Les bibliothèques universitaires s’adaptent aux besoins de ses usagers à travers la gestion efficace de leurs ressources (documentaires, technologiques, financières, humaines), mais la gestion des espaces constitue toujours un défi. Dans les espaces de la bibliothèque, il faut concilier des besoins très différents : besoin de silence pour l’étude et la concentration, besoin d’espaces pour le travail de groupe, espaces pour les collections et la technologie, etc.
Ce projet vise à comprendre les préférences d’utilisation des espaces par les usagers de la Bibliothèque Champlain, à travers l’application d’une méthode d’observation utilisée dans les bibliothèques (« Visual traffic sweeps » ou balayages visuels de trafic) et à l’aide d’un logiciel de traitement de données géospatiales (ArcGIS). La cartographie que ce projet produira aura fort probablement un impact positif dans la gestion des espaces et des ressources financières de la bibliothèque.
Dans la foulée des impératifs de confinement et de distanciation physique, la solution technologique est devenue un passage obligé. L’urgence de cette situation soulève, à l’évidence, des défis de toutes sortes sur les plans pédagogiques et institutionnels. Notre propos portera sur l’expérience de transition entre le modèle d’enseignement en présentiel vers celui de l’enseignement à distance en mode synchrone à travers la plateforme Adobe Connect. C’est à partir d’un regard porté sur notre pratique de formation à la recherche qualitative que nous chercherons à expliciter les aspects de continuité et de rupture dans l’expérience d’enseignement-apprentissage. Nous nous appuierons sur des descriptions didactiques triangulées avec des modèles théoriques et avec les propos issus des étudiantes et étudiants qui en ont fait l’expérience. Nous examinerons spécifiquement une telle expérience de transition en fonction de sept principes pédagogiques découlant de la pédagogie de projet : 1) les fonctions du cadre pédagogique; 2) le rapport aux connaissances préalables; 3) le parcours réflexif; 4) la confrontation avec la réalité; 5) le croisement des connaissances et des compétences; 6) la communauté d’apprenantes et d’apprenants; et 7) les formes de l’encadrement.
L’objectif de cette table ronde est de discuter de l’intégration de la Conception universelle de l’apprentissage (CUA) en milieu universitaire et de l’importance des pratiques pédagogiques. Une table ronde peut être organisée sous diverses formes. Celle-ci commencera par une courte présentation d’une dizaine de minutes lors de laquelle nous expliquerons notre projet de recherche sur la CUA en milieu universitaire, en plus d’exposer les intérêts de recherche de chacune et chacun par rapport à la CUA. Brièvement, nous toucherons la plateforme LMS-CLIC (Chantal Bouchard), les besoins des étudiantes et étudiants (Monica Lanteigne), la CUA dans le cadre des mesures d'accommodements en milieu universitaire (Stefanie Renée LeBlanc) et l’évaluation formative basée sur l’interactivité pour améliorer les environnements d’enseignement et d’apprentissage (Horia-Daniel Iancu). S’ensuivra une brève période de questions. Ce plan ainsi conçu nous permet d’assurer une mise en contexte et de favoriser l’échange autant entre les participantes et participants qu’avec les assistantes et assistants au mini-colloque.
La Faculté d'ingénierie exige que les étudiantes et étudiants réfléchissent sur la contribution de chacune des personnes dans leurs travaux d’équipes. Les professeures et professeurs responsables fournissent des formulaires d'autoévaluation d'équipe pour leur permettre de structurer leur critique constructive et de développer leur capacité de donner une rétroaction utile à leurs collègues de classe pour améliorer la finalité des projets en équipe.
Ce projet étudie les rétroactions fournies et leur évolution lors de l’avancement des étudiantes et étudiants de première année jusqu’en cinquième année universitaire. Ces rétroactions seront mises en contexte par rapport à des résultats de projets d’équipe d’envergure.
Le projet a reçu l’approbation du comité d’éthique en recherche. Le développement des capacités de travailler en équipe fait partie des Qualités Requises selon le Bureau d’agrément de programmes de génie (BCAPG, QR6 : Travail individuel et en équipe). Puisque le BCAPG vise l’amélioration continue dans l’agrément, cette recherche vise une quantification des bénéfices et une amélioration de l’encadrement de l’autoévaluation pour bonifier ces bénéfices en plus de partager les succès et échecs avec les collègues d’autres facultés et d’autres programmes.
Kahoot! est une plate-forme d'apprentissage interactif utilisée comme technologie éducative dans plusieurs institutions de formation. Cet outil merveilleux a été découvert lors d’une présentation par un gagnant du Prix 3M en enseignement dans le cadre de la conférence annuelle de la SAPES à Sherbrooke en juin 2018. Venez voir comment cet outil, avec sa fonction « quiz », peut vous aider 1) en début de cours pour faire un retour sur les connaissances acquises au dernier cours, 2) en fin de cours pour faire une récapitulation sur le contenu livré ce jour-là, et 3) à la fin d’une session pour réaliser la révision à l’examen. Avec la fonction « sondage », vous pourriez effectuer une évaluation formative du déroulement du cours, 2) savoir comment ça va avec vos étudiantes et étudiants à n’importe quel moment, ou même 3) faciliter un débat touchant un sujet d’actualité. Avec l’enseignement à distance prévu pour la session d’automne 2020, cela pourrait être un outil intéressant pour vous aider à augmenter le niveau d’engagement de vos étudiantes et étudiants en leur offrant régulièrement des activités interactives. Cette présentation vous montrera comment l’outil fonctionne et vous donnera l’occasion de vivre une expérience étudiante où on utilise un Kahoot. Devenez « Kapoté » de Kahoot!
La formation de futures professionnelles et futurs professionnels selon l’approche par compétences a acquis une grande popularité au cours des dernières années. Il est donc de mise d’y proposer un concept, c’est-à-dire la formation professionnelle selon une approche par compétences, ci-après la FPAPC. La conceptualisation comporte trois thèmes : la proposition d’une définition, l’acte pédagogique et les défis de la FPAPC.
Le premier thème est celui de proposer une définition pour la FPAPC. Le cheminement ayant mené à une formulation nous permet de constater qu’une polysémie entoure la définition du concept de compétences et le situe, ainsi que la FPAPC, dans un milieu qui continue de nécessiter des recherches. Quant au deuxième thème, soit celui de l’acte pédagogique, les trois dimensions qui le constituent, soit la planification, l’intervention et l’évaluation, ont été considérées. La dernière thématique, les défis de la FPAPC, trouve sa place compte tenu de la polysémie du concept de compétences, des incompréhensions et des difficultés qui touchent les compétences, l’approche par compétences et, par le fait même, la formation professionnelle.
Depuis bon nombre d’années, les établissements postsecondaires développent des accords d’échanges internationaux. Dans un esprit de réciprocité pour la plupart, ces échanges promeuvent la mobilité internationale autant des étudiantes et étudiants que des professeures-chercheures et professeurs-chercheurs. Bien qu’un investissement considérable de temps, d’énergie et de financement est voué à ces accords, le taux de participation à ces échanges reste faible (Bowness, 2017; de Wit et Leask, 2015). Une alternative, l’internationalisation des curriculums, se présente donc comme une solution à exploiter, en dépit du fait qu’elle reçoive moins d’attention et de support que la première (Beelen and Jones, 2015; de Wit et Leask, 2015).
D’un point de vue socio-pédagogique, l’internationalisation des établissements postsecondaires tout comme l’internationalisation des curriculums visent, entre autres, le développement de la compétence interculturelle chez les étudiantes et étudiants. D’un point de vue linguistique, la compétence interculturelle permet aux apprenantes et apprenants d’une langue seconde ou étrangère de devenir des locuteurs interculturels (Institute Cervantes, 2007). La présente communication a pour but d’exposer les implications théoriques et les défis pratiques de l’internationalisation des curriculums dans les cours et manuels d’espagnol langue seconde et étrangère, laquelle vient à la rescousse pour contrer le manque de représentativité des variantes de l’espagnol hispano-américain dans lesdits cours et manuels (Potvin, 2020, 2018).