Bulletin de l'alUMni - page 33

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« Mis à part le fait que j’ai toujours
préféré vivre dans de petits centres, c’est la
gentillesse et la chaleur de gens qui m’ont
convaincu de m’établir dans la région.
Je trouve qu’il est plus facile de se tailler
une place ici, de changer la donne »,
affirme Meher.
Après avoir terminé une licence
fondamentale en géologie et biologie à
l’Université de Carthage, le jeune homme
veut poursuivre ses études aux cycles
supérieurs et se met à explorer les options
qui s’offrent à lui.
« C’est un de mes cousins qui vit à
Moncton, et qui est également un diplômé
de l’Université de Moncton, qui m’a
persuadé que l’institution était une bonne
destination pour moi. »
Ayant grandi à Bizerte, une ville côtière
du nord de la Tunisie, Meher avait alors
développé un grand intérêt pour tout ce qui
touche les sciences de la mer et du littoral.
« Le programme d’études en gestion
intégrée des zones côtières, offert au campus
de Shippagan, m’a tout de suite interpellé. »
Meher souligne qu’il s’était bien préparé
à sa venue dans la Péninsule acadienne et
qu’il avait effectué beaucoup de recherches
sur la région. « J’avais parcouru toutes les
rues de Shippagan sur
Google Street
et je
connaissais la ville par cœur », dit-il en
riant. Il a tout de même été marqué
par la grande hospitalité des gens.
« Quelques heures après mon arrivée au
campus de Shippagan, j’avais reçu une
invitation pour passer les fêtes avec la
famille Thibodeau. Cela m’a beaucoup
touché et j’en garde un précieux souvenir. »
Il a également adoré son séjour au
campus de Moncton et ses études de
maîtrise en environnement où il a fait une
thèse sur la cartographie de l’énergie solaire
en Tunisie et au Nouveau-Brunswick.
« J’ai beaucoup apprécié le côté convivial
et chaleureux et la proximité avec les
professeurs du programme. D’ailleurs,
je suis toujours en contact avec certains
d’entre eux. C’est vraiment un climat
formidable favorisant un apprentissage
rigoureux et qui prépare bien pour le
marché du travail. »
Meher s’estime très chanceux d’avoir pu
prendre part à de nombreux projets de
recherche, menés par ses professeurs, tout
au long de son programme de maîtrise.
« C’est un réel avantage de pouvoir
participer à des projets de recherche et cela
m’a permis d’acquérir des compétences qui
me sont très utiles aujourd’hui. »
Une fois son diplôme de deuxième cycle
en main, il a occupé différents emplois,
dont assistant de recherche en études de
l’environnement, chercheur en géomatique,
cartographe, géomaticien et analyste
programmeur.
Il y a plus d’un an, Meher s’est joint au
Groupe RegéNord Inc., une entreprise
qui se spécialise dans l’étude et la gestion
des ressources naturelles, et qui a ouvert
de nouveaux bureaux à Shippagan. Il
est géomaticien - cartographe et il est
responsable des projets environnementaux.
Il a la chance de collaborer avec une variété
d’intervenants, dont l’Institut de recherche
sur les zones côtières.
Cet été, pour la première fois en quatre ans,
il est retourné rendre visite à sa famille en
Tunisie.
PLEINS FEUX
PLEINS FEUX
Lorsqu’en décembre 2011 Meher Chelbi a quitté sa Tunisie natale pour débarquer à
Shippagan, il était bien loin de se douter que six ans plus tard il y serait toujours.
Il se considère aujourd’hui un Acadien d’adoption.
Meher
Chelbi
»
Maîtrise en études
de l’environnement
2014
«  J’ai beaucoup
apprécié le côté
convivial et chaleureux
et la proximité avec
les professeurs du
programme. »
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