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Université de Moncton, campus de Shippagan
La recherche
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Santé des bassins versants
côtiers de la Péninsule
acadienne
Comme à chaque début d’année, la Société canadienne
de limnologie (SCL) et la « Canadian Conference
for Fisheries Research » ont tenu leur congrès annuel
rassemblant environ 300 chercheurs des milieux
universitaires et gouvernementaux qui œuvrent dans
les sciences aquatiques à la grandeur du Canada et des
États-Unis. Cette année, le congrès a eu lieu du 3 au 5
janvier à Windsor, en Ontario, à proximité du lac Érié.
Les conférences plénières ont souligné l’importance
grandissante d’une approche intégrée et
multidisciplinaire à l’étude des écosystèmes. Ce qui
veut dire que les projets de recherche ne doivent
plus seulement aborder des questions de sciences
naturelles, mais aussi des aspects des sciences sociales
et économiques de manière à mieux contribuer au
dynamisme des sociétés. Communiquer les résultats
des travaux de recherche ou recourir à la participation
du public s’avère également nécessaire. En effet,
c’est souvent grâce aux citoyens que les résultats de
la recherche peuvent avoir le plus grand impact sur la
société. Ces constatations renforcent la pertinence de
l’approche préconisée en gestion intégrée des zones
côtières (GIZC).
Alain Patoine, professeur-chercheur au baccalauréat
en gestion intégrée des zones côtières (BGIZC)
à l’UMCS y a présenté une partie de ses travaux
portant sur la santé des rivières côtières du nord-est
du Nouveau-Brunswick. Les résultats présentés sont
en partie le fruit de la thèse de Wilcken Destravil,
étudiant à la maîtrise en études de l’environnement à
l’Université de Moncton. Il ressort que la qualité des
eaux et la productivité biologique des rivières Caraquet,
Pokemouche, Petite Tracadie et Tabusintac dépendent
autant des conditions naturelles que des activités
humaines de transformation du territoire. Par exemple,
la couleur et la turbidité des eaux augmentent après une
pluie et sont plus élevées dans les rivières drainant de
grandes surfaces de territoire, comme c’est le cas pour
la rivière Caraquet dont le bassin versant est environ
300 fois plus grand que la rivière elle-même. La pluie
et la surface d’un bassin versant sont des conditions que
l’on peut difficilement gérer. À l’opposé, la proportion
de terres humides s’avère une caractéristique du bassin
versant que l’on peut gérer et qui influence aussi la
qualité de l’eau des rivières de la Péninsule acadienne. Il
semble en effet que la limpidité de l’eau et la production
biologique primaire sont plus faibles là où la proportion
de terres humides est plus élevée.
À terme, ces travaux visent à déterminer les
caractéristiques territoriales gérables qui nous aideraient
à maintenir des rivières qui fournissent une variété
de biens et services à la société, comme les pêcheries
commerciales et sportives, la baignade, le tourisme, la
conservation et l’éducation.
Pour plus de renseignements :
https://www.umoncton.ca/umcs-bgizc/node/1
http://professeur.umoncton.ca/umcs-patoine_alain/node/8