Rapport annuel 2016-2017
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La petite Raphaëlle (fille de Nathalie Blaquière) offre un bouquet en guise
de remerciement à Denise Haché, directrice des Services aux étudiants et
recrutement, qui représente les membres de la communauté universitaire et
les bénévoles qui se sont engagés lors de la crise du verglas.
toutes grandes ses portes aux sinistrées
et sinistrés de partout dans la Péninsule
acadienne», souligne Mme Blaquière.
« Il y régnait une atmosphère de
coopération et de compréhension
incomparable. C’était rassurant d’être
si bien entourées et de se sentir en
sécurité. Tout était tellement bien
organisé et fait de façon professionnelle.
Le campus de Shippagan a vraiment
démontré qu’il était là pour toute la
communauté, sans exception. »
Ainsi, du 25 au 30 janvier, environ 5000
repas ont été servis à la cafétéria du
Campus. Le centre a accueilli celles et
ceux qui ne voulaient pas quitter leur
maison, mais qui cherchaient un endroit
où se réchauffer et manger un repas
chaud pendant la journée.
Avec l’appui de la Croix-Rouge, des
salles de cours du 3
e
étage de l’édifice
universitaire ont été aménagées, selon
les types de clientèles, pour permettre
à environ 80 personnes par soir de
dormir dans un lit en toute sécurité.
Les bureaux habituellement occupés
par les Services étudiants ont été
transformés en infirmerie pour pouvoir
accueillir une douzaine de résidents
d’un foyer de soins de la région. Ils ont
même pu bénéficier des bons soins de
professeures, monitrices cliniques et
d’étudiantes du programme en science
infirmière du site de Bathurst venues
prêter main-forte.
Le gymnase du Campus a également
été transformé pendant quelques jours
en dortoir pour héberger une quaran-
taine de monteurs de lignes d’Énergie
Nouveau-Brunswick.
Tout au long de la crise, le Campus de
Shippagan a démontré qu’au-delà de
son mandat d’enseignement postse-
condaire, il est également un acteur
clé, bien enraciné dans son milieu.
«
Le campus de
Shippagan a fait
preuve d’une
immense générosité
en ouvrant toutes
grandes ses portes
aux sinistrées et
sinistrés.
»
- Nathalie Blaquière
