Femmes et toxicomanie : Mieux comprendre le rôle que joue la société
Résumé du webinaire :
Ce webinaire a pour objectif de reconnaître l’influence de la société sur le développement, l’expérience et les conséquences de la toxicomanie chez les femmes. La pertinence de s’attarder spécifiquement à la toxicomanie chez les femmes découle du fait qu’à ce jour, les filles et les garçons continuent d’être socialisés différemment, souvent selon des visions stéréotypées du genre, ce qui teinte par la suite toutes leurs expériences, incluant celles de la consommation et de la toxicomanie.
De plus, il est essentiel de tenir compte de la réalité particulière des femmes qui diffère selon l’intersection de leurs identités (orientation sexuelle, identité de genre, appartenance ethnoculturelle, etc.).
Jusqu’au début des années 1980, on parlait peu de toxicomanie chez les femmes, en recherche, comme dans le discours public. Or, les influences et perceptions sociales auxquelles elles sont soumises teintent à la fois le développement, l’évolution et le traitement de la toxicomanie chez les femmes.
Une connaissance approndie de ces enjeux est donc cruciale à une meilleure prévention de cette problématique, ainsi qu’à une intervention plus efficace auprès des femmes qui la vivent.
Objectifs du webinaire :
- Reconnaître la spécifité de la toxicomanie chez les femmes.
- Comprendre l’impact de la société sur le développement et les conséquences de la toxicomanie chez les femmes.
- Comprendre l’influence des normes sociales et des stéréotypes de genre sur la perception sociale de la toxicomanie des femmes.
Public :
Étudiants de psychologie clinique, de travail social, de sociologie et de toxicomanies
Conférencière-Conférencier:
Sylvie Morin est l’autrice du cours TSTX 4940 Femmes et toxicomanie à l’École de travail social de l’Université de Moncton, ainsi que professeure agrégée de psychologie à l’Université de Moncton, campus d’Edmundston. Ses travaux de recherche portent notamment sur la santé des femmes, le féminisme, la violence à caractère sexuel, le consentement, les représentations sociales et la résilience. Elle a agit comme responsable de dossier pour la section sur les femmes et le féminisme dans l’ouvrage collectif État de l’Acadie. Elle est actuellement présidente de la Fondation Escale MadaVic, ainsi que de Famille et Petite enfance Nord-Ouest. Elle est, entre autres, membre du comité aviseur du Centre d’aide en violence sexuelle – L’Éclipse, du comité Égalité UMCE et du Groupe de travail pour une culture du consentement de l’Université de Moncton. De 2012 à 2016, elle a assuré la présidence du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick.