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Université de Moncton, campus de Shippagan
Sur la route
Alain Patoine présente ses
travaux sur la santé des
bassins versants côtiers au
congrès annuel de la Société
canadienne de limnologie
Créée en 1977, la Société
canadienne de limnologie
(SCL) regroupe une centaine
de chercheurs dont les
travaux contribuent à une
meilleure compréhension du
fonctionnement des lacs et des
zones côtières. Le congrès annuel
de la SCL alterne entre l’ouest,
le centre et l’est du pays. Cette année, le congrès de la
SCL avait lieu à Moncton du 5 au 7 janvier 2012. Alain
Patoine, professeur dans le programme de baccalauréat
en gestion intégrée des zones côtières y a présenté
ses travaux sur les bassins versants côtiers (un bassin
versant représente tout le territoire qui achemine les
eaux de pluie vers un plan d’eau). Grâce au programme
d’échantillonnage des estuaires de la Péninsule
acadienne qu’il a entrepris en 2010, M. Patoine est
aujourd’hui en mesure d’entreprendre une évaluation
des facteurs naturels et humains qui contribuent au
maintien de la santé des écosystèmes côtiers. En dépit
de problèmes de pollution causés par le déversement
d’eaux usées dans les cours d’eau, les estuaires de la
Péninsule sont plutôt en bon état. Du moins, quand on
les compare à ce qui prévaut dans certaines régions
des États-Unis et d’Europe, où les bassins versants ont
été presque entièrement convertis en champs agricoles
et où les ressources aquatiques sont dégradées. M.
Patoine cherche à savoir quel degré de développement
territorial peuvent supporter les écosystèmes côtiers
du Nouveau-Brunswick sans que cela entraîne une
dégradation des ressources aquatiques. Par exemple,
des épisodes d’algues toxiques sont observés aussi
bien dans la Péninsule acadienne qu’ailleurs dans le
monde. Le problème est qu’on ne connaît pas les causes
de ces épisodes. Il semblerait que des phénomènes
naturels (conditions météorologiques, taille et forme des
bassins versants) et humains (activités d’exploitation
La professeure Monica
Mallowan aux Premières
Rencontres Franco-
canadiennes d’intelligence
compétitive
A l’invitation des organisateurs
des Premières Rencontres
Franco-canadiennes
d’intelligence compétitive, dont
les travaux se sont déroulés
à Saint-Pierre et Miquelon
(France), Monica Mallowan,
professeure en gestion de
l’information à l’Université de
Moncton, campus de Shippagan (UMCS), y a présenté
le tableau de l’intelligence compétitive au Canada. Les
rencontres, fruit de la collaboration entre la Chambre
d’Agriculture, de Commerce, d’Industrie, de Métiers
et de l’Artisanat et de la Préfecture de Saint-Pierre et
Miquelon, en partenariat avec l’Agence de promotion
économique du Canada, la Chambre de Commerce
Française au Canada (Réseau atlantique) et l’Assemblée
des Chambres Françaises de Commerce et de l’Industrie,
avaient pour objectif l’analyse des enjeux et des mesures
à prendre afin d’appuyer la coopération et la croissance
entre la France et le Canada atlantique. Les axes de
discussions ont porté sur le concept, la démarche ainsi
que les applications pratiques d’intelligence compétitive
en matière de coopération, ressources humaines,
échanges commerciaux et tourisme durable.
des ressources, déversement d’eaux usées) soient en
jeu. Pour l’instant, les travaux de M. Patoine indiquent
que la qualité chimique des eaux est comparable entre
les différents estuaires à l’étude malgré des activités
agricoles qui peuvent être deux fois plus importantes
sur un bassin versant que sur un autre. À terme, ce
programme de recherche nous aidera à adapter les
activités territoriales en fonction de la résistance des
bassins versants face aux facteurs naturels et humains.