Mardi 13 Septembre 2016
Subvention de recherche du CRSH pour une étude effectuée à l’École de travail social
La photo nous montre, de gauche à droite, Guy Godin, étudiant à la maîtrise en travail social; Penelopia Iancu, professeure en travail social; Marie-Andrée Pelland, professeure en criminologie; Lise Savoie, chercheure principale et professeure à l’École de travail social; Sylvie Morin, professeure en psychologie au campus d’Edmundston; Sarah Grandisson, étudiante à la maîtrise en travail social; et Lyne Chantal Boudreau, professeure en éducation au campus de Shippagan. Le professeur de philosophie Ibrahim Ouattara était absent au moment où la photo fut prise.
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L’équipe de recherche est composée des professeures et professeurs Marie-Andrée Pelland, Ibrahim Ouattara, Penelopia Iancu, Lyne Chantal Boudreau (campus de Shippagan) et Sylvie Morin (Campus d’Edmundston).
Une étudiante et un étudiant à la maîtrise en travail social participent également de façon active à ce projet, soit Sarah Grandisson et Guy Godin. L’étude se déroule à l’Université de Moncton et ses trois campus servent d’étude de cas.
Bien qu’aux États-Unis, la question des rapports à caractère sexuel consentants et non consentants dans les universités fasse l’objet de nombreuses recherches scientifiques, au Canada, les écrits sur la question sont épars et fragmentaires. Hormis une recherche scientifique de DeKeseredy et Kelly (1993) qui dresse un portrait de ces types de rapports dans les universités, la grande majorité des écrits proviennent essentiellement de documents rédigés suite à des évènements médiatisés de non consentement.
Les résultats de cette étude serviront à augmenter les connaissances théoriques et pratiques sur la question des rapports sexuels. Cette question constitue un enjeu fondamental puisqu’il s’agit de mettre en lumière des pratiques sexuelles, qui parfois conduisent à des actes de violence ayant un impact majeur sur la vie des étudiantes et étudiants.
En ayant des données plus précises sur le sujet, les étudiantes et étudiants, les intervenantes et intervenants et les établissements de formation seront mieux informés et mieux outillés pour comprendre et intervenir sur le phénomène.
Les entrevues auprès des étudiantes et étudiants se dérouleront dès le semestre d’automne 2016.
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