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Université de Moncton, campus de Shippagan
La recherche
Activités de recherche du
laboratoire LARIHS
Plusieurs projets du Laboratoire de recherche en interaction
humain-système impliquent la participation de stagiaires
internationaux, d’étudiants et d’assistants de recherche sous la
supervision du professeur Sid-Ahmed Selouani, directeur du
Laboratoire.
En collaboration avec l’Institut de recherche sur les zones
côtières (IRZC) et particulièrement avec MélanieAubé,
Ph. D., deux stagiaires de l’Université de Pécs en Hongrie,
Dominika Sebők et Márton Rétfalvi, ont pu développer un
portail transactionnel dédié aux zones tampons de la région de
Shippagan. (Visitez le site : http://zonestampons.irzc.umcs.ca/).
Grâce à ce portail, les bénévoles ont la possibilité de présenter
en ligne, à travers une section sécurisée, diverses données
environnementales sur les zones tampons de la région de
Shippagan. Dominika et Márton ont également conçu un outil
unique de gestion infonuagique audio du corpus RACAD (140
locutrices et locuteurs acadiens).
Yves Perrault, assistant de recherche diplômé en éducation
de l’Université de Moncton, travaille actuellement dans le
cadre d’un projet CRSH-Savoir du LARIHS sur une approche
quantitative pour la caractérisation du rythme de la parole dans
le cas du français parlé acadien. Ce projet, dans lequel sont
impliqués le professeur Wladyslaw Cichocki, de la University
of New Brunswick, et la professeure Mona-Luiza Ungureanu, a
pour objectif de proposer une caractérisation phonétique inédite
des régions acadiennes basée sur les métriques rythmiques.
Ce projet compte également sur la contribution de Catherine
Paulin, diplômée de l’Université de Moncton (majeure en
mathématique, mineure en informatique), qui a effectué son
stage coop sous la thématique de l’analyse statistique multi-
variable du rythme de la parole du corpus RACAD.
Soumaya Gharssellaoui, doctorante à l’Université du Québec à
Trois-Rivières, se penche sur l’identification et la classification
automatique de l’émotion à partir de la parole. Le but est de
déceler, à partir d’enregistrements audio, si la personne qui parle
est en colère, heureuse, triste, indifférente, etc.
Alaidine BenAyed, diplômé de l’Université de Moncton et
doctorant à l’École de technologie supérieure de Montréal,
travaille actuellement sur un projet de conception d’interfaces
intelligentes pour une plateforme de gestion des énergies
De gauche à droite, on aperçoit Sid-Ahmed Selouani,
Dominika Sebok, Soumaya Gharsselaoui, Yves Perreault,
Alaidine BenAyed (assis) et Marton Reflavi.
Lisa Savoie-Ferron et Kamil Kadi, les deux derniers
arrivants au LARIHS.
renouvelables. En collaboration avec le professeur Mohamed
Cheriet, de l’École de technologie supérieure, ce projet vise la
réalisation de modules de traitement intelligent de l’information
issue des extrémités physiques d’un environnement lié
aux opérations de gestion de l’information énergétique. La
solution envisagée améliorera en bout de ligne l’efficacité des
utilisateurs car ils pourront accéder à l’information énergétique
à faible empreinte de carbone à tout moment, en mobilité, et en
interagissant avec le système par la voix.
Les deux derniers arrivants au LARIHS sont Kamil Kadi,
doctorant à l’Université d’Alger (USTHB), et Lisa Savoie-
Ferron, assistante de recherche et diplômée de l’Université
d’Ottawa en lettres françaises. Kamil consacre son temps à la
conception de systèmes palliatif et alternatif de communication
verbale, alors que Lisa contribue au développement d’une
nouvelle métrique rythmique de la parole basée sur l’intensité
du signal pour caractériser les variétés du français parlé acadien.