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Notre Faculté est en train de bénéficier
d’une cure de rajeunissement liée
à une deuxième vague de retraites
au sein du corps professoral. Les
premières retraites, celles d’un bon
nombre de pionnières et de pionniers
de la Faculté des sciences, ont eu
lieu vers la fin des années 1990. Une
deuxième vague est en cours qui
emporte des collègues embauchés
au début des années 1980, lorsque
la Faculté était en pleine expansion.
Durant cette période, les programmes
d’informatique et de biochimie ont
vu le jour, ce qui a considérablement
augmenté l’effectif étudiant. La perte
de ce personnel de grande expérience
est un défi pour notre institution, mais
elle nous offre en même temps la
possibilité de réaligner nos forces.
La création du nouveau doctorat en
Sciences de la vie nous a également
permis d’enrichir le corps professoral
de la Faculté des sciences. La venue
de ces nouvelles professeures et de ces
nouveaux professeurs ouvre des portes
vers des domaines de pointe, vers de
nouveaux horizons. En voici quelques
exemples.
En biologie, on vient tout juste de
recruter le professeur Simon Lamarre,
un spécialiste en biologie marine
des poissons. Son expertise pourra
certainement être bénéfique à la
recherche ainsi qu’à l’économie de notre
province. En physique, l’arrivée
du professeur Jean-François
Bisson, un chercheur
dynamique en optique,
va certainement
contribuer à une
accentuation de la
recherche dans ce
domaine qui fait partie
des créneaux de recherche
privilégiés par l’Université.
La professeure Sandra Turcotte et le
professeur Alain Simard se sont joints au
Département de chimie et biochimie.
Leur expertise respective sur le cancer
du rein et en neuroimmunologie va
contribuer à la formation d’étudiantes
et d’étudiants inscrits à notre doctorat
en sciences de la vie. En informatique,
le professeur Philippe Fournier-Viger
s’est ajouté à l’équipe. Il est spécialiste
de la fouille des données, un domaine
d’actualité pour notre société.
Place à la relève!
Décembre 2012 No 12
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L’arrivée de ce sang neuf a aussi mené
à une nette amélioration de nos
infrastructures. Par exemple, l’animalerie
de la Faculté qui était peu utilisée ces
dernières années a été complètement
rénovée en prévision des nouveaux
projets de recherche. Nos laboratoires
d’enseignement du premier cycle ont
également été modernisés et dotés
d’équipement à la fine pointe de la
technologie.
Plusieurs autres professeures et
professeurs envisageront la retraite au
cours des prochaines années. Il faudra
continuer à veiller au recrutement.
Les personnes appelées à combler les
postes vacants pourront compter sur
nos professeures et nos professeurs
expérimentés pour leur prodiguer des
conseils et pour les appuyer dès le début
de leur carrière professorale chez nous.
Ainsi, nos programmes d’enseignement
et de recherche seront entre bonnes
mains pour les années à venir, malgré les
départs anticipés. La jeunesse acadienne
qui choisit notre institution comme lieu
de formation continuera donc d’être
assurée d’un excellent encadrement
académique et scientifique.
Francis LeBlanc
Doyen de la
Faculté des sciences