dire, l’utilisation de la chaleur du sol pour chauffer et climatiser les maisons. Toute aussi intéressante, cette présentation a fait ressortir comment nous pourrions réduire notre dépendance au pétrole. À titre de futur infirmier (ière), il importe de faire la promotion de cette énergie, car elle peut contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air en réduisant les gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique. En plus, qui dit qualité de l’air, dit aussi meilleure santé pulmonaire!
Ce premier échange est embryonnaire, mais il se veut une amorce de partenariat pour l'année 2011. Les deux professeurs étudieront les possibilités de collaboration pour la prochaine année. Ensemble nous tentons de trouver des solutions pour le bien-être de la planète et le mieux-être des populations.
Donald Mallet, enseignant en technologie de l’environnement-CCNB-campus de Bathurst
Charlotte L’Heureux-Lemieux, professeure en science infirmière, Université de Moncton-Campus universitaire de Shippagan-site de Bathurst.
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