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Vendredi 26 Avril 2024

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Invitation à un colloque du Centre canadien d’études allemandes et européennes dans les Maritimes

La communauté est invitée à un colloque du Centre canadien d’études allemandes et européennes (CCÉAE) dans les Maritimes qui aura lieu à Halifax, en Nouvelle-Écosse, les 3 et 4 mai 2024. La journée se déroulera sous la thématique « Franchir les ponts vers la Grèce : les reprises de l’Antiquité dans la philosophie allemande ».

Cette activité est organisée par Martine Béland (Université Sainte-Anne), Scott Edgar (St. Mary’s University) et François Renaud (Université de Moncton). Le colloque aura lieu le vendredi 3 mai (Université Sainte-Anne, campus de Halifax, salle C6) Suite 100, 5657, rue Spring Garden, Halifax B3J 3R4, puis le samedi 4 mai (Université Saint Mary’s, Sobey Hub 324) 5907 Gorsebrook Ave, Halifax B3H 1G3 (sur le coin le plus au sud du campus de SMU).

Les personnes conférencières sont : Marie-Michèle Blondin, Alain Deneault, Eli Diamond, Denis Dumas, Scott Edgar, Francisco Gonzalez, Marie-Josée Lavallée, Antoine Pageau St-Hilaire, François Renaud, Marie-Andrée Ricard, Augustin Simard et Daniel Tang.

Les renaissances de l’Antiquité dans la littérature, les arts, et la philosophie modernes sont caractéristiques des cultures européennes (Brague 1999). L’Allemagne présente quant à elle ces particularités, d’une part, qu’elle est la principale artisane de la philologie moderne (ou la « science de l’Antiquité », l’Altertumswissenschaft) et, d’autre part, qu’elle s’est conçue elle-même, aux XVIIIe et XIXe siècles, dans un rapport de prédilection avec la Grèce antique, par comparaison à la romanité, référence première de la plupart des cultures européennes modernes (Landfester 1996). Issu du classicisme et du romantisme, l’hellénisme allemand a conduit à des conceptions historicistes (de F.A. Wolf à Wilamowitz-Moellendorff) ou humanistes (de Humboldt à Jaeger), et il les a même parfois jumelées malaisément (dès Wolf).

Les personnes philosophes allemandes ont pour la plupart cherché à allier, à des degrés divers, les approches historique et philosophique (historisch/systematisch) en se confrontant aux problèmes théoriques et pratiques du présent. Tandis que l’hellénisme allemand a fait l’objet de nombreuses études spécialisées portant sur les XVIIIe et XIXe siècles (en ce qui concerne, par ex., la littérature ou le platonisme : Butler 1935, Kim 2019), il semble qu’aucune n’ait tenté un survol diachronique des principaux penseurs ayant participé de manière notable à la réception de l’Antiquité grecque. Ce colloque étudiera individuellement des personnes philosophes allemandes majeures, de Hegel à Gadamer, qui ont emprunté ces ponts « arcs-en-ciel » vers une Grèce conceptuelle, pour reprendre l’heureuse formule de Nietzsche.

Ce thème soulève de nombreuses questions à moduler selon la personne philosophe étudiée, dont les suivantes : quels champs (éthique, métaphysique, etc.) sont investis et combinés dans ces réceptions ? Quels corpus anciens (de l’épopée homérique au néoplatonisme) sont utilisés et confrontés ? Qu’est-ce qui motive cette réception et quelle place occupe-t-elle dans la pensée de la personne philosophe ? Quels outils (philologiques, conceptuels, etc.) sont mobilisés en vue de ces usages ? Le rapport aux personnes grecques est-il médiatisé par des intermédiaires significatifs ? De quelle manière préstructurent-ils l’appropriation ? Le rapport au passé grec comporte-t-il (implicitement ou explicitement) une théorie herméneutique ou une philosophie de l’histoire ? Dans quelle mesure la reprise de l’Antiquité propose-t-elle la fidélité à la conception ancienne ou plutôt une libre appropriation créatrice de celle-ci ? En quel sens est-elle conçue comme la restitution d’une pensée oubliée ? L’est-elle en vue d’une critique de la modernité ou d’une recherche des sources d’un progrès ? Le rapport à l’Antiquité est-il envisagé comme rupture, continuité ou dialogue avec la modernité ?

 




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