L’initiative de Mise en valeur et de développement des ressources du territoire acéricole du Nouveau-Brunswick, une proposition d’une équipe de l'École de foresterie de l’UMCE afin d’augmenter la contribution des érablières à l’économie régionale
Depuis mai 2005, un groupe de professeurs, de membres du personnel et d’étudiants en foresterie et agroforesterie s’activent dans les érablières acéricoles du Nord-ouest du Nouveau-Brunswick, plus particulièrement dans l’Érablière de la Montagne Verte dans le chemin du McCoy, à quelques km au nord de la pépinière Fraser. Ils ont entrepris un programme de recherche et développement ayant pour objectif général d’accroître la fonction économique des érablières du Nouveau-Brunswick par la diversification des productions commerciales sur le territoire, par le transfert technologique, par la formation, et par la professionnalisation de la main-d’oeuvre.
Les promoteurs du programme, un groupe de chercheurs de l'École de foresterie de l’UMCE, proposent de mettre à l’essai des méthodes novatrices de production de plantes commerciales issues du terroir régional, des produits forestiers non ligneux (PFNL), et des méthodes sylvicoles alternatives favorisant l’optimisation des ressources acéricoles et forestières. Les plantes commerciales visées sont le ginseng, le noisetier et la médéole de Virginie, ainsi que des champignons gastronomiques, le pleurote, le shiitake, et le héracium, croissants sur billes en sous-bois. Des protocoles permettant de déterminer des modes de production opérationnels de ces PFNL sont à l’essai. Les méthodes sylvicoles alternatives qui seront développées visent l’optimisation des bénéfices provenant de l’exploitation simultanée de l’érablière pour la production de bois d’oeuvre et de sève d’érable. Un projet de fertilisation au moyen de lisier de volaille composté visant à stabiliser le statut nutritif et l’état de santé des arbres, et augmenter leur rendement en sucre, est également en branle.
Un des volets dominants de cette initiative repose sur son approche axée vers le transfert des connaissances, des techniques et des méthodes vers l’ensemble des producteurs de produits d’érable et de la main-d’oeuvre qui y est employée. Les produits commercialisables issus de ce programme ainsi que les méthodes qui y seront développées seront considérés de propriété publique et seront offerts pour commercialisation aux groupes d’acériculteurs du Nouveau-Brunswick. Les retombées anticipées de ce programme de quatre ans sont un rôle économique accru du secteur acéricole par une amélioration de la rentabilité des entreprises acéricoles, et une plus grande professionnalisation de la main-d’oeuvre permettant de hausser la qualité des emplois en acériculture.
Le transfert technologique a été effectué entre autres au moyen de la mise en place de vitrines technologiques mettant à profit les installations modèles de l’Érablière de la Montagne Verte, propriété de M. Chantal et Patrick Lévesque. L’équipe était composée de membres du personnel de la FdeF dont Hector-Guy Adegbidi, Richard Barry, Martin Béland, Jean-Yves Blanchette, Richard M. Fournier, Judith Laforest, Manuel Lamontagne, et Robert Ritchie.
Le financement de cette initiative a fait l’objet d’un partenariat mettant à contribution le Conseil National de Recherche du Canada, l’Agence de Promotion Économique du Canada Atlantique, la Fondation de l’Innovation du Nouveau-Brunswick, le ministère de l’Agriculture et de l’Aquaculture du Nouveau-Brunswick, Entreprise Nouveau-Brunswick et Entreprise Madawaska. Le projet s'est terminé en 2009.
Pour plus de renseignements: contacter Richard Barry à : richard.barry@umoncton.ca [1]
Liens
[1] mailto:richard.barry@umoncton.ca