Vol. 42, no 33
17 mai 2012
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Audrey Labonté, de Labelle, au Québec, étudiante de 3e année en sciences forestières, a été choisie parmi les étudiantes et étudiants de la Faculté de foresterie pour accompagner le premier ministre du Canada, Stephen Harper, et le premier ministre du Nouveau-Brunswick, David Alward, dans la plantation de semis.
Création d’un Institut de recherche sur les feuillus nordiques au campus d’Edmundston
Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, et le premier ministre du Nouveau-Brunswick, David Alward, étaient de passage au campus d’Edmundston le 11 mai dernier pour annoncer la création de l’Institut de recherche sur les feuillus nordiques, en compagnie du recteur et vice-chancelier Yvon Fontaine.

Après avoir identifié le secteur de la foresterie comme un axe de développement pour le campus d’Edmundston et devant les défis qui se posent pour l’industrie forestière, l’Université de Moncton a constaté il y a plusieurs années l’importance de développer une plus grande capacité de recherche au sein de sa Faculté de foresterie. C’est ainsi qu’est née l’idée de créer un tel institut de recherche.

« Nous sommes très heureux de cette annonce qui revêt un caractère important pour l’Université de Moncton et son campus d’Edmundston, pour la région du Nord-Ouest et pour tout le Nouveau-Brunswick », a déclaré le recteur et vice-chancelier Yvon Fontaine.

Les recherches appliquées qui seront effectuées à l’Institut fourniront à l’industrie et aux autres exploitants des connaissances utilisables sur la croissance et la durabilité des feuillus nordiques, notamment en établissant des modèles de croissance ainsi que des programmes et des techniques d’intervention sylvicoles.

« Notre gouvernement a pris l’engagement d’aider les industries canadiennes à innover, à prospérer et à créer des emplois dans l’économie mondiale actuelle, a déclaré le premier ministre Harper. Nous sommes heureux d’appuyer l’établissement de l’Institut de recherche sur les feuillus nordiques qui créera des emplois dans les domaines de la recherche et de l’enseignement ici au Nouveau-Brunswick, tout en augmentant la compétitivité de l’industrie forestière canadienne. »

En plus de son volet recherche, le projet comporte un partenariat solide avec l’industrie privée. « Il s’agit d’un exemple probant d’une initiative novatrice qui voit le jour grâce à l’appui des gouvernements et par le biais d’un partenariat entre l’Université de Moncton et le secteur privé, ajoute le recteur Fontaine. Ce projet vient consolider la contribution de l’Université de Moncton dans la communauté et le rôle du campus d’Edmundston dans le domaine des sciences forestières. »

Les partenaires industriels de l’Université de Moncton dans ce projet sont Acadian Timber, AV Group, Groupe Savoie et J. D. Irving.

« La recherche et l'innovation sont essentielles si nous voulons que notre industrie forestière joue un rôle encore plus important dans l’avenir de l’économie du Nouveau-Brunswick qu'elle ne l'a fait dans le passé, a déclaré le premier ministre, David Alward. En travaillant avec des partenaires importants comme l'industrie et les chercheurs de l'Université de Moncton en vue d'assurer la croissance de l'emploi et de l'économie, je suis convaincu que nous pourrons rebâtir le Nouveau-Brunswick ensemble. »

Selon Jean-Claude Savoie, président de Groupe Savoie, qui s’exprimait au nom de ses collègues de l’industrie forestière, « le nouvel Institut de recherche sur les feuillus nordiques favorisera le développement viable de la ressource feuillue et appuiera par des activités de recherche appliquée le développement optimal des entreprises et organismes qui œuvrent à sa mise en valeur et à son exploitation ».

Pour le campus d’Edmundston, cet institut de recherche est un projet de toute première importance. « Si les activités de recherche porteront plus spécifiquement sur les feuillus nordiques, c’est qu’ils constituent une ressource naturelle très importante pour la région du Nord-Ouest et pour le Nouveau-Brunswick dans son ensemble, a déclaré le vice-recteur Paul Albert. L’édification d’une meilleure forêt feuillue et d’une économie forestière prospère sont au cœur de cette démarche qui, du même coup, permettra à notre campus de développer davantage le volet de la foresterie. »

Le projet sera financé sur une période de cinq ans par les deux ordres de gouvernement (1 586 000 $ chacun) ainsi que par l’Université de Moncton et les partenaires de l’industrie (500 000 $ chacun).
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Les professeurs Jean-Pierre Booto Ekionea et Donatien Avelé.
Deux ouvrages de Donatien Avelé et Jean-Pierre Booto Ekionea viennent d’être publiés aux Éditions universitaires européennes
Deux ouvrages de Donatien Avelé et Jean-Pierre Booto Ekionea, professeurs à la Faculté d’administration de l’Université de Moncton, viennent d’être publiés aux Éditions universitaires européennes (Sarrebruck-Allemagne).

Le premier ouvrage (Donatien Avelé), intitulé « Organisation de marchés émergents : efficience et risque de sélection adverse », expose la problématique du marché boursier émergent qui, selon l’auteur, ne saurait être un moyen efficient pour les entreprises des pays émergents de façon générale, et plus particulièrement des entreprises africaines, de collecter les capitaux compte tenu de la panoplie d’obstacles auquel il est confronté.

Croire aujourd’hui que le financement par les titres peut se substituer à la finance indirecte en raison de son système bancaire devenu imparfait est illusoire. Les marchés émergents d’Afrique se trouvent dans un contexte qui d’emblée ne leur permet pas d’avoir les mêmes performances que leurs homologues des pays occidentaux. Administration, fléaux sociaux et certaines caractéristiques leur sont propres : volatilité des cours, illiquidité et la faible capitalisation boursière constituent les principaux obstacles à leur efficience.

Pour l’auteur, les opérations d’initiés doivent être réglementées dans les marchés boursiers émergents d’Afrique dans le but d’éviter les asymétries d’information déjà nombreuses et les risques de sélection adverse.

Le deuxième ouvrage (Jean-Pierre Booto Ekionea), intitulé « Capacités organisationnelles spécifiques à la gestion des connaissances : conception et applications d’un modèle de maturité à deux centres hospitaliers », propose aux gestionnaires un modèle de maturité qui leur permettra de faire le diagnostic de leurs systèmes de gestion des connaissances afin de tirer le bénéfice dû à une bonne gestion des connaissances.

En effet, certaines ressources et capacités spécifiques des entreprises s'avèrent cruciales pour expliquer la performance d’une entreprise. Un des défis à relever pour les organisations est d’identifier, de développer, de protéger et de déployer ces ressources dans une direction qui assure à l’entreprise l’avantage concurrentiel et la performance organisationnelle.

Or, la littérature en gestion des connaissances s’est plutôt penchée sur l’alignement des stratégies de gestion des connaissances aux stratégies d’affaires alors que l’alignement seul ne suffit plus pour expliquer l’atteinte de la performance d’affaires. C’est plutôt le développement des capacités organisationnelles spécifiques à une ressource qui contribue effectivement à atteindre la performance d’affaires.

Pour y arriver, le plan de la présente étude respecte chaque étape de la méthodologie SSM (Soft System Methodology), fait recours à la méthode Delphi pour trouver un consensus des concepts et valide le modèle de maturité à l’aide de deux études de cas.

Les professeurs Avelé et Booto Ekionea sont évidemment très heureux de ces réalisations et comptent ainsi davantage participer au rayonnement de l’Université de Moncton à l’échelle internationale de façon générale et plus particulièrement de la Faculté d’administration.

Renseignements : 858-4224 / donatien.avele@umoncton.ca
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Une centaine d’étudiants et étudiantes sont les bénéficiaires de bourses Clément-Cormier
Grâce au Fonds de bourses Clément-Cormier, près d’une centaine de bourses d'entrée, de mérite académique ou d'aide financière ont été octroyées en 2011-2012 à des étudiants et étudiantes pour un total global de 79 725 $.

Établi en 1977 par l’Association des anciens, anciennes et amis de l’Université de Moncton, campus de Moncton (AAAUM), le Fonds de bourses Clément-Cormier célèbre cette année son 35e anniversaire.

L’AAAUM a nommé ce fonds de bourses en la mémoire du recteur-fondateur de l’Université de Moncton, le père Clément Cormier, c. s c. (1910-1987) afin de souligner sa contribution au développement culturel, éducatif et socioéconomique de l’Acadie du 20e siècle. Il était convaincu que l’avenir de la société acadienne reposait sur une jeunesse ayant accès aux études postsecondaires.

Le Fonds de bourses Clément-Cormier possède aujourd’hui un capital dépassant les 3 000 000 $ et plus de 1 400 étudiants et étudiantes ont été des bénéficiaires. Il est le plus important fonds de bourses de l’Université de Moncton qui progresse annuellement grâce à la généreuse contribution des anciens, anciennes et amis qui ont à cœur le souci de soutenir financièrement une nouvelle génération d’étudiants et étudiantes grâce à des bourses d’études. Une campagne est d’ailleurs en cours auprès des anciens boursiers et boursières afin de venir en aide à un plus grand nombre d’étudiants.

L'Association des anciens, anciennes et amis du campus de Moncton a comme mission de favoriser la promotion, le développement et le rayonnement de l'Université de Moncton et, par le fait même, de ses diplômées et diplômés.
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La photo nous fait voir, de gauche à droite, Jean Ladouceur, vice-président de la SHA; Donald-Léo Le Blanc, secrétaire de la SHA; le généalogiste Stephen A. White, conférencier; et Raymond McLaughlin, président de la SHA.
Conférence de la SHA en compagnie du généalogiste Stephen A. White
La Société historique acadienne (SHA) a présenté une conférence, intitulée « La vieille liste des Acadiens qui vient de se faire découvrir », avec la participation de Stephen A. White, généalogiste au Centre d’études acadiennes Anselme-Chiasson de l’Université de Moncton.

En 1911, les Archives publiques du Canada ont publié neuf listes des Acadiens éparpillés en 1763 parmi les colonies anglaises d’Amérique. Ces habitants désiraient se faire rapatrier en territoire français. Plus d’un demi-siècle plus tard, en 1965, René Beaudry, de la Société historique acadienne, a publié une dixième liste, qui a été retrouvée dans les archives provenant des îles Saint-Pierre et Miquelon. Presqu'un autre demi-siècle a passé et une autre liste vient d'être découverte dans le fonds du comte d’Estaing, alors gouverneur général des possessions françaises dans les Antilles.

M. White indique que la liste retrouvée il y a à peine quelque mois a été découverte par le professeur Hodson, de l’Université Brigham Young, en Utah, et acheminée par hasard à Régis Brun. Les recherches ont été entamées par Ronnie-Gilles LeBlanc, Régis Brun et M. White.

Les Acadiens sur la liste de 1763 ont voulu, par une pétition au roi de France, être rapatriés pour coloniser les terres en France puisque, malgré leur fidélité au roi d’Angleterre, ils étaient au dernier sous à l’Île Saint-Jean ainsi qu’aux Îles-de-la-Madeleine.

Cette liste contient 284 personnes (119 à l’Île Saint-Jean et 85 aux Îles-de-la-Madeleine) qui composent 55 familles. M. White estime que cette liste d’habitants est unique pour plusieurs raisons. D’abord, le nom des femmes et des enfants sont indiqués, ce qui n’était pas la norme puisque la plupart des listes de ce genre ne contenaient que le nom des hommes. M. White note aussi que l’auteur de cette liste a eu de la difficulté à distinguer les noms masculins des noms féminins; François Boudreau est marqué comme étant marié avec John Landrie et que François Bourk serait marié avec Josepht Arcenou, ce qui est vraisemblablement une erreur. M. White pense que « John » Landrie serait en fait Jeanne Landrie et « Josepht » Arcenou serait en fait Marie-Joseph Arcenous. Enfin, certains membres de la liste ont des sobriquets, ce qui est inhabituel. Par exemple, on retrouve Joseph « Mimmik », qui serait de toute évidence le sobriquet de Joseph Ashay (Haché).

D’après le conférencier, les habitants inscrits sur la liste de 1763 cachent encore plusieurs secrets et M. White continue de travailler pour trouver des réponses. Les techniques récentes, comme l’échantillonnage d’ADN mitochondriale, lui ont permis de retracer des secrets de famille qui étaient jusqu’à présent restés un secret.

Stephen A. White est de descendance acadienne du côté paternel. Il commence à s’intéresser à la généalogie acadienne un peu avant l’âge de 20 ans. Il étudie à Harvard, complétant un baccalauréat ès arts et peu après la licence en droit de l’University of Pennsylvania. En 1971, il est admis au Barreau et pratique le droit au Massachusetts jusqu’en 1975 alors qu’il arrive en Acadie et est embauché comme généalogiste au Centre d’études acadiennes à l’Université de Moncton.

M. White est membre de plusieurs organismes historiques et généalogiques au Canada et en Nouvelle-Angleterre. Au début des années 1980, il devient membre fondateur de l’Institut généalogique des provinces maritimes et il est encore membre à ce jour à titre de vice-président. Après plusieurs années de dévouement à la généalogie, il est accrédité comme généalogiste émérite en décembre 1983.

M. White est aussi membre de plusieurs comités dont celui des rassemblements familiaux et généalogie du Congrès mondial acadien de 1994 et du Comité organisateur de la Fédération des associations de familles acadiennes.

Il est également l’auteur de plusieurs publications généalogiques et historiques, dont le « Dictionnaire généalogique des familles acadiennes, 1re partie, 1636 à 1714 », deux volumes (1999), qui a remporté le prix Donald Lines Jacobus de la Society of American Genealogists en 2005.

Cette conférence coïncidait avec la réunion générale annuelle de la Société historique acadienne.
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Quatre jeunes professionnels discutent de la profession de muséologue
Dans le cadre de la Journée internationale des musées, quatre jeunes professionnels participeront à une conférence publique, intitulée « Muséologues en devenir - jeunes professionnels à nos portes », ce vendredi 18 mai à 19 heures au Musée acadien du campus de Moncton.

François LeBlanc, Tina LeBlanc, Christine Dupuis et Marie-Claude Michaud souhaitent ainsi contribuer à l’avancement du milieu muséal et patrimonial néo-brunswickois.

Christine Dupuis
Christine Dupuis s’intéresse à l’histoire dès un très jeune âge alors qu’elle complète son arbre généalogique. Aujourd’hui, elle vient de compléter le baccalauréat avec une spécialisation en histoire à l’Université de Moncton où elle s’est intéressée à l’histoire contemporaine, spécialement celle de l’Acadie. En 2007, elle obtient un emploi au Musée de l’Église historique de Barachois où elle travaille pendant deux ans. De 2009 à 2011, elle travaille comme guide-interprète au Lieu historique national du Monument-Lefebvre à Memramcook. Puis à l’été 2011, elle obtient un emploi de guide-interprète au programme d’archéologie publique de Parc Canada au Lieu historique national de Beaubassin-Fort Laurence et au Lieu historique national du Fort-Beauséjour-Fort Cumberland. Depuis son admission à l’université en 2008, elle a aussi travaillé comme auxiliaire de recherche pour quelques groupes et individus. Christine est aussi très impliquée auprès du conseil étudiant du Département d’histoire et de géographie de l’Université de Moncton.

François LeBlanc
Passionné de l’histoire tangible depuis un tout jeune âge, François rêve de trouver des squelettes de dinosaures dans sa cour arrière. Diplômé du baccalauréat en histoire en 2009 et très bientôt de la maîtrise en histoire de l’Université de Moncton avec l’Ordre de Jacques Cartier comme sujet, l’histoire acadienne le passionne. Il travaille d’abord au Musée acadien comme guide-interprète et archiviste de collection (2009 à 2011), au Centre d’études acadiennes Anselme-Chiasson comme archiviste (2011) et présentement comme coordonnateur du patrimoine au Lieu historique national du Canada du Monument-Lefebvre depuis novembre 2011. François fait aussi partie du conseil d’administration de l’Association des musées du Nouveau-Brunswick et du conseil d’administration de la Société historique acadienne.

Marie-Claude Michaud
Depuis septembre dernier, Marie-Claude Michaud travaille à temps partiel au Musée acadien. Elle est diplômée de la maîtrise en histoire et études des femmes qu'elle a terminée à l'Université d'Ottawa en 2010. Son but est de travailler dans le domaine patrimonial, culturel et/ou muséal. Elle est passionnée de voyages et cherche toujours à planifier le prochain. Amateur de photographie et de lecture, elle nourrit également un penchant pour les mets végétariens et les cafés lattés.

Tina LeBlanc
Tina LeBlanc a complété le baccalauréat en arts visuels à l’Université de Moncton en 2004. Elle a ensuite voyagé en Europe pour quelques années où elle a été impressionnée par la diversité des programmes qui sont offerts dans les musées au Royaume-Uni. Elle a ensuite obtenu le diplôme en gestion de ressources culturelles en 2010 à l’University of Victoria. Ce programme d’étude lui a donné la chance d’être bénévole dans trois musées pendant son séjour à Victoria. Elle continue à faire des lectures indépendantes sur la muséologie et le patrimoine avant de se rendre en Angleterre cet automne pour commencer le programme Masters in Art Gallery and Museum Studies à l’University of Leeds.

L’entrée est libre et le Musée acadien sera ouvert.
Bienvenue à toutes et à tous.

Suivez cet événement sur Facebook ou via Twitter en lien avec la Journée internationale des musées, le vendredi 18 mai avec le mot-clic : #JIMMoncton.

Renseignements : 858-4088.
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La photo nous fait voir, de gauche à droite, Gaetane LeBlanc-Cormier, directrice par intérim du Centre de recherche réseau de santé Vitalité; Marc Duhamel, directeur général de l’Institut canadien de recherche en politiques et administration publiques; Sylvain Vézina, directeur du Groupe de recherche et d'innovation sur l'organisation des services de santé; Nathalie Boivin, chercheuse et présidente de la Société santé et mieux-être en français du Nouveau-Brunswick; David Levine, conférencier; Pier Bouchard, directrice du Département d’administration publique de l’Université de Moncton; Stéphane Robichaud, directeur général du Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick; et Dr Édouard Hendriks, vice-président aux Affaires médicales et académiques du Réseau de santé Horizon.
David Levine parle de la gouvernance des politiques publiques
David Levine a prononcé une conférence portant sur la gouvernance des politiques publiques, intitulée « Comment gérer un système de santé : la gestion régionale », en présence d’une trentaine de personnes au pavillon Léopold-Taillon.

Président-directeur général de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal de 2002 à 2012, agence responsable des services de santé et sociaux offerts à plus de deux millions de personnes par 47 établissements publics et 42 établissements privés, M. Levine a aussi occupé les postes de directeur général de l’Hôpital d’Ottawa, de l’Hôpital Notre-Dame à Montréal, du Centre hospitalier de Verdun et du CLSC St-Louis du Parc.

Traitant du rôle d'une autorité régionale dans le système de santé du Québec constitué en trois niveaux de gestion, M. Levine a partagé quelques pistes pour s'y retrouver parmi les diverses zones de pouvoir et d'influence au sein d’un tel système. Il a confirmé l’importance d’améliorer les services de soins de santé primaires et de miser sur la prévention afin d’encourager la prise en charge par les citoyens de leur santé. Le vieillissement de la population et la forte présence de communautés rurales au Nouveau-Brunswick exigent, selon lui, que l’on se penche sur ces questions par des projets de recherche liant universitaires et gestionnaires de la santé.

Le conférencier a examiné la gestion d'organismes multi vocationnels à emplacements multiples et certaines stratégies de réussite, ainsi que les modalités de collaboration avec le gouvernement.

M. Levine a siégé au sein de nombreuses associations, conseils et instituts dont l’Association des directeurs généraux du Québec et l’Association des hôpitaux d’enseignement du Canada qu’il a présidé. Il aussi été ministre délégué à la Santé, délégué général du Québec à New York en 1997 et conseiller au Conseil exécutif pour le ministre d’État au Développement économique de 1977 à 1980.
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Les finissants en arts visuels exposent leurs oeuvres jusqu'au 27 mai à la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen
Jusqu’au dimanche 27 mai, la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen présente l’exposition de dix finissants et finissantes du Département des arts visuels.

Alisa Arsenault, de Moncton, explore la (dé/re)construction de l’identité par l’entremise de la photographie, la vidéo, l’art audio, l’installation et des pratiques artisanales. Valérie Aucoin-Laflamme, de Péninsule/Dieppe, présente le « quotidien avec un twist » dans ses photographies. À partir de sculptures en céramique, Vanessa Bezeau, de Petit-Shippagan, aborde des questions de santé physique et environnementale. Cynthia Gagnon, de Grand-Barachois, présente en sculpture divers états psychiques de l’être humain.

Joey Robin Haché, de Bathurst/Moncton, est un musicien qui s’intéresse aussi à la peinture, à l’estampe et au dessin. En sculpture, Mario LeBlanc, de Saint-Antoine, crée « des espaces contemplatifs qui se veulent un miroir de la société actuelle ». Dans ses photographies et sculptures, Renée-Claude Marquis, d’Edmundston, s’intéresse à la nature et aux effets de l’industrialisation. Françoise Morin, de Shippagan, compose des transcriptions de partitions musicales par des formes et des couleurs.

Christine Pitre, de Bathurst, réfléchit à la société et à la marque que chacun laisse de son passage. Enfin, Geneviève Sivret, de Ste-Marie-St-Raphaël, est guidée par le principe qui veut que « l’homme est un animal social » dans ses photographies et estampes.

La Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen est située au 405, avenue de l’Université dans le pavillon Clément-Cormier au campus de Moncton. Elle est ouverte de 13 heures à 16 h 30 du mardi au vendredi et de 13 heures à 16 heures le samedi et le dimanche. L’entrée est libre.

Renseignements : 858-4088 / galrc@umoncton.ca
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Conférence de Jeanne Mance Cormier présentée à la Bibliothèque publique de Moncton
La Bibliothèque publique de Moncton invite la population à assister à une conférence du midi en compagnie de Jeanne Mance Cormier, conservatrice au Musée acadien de l’Université de Moncton, le jeudi 17 mai de midi à 13 heures. La présentation de Mme Cormier s’intitule « Les musées et leurs publics - faut-il chuchoter dans les musées?»,

Tout en demeurant des lieux de conservation, les musées réussissent aujourd’hui à attirer divers publics. Les moyens et les technologies pour y arriver varient et les publics ne cessent de jouer un rôle omniprésent dans les espaces muséaux. Ce n’est pas toujours facile pour les musées de chercher à s’autodéfinir car il faut rester à l’affût des tendances, des connaissances et des pédagogies. Alors crions haut et fort, venez au musée!

Jeanne Mance Cormier est à l’emploi du Musée acadien de l’Université de Moncton depuis 24 ans et elle occupe le poste de conservatrice depuis 20 ans. Ses intérêts professionnels s’orientent principalement en recherche de la culture matérielle, l’interprétation, la gestion muséale et l’éducation aux adultes.

Les conférences du midi ont lieu le troisième jeudi du mois. Les gens sont invités à apporter leur goûter et la bibliothèque offrira des rafraîchissements et des desserts.

Pour de plus amples renseignements, appelez au 869-6000 ou visitez la bibliothèque au 644, rue Main pendant les heures d’ouverture : le lundi, jeudi, vendredi et samedi de 10 heures à 17 heures, et le mardi et mercredi de 10 heures à 21 heures.

Pour en savoir davantage sur la Bibliothèque publique de Moncton et ses services, visitez le www.bibliothequepubliquedemoncton.ca . Vous pouvez aussi suivre la bibliothèque sur Facebook et Twitter.

Renseignements : Catherine Vienneau LeClair, au 869-6000.
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Le Théâtre Capitol est à la recherche d’artistes visuels voulant mettre une exposition sur pied
La Galerie d’art du Théâtre Capitol est à la recherche d’artistes visuels voulant mettre sur pied une exposition pendant l’année 2013. Les artistes visuels d’ici et d’ailleurs ont jusqu’au 30 juin prochain pour soumettre leur candidature. Tout comme les années passées, les artistes choisis recevront un cachet de 500 $.

Situé rue Main à Moncton, le Théâtre Capitol est d’abord et avant tout un centre des arts de la scène. Il permet cependant d’accueillir les artistes des disciplines touchant les arts visuels. La Galerie d’art du Capitol se trouve dans la partie avant du Foyer Irving du centre des arts de la scène et est devenue une aire d’exposition importante. Grâce aux nombreux spectateurs et spectatrices qui assistent aux spectacles et aux divers événements du Théâtre Capitol, les expositions bénéficient d’une excellente visibilité.

Un comité des arts visuels coordonne le choix des artistes. Les expositions sont en montre pour environ deux mois, selon les autres activités prévues au théâtre. Les artistes intéressés à exposer leurs oeuvres doivent remplir le formulaire de demande d’exposition et le remettre au Théâtre Capitol avec le portfolio avant le 30 juin. Le portfolio comprendra une courte biographie de l’artiste, y compris une liste des expositions antérieures et de celles à venir qui ont été confirmées, une description de l’exposition proposée et un minimum de dix diapositives ou photos de ses œuvres récentes avec une liste où figurent le titre des oeuvres, la technique utilisée, la taille des oeuvres et la date de réalisation.

Pour plus de renseignements ou vous procurer le formulaire de demande, visitez le site www.capitol.nb.ca et téléchargez le formulaire qui se trouve sur la page de la Galerie d’art. Vous pouvez également composer le numéro 856-4377 ou encore vous rendre au Théâtre Capitol, 811, rue Main, à Moncton.

Renseignements : 383-6711 / communications@capitol.nb.ca
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La photo nous fait voir, de gauche à droite, France Mazerolle, finissante au baccalauréat en science infirmière et gagnante du 1er prix de participation, un nouveau iPad; Dominique Pépin-Filion, chercheur institutionnel; Priscilla Revolus, finissante au baccalauréat en administration des affaires et gagnante d’un des prix de participation de 100 $; et Lynne Castonguay, secrétaire générale. Absences lors de la remise des prix : Nadine Arseneau, finissante au diplôme des sciences de la santé (prix de 100 $); Gaetane Breault, finissante au baccalauréat en science infirmière, campus de Shippagan (prix de 100 $); Sean Connely, finissant au baccalauréat ès arts multidisciplinaire, campus d’Edmundston (prix de 100 $); et Stéphanie Rakotovololona, finissante au baccalauréat en ingénierie (prix de 100 $).
Gagnantes des prix de participation à la suite de l’enquête en ligne auprès des finissants et finissantes
La participation étudiante à une première enquête en ligne auprès des finissants et finissantes de l’année universitaire 2011-2012 à l’Université de Moncton a été plus que satisfaisante. Les personnes qui participaient étaient automatiquement inscrites au tirage au sort d’un nouveau iPad et d’un des cinq prix de 100 $.

Cette enquête abordait différents thèmes de l’expérience universitaire : le cheminement dans un programme, la croissance et le développement, la satisfaction par rapport à l’expérience universitaire, le financement des études et l’endettement, et les projets après les études. Certains résultats préliminaires de l’enquête seront présentés au colloque « Comprendre nos différences pour réussir » le mercredi 6 juin à l’Université de Moncton.

Les résultats fourniront une première vue d’ensemble des réalités étudiantes à l’Université de Moncton. Ils pourront également être comparés à ceux d’autres universités canadiennes similaires. En effet, plus d’une trentaine d’universités canadiennes participent à ce sondage annuel qui identifie les tendances et les changements affectant les étudiants et étudiantes au Canada.

Si vous avez des questions relatives à cette enquête, il faut communiquer avec Dominique Pépin-Filion, chercheur institutionnel, secrétariat général, à l’adresse dominique.pepin-filion@umoncton.ca ou par téléphone au 858-4696.
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Alex Martin
Alex Martin, le millionnaire de la simulation boursière
Alex Martin, étudiant ayant terminé sa première année en administration des affaires au campus d’Edmundston, a réalisé un exploit hors de l’ordinaire lors du dernier concours boursier UMCE-CCNB en amassant un profit de plus d’un million de dollars.

Le jeune homme d’Edmundston a accumulé 1 339 053 $ sur une mise initiale de 200 000 $, soit un profit de 1 139 053 $. Dommage qu’il s’agit de sommes fictives… Les gains qu’il a réalisés sont du jamais vu depuis l’instauration de ce concours par le Secteur administration des affaires du campus d’Edmundston depuis une quinzaine d’années.

Alex attribue sa bonne fortune à des placements soigneusement réfléchis, notamment dans le secteur des technologies. Il a parié gros sur des entreprises qui ont connu des mois très lucratifs comme Google, Apple, Priceline.com, IBM, et même dans le secteur pétrolier (Exxon).

Le concours s’étalait sur huit semaines, du 13 février au 6 avril. Alex reconnait que son parcours n’a pas été facile au début.
« Mes placements étaient beaucoup trop diversifiés au début, dit-il. J’ai perdu plusieurs dizaines de milliers de dollars. Mais je me suis vite ressaisi avec la compagnie Apple dont le retour sur les options de l’action pouvait fluctuer entre 400 % et 600 %. J’ai même gagné jusqu’à 600 000 $ en une seule journée. »

L’investisseur en herbe a eu la piqure de la bourse l’an dernier lors de sa dernière année au secondaire à la Cité des jeunes A.-M.-Sormany d’Edmundston. Car le Secteur administration des affaires du campus d’Edmundston organise le Concours boursier UMCE-Caisses populaires acadiennes pour l’ensemble des écoles secondaires du district scolaire 3 depuis quelques années déjà. L’activité a pris naissance dans les écoles secondaires du Nord-Ouest en 2005. Depuis, plus de 2 000 élèves ont été initiés. Les champions pouvaient totaliser des gains d’au plus 100 000 $ mais jamais supérieurs à un million de dollars.

L’intérêt d’Alex Martin pour la bourse n’a rien d’héréditaire. « Ma mère est infirmière, mon père travaille pour le Service des loisirs et de la culture d’Edmundston et ma sœur ainée est technicienne en pharmacie », ajoute-t-il.

Cette passion lui est venue tout bonnement. « J’en mange. Pendant le concours, je surveillais les marchés jusqu’à deux heures par jour, que ce soit dans ma chambre et même… pendant les cours! »
Adepte d’à peu près tous les sports individuels, Alex affectionne particulièrement la course à pied. Il aimerait d’ailleurs prendre part au Marathon des Deux Rives SSQ (Lévis-Québec) à la fin aout. Il a également fait sa marque avec les Républicains de la CDJ au hockey.

Il rêve d’une carrière comme courtier ou conseiller financer dans les banques même s’il n’a pas encore suivi ses premiers cours en finance au campus d’Edmundston. « J’ai pris les devants en empruntant un livre portant sur la finance du chef du Secteur administration des affaires, François Boudreau ».

Alex Martin tentera peut-être sa chance cet été avec des investissements réels. « Il se peut que je mise la somme de 1 000 $. Mais je vais évidemment faire très attention », conclut-il.
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Cette photo a été prise lors de l’activité de yoga qui a regroupé une trentaine de membres du personnel.
Une marche autour du campus de Moncton
Pour maintenir une vie saine et active, le Comité de mieux-être universitaire vous invite à participer à une marche active autour du campus de Moncton, le mercredi 23 mai de 12 h 05 à 12 h 45.

Le départ se fera près de l’entrée du Ceps Louis-J.-Robichaud. On vous invite à trouver un collègue afin de rendre cette activité encore plus intéressante.

Renseignements ou suggestions : 858-4382.
Pour plus de renseignements, cliquez sur ce lien.

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Louis Doucet, directeur du Service des loisirs socioculturels au campus de Moncton.
Coup de cœur francophone remporte le prix ESTim 2012 dans la catégorie Arts et culture
La Chambre de commerce de l’Est de Montréal a dévoilé les lauréats de la 24e édition du Concours des prix ESTim, en présence de 400 invités issus de différents secteurs de la communauté d’affaires de la grande région de Montréal.

Lors de ce gala qui souligne l’excellence des entreprises du territoire de l’Est de Montréal, Coup de coeur francophone s’est vu décerner le Prix ESTim 2012 dans la catégorie Arts et culture. « Nous n’en sommes pas peu fiers », soulignait son directeur Alain Chartrand en recevant cette distinction au nom de l’organisation.

Unique en son genre, Coup de coeur francophone s’est développé de manière audacieuse et horizontale. Toujours fidèle au quartier Hochelaga‐Maisonneuve qui l’a vu naître il y a 25 ans, le festival a su prendre le large pour faire naviguer la chanson au fil des courants de la francophonie canadienne. Chaque année en novembre, Coup de coeur francophone présente 200 spectacles dans 36 villes d’un océan à l’autre et à l’autre.

Cofondateur du Coup de cœur francophone en 1992 avec la Maison de la culture Maisonneuve de Montréal, le Service des loisirs socioculturels de l'Université de Moncton, campus de Moncton, s’estime heureux et satisfait du cheminement de ce grand projet pancanadien.

« Trois ans après ce partenariat et constatant les retombées plutôt favorables, Coup de cœur est allé à la rencontre des communautés francophones grâce à la création en 1995 d’un Réseau pancanadien qui réunit aujourd’hui dix partenaires et qui présente chaque automne 200 spectacles d’artistes francophones d’un océan à l’autre, rappelle Louis Doucet, directeur du Service des loisirs socioculturels. Coup de cœur offre une vitrine à la création francophone et facilite la circulation des artistes dont plusieurs sont issus de communautés francophones en situation minoritaire. »

Coup de cœur francophone défie les distances et réunit sous un même étendard l’ensemble des communautés francophones canadiennes. Il permet aux communautés d’avoir accès à une programmation diversifiée qui fait une large place aux nouvelles tendances. Pour les artistes, cela signifie une occasion exceptionnelle d’évoluer devant de nouveaux publics.

Projet rassembleur dorénavant inscrit comme un moment fort de la chanson au pays, il participe à briser l’isolement des communautés francophones. Favoriser la création, la diffusion et la promotion de la chanson francophone sur l’ensemble du territoire canadien est en soi un acte signifiant qui participe à la valorisation et à la célébration de la langue française. Dans le contexte de la création du Coup de cœur et de son développement auprès des communautés francophones en situation minoritaire, c’est également un acte de foi et de solidarité.

Voici ce qu’en disait Alain Chartrand, directeur général du Coup de cœur francophone, de l’impact de la chanson sur le rayonnement de la langue française dans un texte publié dans la revue Chansons en 1996 : « Tel un caméléon sur une jupe écossaise, la chanson adopte tous nos motifs. Elle porte nos couleurs et nos signes distinctifs. Quel que soit l’âge, la classe sociale ou la couleur des cheveux, tous y sont abonnés. Art populaire par excellence, elle nous ressemble et nous rassemble. À la manière d’un étendard coloré, elle signale haut et fort la présence d’un trésor commun : la langue française. Et l’air de rien, elle excelle comme gardienne de trésor. J’aime la chanson. Et si je m’intéresse à elle, c’est bien parce qu’elle s’intéresse à moi et à nous. »

Le Service des loisirs socioculturels du campus de Moncton en sera à sa 21e édition cette année.

Renseignements : 858-3714 ou 3712 / louis.doucet@umoncton.ca
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La photo nous fait voir, de gauche à droite, Roxane Baldwin, Kevin Lagacé, Philippe McGraw, Rémi Pinet et Nadia Guignard.
Des stagiaires en science infirmière aident à « libérer les couleurs! »
Dans le cadre d’un stage en santé communautaire, un groupe de stagiaires de 3e année inscrit au baccalauréat en science infirmière a travaillé en partenariat avec la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick (FJFNB).

Ce partenariat avait pour but de concevoir et d’animer des activités dans les écoles secondaires du nord-est du Nouveau-Brunswick afin de sensibiliser et de renseigner les élèves en regard de la diversité sexuelle. Le thème de la diversité sexuelle avait été identifié comme prioritaire par les jeunes participants au colloque de la FJFNB en octobre 2011.

La FJFNB a donc travaillé pour mettre en place une campagne, intitulée « Libérons les couleurs! », afin de répondre aux besoins exprimés par ses membres. Pour le groupe de stagiaires en science infirmière, la participation à cette campagne représente un défi stimulant. Ce n’est pas tous les jours qu’un tel groupe a la chance de s’associer à une campagne provinciale.

Avec la collaboration des écoles secondaires, les stagiaires ont ainsi pu visiter les élèves à Bathurst, Shippagan et Néguac et la participation aux activités a été excellente. Les jeunes ont posé des questions, ont discuté et se sont exprimés sur le sujet et remettent en question les préjugés et stéréotypes qui sont véhiculés dans leurs milieux.

Nathalie Boivin et Geneviève Brideau remercient la FJFNB pour ce partenariat ainsi que le personnel, les enseignants et les élèves pour leur participation.
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« Ici, Chez soi », un documentaire Web de l’ONF portant sur la maladie mentale et l’itinérance
Vous croisez des sans-abri tous les jours, mais les voyez-vous vraiment? Cinq villes canadiennes, cinq cinéastes, une quarantaine de courts métrages mis en ligne d’ici l’été 2013 pour suivre en temps réel des gens qui participent à la plus importante étude au monde portant sur la santé mentale et l’itinérance : voilà ce que propose l’Office national du film du Canada avec « Ici, Chez soi ».

Lancé le 15 mai sur onf.ca/icichezsoi, ce documentaire Web pancanadien en français et en anglais est tourné à Moncton, Montréal, Toronto, Winnipeg et Vancouver. L’oeuvre se penche sur cette réalité en suivant certains participants à l’étude Chez soi, pilotée par la Commission de la santé mentale du Canada, ainsi que les professionnels de la santé qui les soutiennent. Les cinéastes du documentaire Web « Ici, Chez soi » observent l’approche priorité au logement, qui affirme que les personnes itinérantes se rétabliront mieux si on leur offre un logement sécuritaire bien à elles et des services de soutien. Quels sont les effets sociaux, humains et financiers découlant du fait de donner un toit et des services à des personnes atteintes de troubles mentaux vivant dans l’itinérance?

Des 150 000 à 300 000 personnes itinérantes au Canada, plus du cinquième sont aux prises avec la maladie mentale
Plusieurs questions seront soulevées telles que le logement, l’emploi, les relations interpersonnelles, la toxicomanie et la maladie mentale, alimentant la réflexion du public sur ces importantes problématiques et le confrontant même à certains préjugés. Ce documentaire Web laisse avant tout s’exprimer ceux et celles qui permettent à la caméra d’entrer dans leur quotidien. « Ici, Chez soi » est produit à l’ONF par Hugues Sweeney, avec la participation de la Commission.

Le documentaire Web comprend un portrait pour chacune des villes et un blogue. Une page Facebook bilingue consacrée à « Ici, Chez soi » permettra aussi aux utilisateurs de continuer à suivre les mises en ligne des films et des articles après leur visite initiale. Privilégiant depuis toujours les œuvres porteuses d’un engagement social authentique, ce n’est pas la première fois que l’ONF se préoccupe de santé mentale dans ses productions, une approche renouvelée ces dernières années sur le Web.

À Moncton, ville en pleine expansion au cœur d’une région agricole, les chercheurs explorent le phénomène de l’itinérance en milieu rural et semi-urbain, suivis par la réalisatrice Louiselle Noël.

Chaque année, un pour cent des 130 000 habitants utilisent les rares services pour sans-abri de l’agglomération. Le récent film de la cinéaste, « Ça tourne dans ma tête » (ONF, 2010), portait sur la maladie mentale chez les enfants.

Renseignements : n.viau@onf.ca / l.robert@onf.ca
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