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Université de Moncton, campus de Shippagan
Impact du Campus
Un campus en milieu rural :
une richesse insoupçonnée
Réalise-ton vraiment les retombées sociales et
économiques que peut avoir un campus dans son milieu?
L’exemple du campus de Shippagan de l’Université de
Moncton (UMCS) est probant.
Sur le plan strictement économique, l’UMCS compte
97 employés à temps plein et 40 autres à temps partiel
pour une masse salariale de 7,5 millions de dollars
par année. Son budget de fonctionnement annuel de
plus de 11 millions de dollars produit des retombées
économiques estimées à 22 millions de dollars par année
et procure 75 emplois indirects dans la région.
Le demi-million de dollars investi en 2012-2013 dans la
recherche-développement-création sous forme de crédits
de dégrèvement et de subventions de recherche se traduit
par des résultats concrets dans des domaines aussi variés
que le développement de nouveaux matériaux de pointe,
l’écologie des écosystèmes côtiers, les interactions
humain-système, la conception de nouvelles moulées
pour les poissons, etc.
Les activités de recherche du Campus agissent ou agiront
à court, moyen et long termes sur notre qualité de vie et
sur le développement économique de notre milieu.
Que dire de ses retombées
sociales? À titre d’exemple,
quelques publications de
membres du personnel
permettent de mieux
apprécier notre héritage :
(
L’Académie Sainte-
Famille de Tracadie
1912-2012
par les
professeurs Florence
Ott et Nicolas Landry
en aout 2012,
Histoire
de l’enseignement
universitaire à
Shippagan
par le
professeur Nicolas
Landry en octobre 2012 et
Shippagan c’est tout simplement l’Acadie
par Patrice-
Éloi Mallet en juillet 2012); notre société : (
La peur de
vieillir, un pas vers l’euthanasie
du professeur Valois
Robichaud en 2011); et à faire avancer les connaissances
(
Speech processing and soft computing
du professeur
Sid-Ahmed Selouani en 2011 et
Agir dans l’incrédulité:
Investir des chemins de liberté pour inventer un lieu
pédagogique
par le professeur Yves de Champlain en
2010).
Sur le plan des retombées culturelles, nous n’avons qu’à
regarder le partenariat entre le Campus et le Salon du
livre de la Péninsule acadienne qui se traduit par une
grande disponibilité de ressources humaines, matérielles
et physiques.
Avec ses 3 000 diplômés et plus, le campus de
Shippagan fut le prélude à de belles carrières. Plusieurs
professionnels de la santé qui pratiquent dans la région
(médecins, dentistes, physiothérapeutes, infirmiers, etc.)
sont passés par notre campus tout comme Jean-François
Breau, artiste bien connu, et d’Aldéa Landry, avocate et
femme d’affaires accomplie.
Regardons maintenant encore plus près de nous. La
provenance de notre clientèle étudiante s’est transformée
au fil des ans.
Sébastien Plante, professeur-chercheur responsable du
laboratoire de physiologie et de nutrition des organismes
aquatiques (PHENORA).
(suite en page 2)