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Sur la route
Florence Ott et Philippe
Basque invités par les
Ursulines de Québec
Les professeurs Nicolas Landry et Florence Ott de
l’Université de Moncton, campus de Shippagan, ainsi
que Philippe Basque, l’historien du Village historique
acadien, ont donné deux conférences dans le cadre du
groupe de recherche en patrimoine religieux acadien en
septembre 2011, à Québec, lors du 78
e
Congrès de la
Société canadienne d’histoire de l’Église catholique.
Près de 200 congressistes participaient à l’évènement,
notamment des membres de communautés religieuses
qui ont manifesté un profond intérêt pour les
projets de travaux de mise en valeur du patrimoine
religieux acadien ainsi que pour la préparation de
la commémoration du centenaire de l’Académie
Sainte-Famille de Tracadie. Un livre sur l’œuvre
d’enseignement des hospitalières de Saint-Joseph est
prévu pour 2012.
Ce congrès a aussi été l’occasion d’échanges fructueux.
Florence Ott et Philippe Basque ont donc prolongé leur
séjour ayant été invités par les Ursulines de Québec
à découvrir l’imposant monastère du Vieux-Québec
qui vient d’être classé monument historique et qui se
trouve ainsi inscrit au registre des biens culturels du
Québec, comme l’avait été auparavant les propriétés
conventuelles des Augustines et des Messieurs du
Séminaire de Québec. De ce fait, le gouvernement
québécois vient de protéger l’ensemble du patrimoine
des communautés fondatrices de la Nouvelle-France
situé dans l’arrondissement historique du Vieux-Québec.
Suite à cette visite, les comparaisons avec l’Acadie n’ont
pas manqué. Le groupe de recherche a pu constater le
long travail qui lui restait à accomplir pour sauvegarder
ce patrimoine religieux. Là aussi, il y a urgence, car
les communautés religieuses vieillissent, la moyenne
d’âge atteignant maintenant 80 ans. Outre la nécessité
d’inventorier et de prendre des mesures de protection
du patrimoine bâti, il y a tout le patrimoine immatériel à
sauvegarder. Il faut recueillir rapidement cette mémoire
d’un passé riche et encore à découvrir, car il s’éteint
inexorablement.
Merci aux Ursulines, aux sœurs Rita Michaud, Gabrielle
Noël et Rita Gagnon de nous avoir consacré un
moment de leur vie si occupée et de nous faire prendre
conscience que nous avons un devoir de conservation de
la mémoire touchant le patrimoine.
Philipe Basque et Florence Ott avec sœur Rita Michaud,
supérieure des Ursulines de Québec et ancienne de l’Université de
Moncton, dans l’ancien parloir des Ursulines.