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Mercredi 31 Mars 2010

Mercredi 31 Mars 2010

GRIOSS-CNFS/IAPC-Moncton : le bien-être des enfants chez les Premières nations au Nouveau-Brunswick


La photo nous fait voir, de gauche à droite, 1re rangée : Jenny Robinson, coordonnatrice des projets en gestion des services de santé; Jean-Bernard Lafontaine, trésorier de l'Institut canadien d'administration publique du Canada (groupe de Moncton); Bernard Richard, ombudsman et défenseur des enfants et de la jeunesse du Nouveau-Brunswick; et Pier Bouchard, chercheuse responsable du volet gouvernance, gestion et planification des ressources professionnelles du GRIOSS-CNFS et vice-présidente de l'IAPC-Moncton; 2e rangée : Mylène Savoie, étudiante à la maîtrise en administration publique et conseillère au comité exécutif de l'IAPC-Moncton; Jacques Laprise, vice-président de l'IAPC-Moncton; Sylvain Vézina, directeur du GRIOSS-CNFS; et Mai Savoie, coordonnatrice régionale du CNFS - volet Université de Moncton.


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Le Groupe de recherche et d'innovation sur l'organisation des services de santé - CNFS et le groupe de Moncton de l'Institut canadien d'administration publique ont organisé au Campus de Moncton un déjeuner-causerie en compagnie de Bernard Richard qui a prononcé une conférence, intitulée Main dans la main : le bien-être des enfants chez les Premières nations au Nouveau-Brunswick, en présence d'une quarantaine de personnes, des étudiants, professeurs de diverses disciplines, gestionnaires de divers secteurs d'activité, chercheurs et professionnels.



M. Richard est avocat et travailleur social de formation et il occupe présentement le poste d'ombudsman et de défenseur des enfants et de la jeunesse du Nouveau-Brunswick.



L'automne dernier, le Bureau du défenseur des enfants et de la jeunesse a engagé un dialogue et a mobilisé les communautés des Premières nations pour identifier des améliorations qui pourraient être apportées en matière de prestation de services et pour s'assurer que les enfants autochtones reçoivent des services efficaces.



Lors du déjeuner-causerie, M. Richard a présenté les conclusions de son enquête. Il soutient qu'il est important d'élaborer des plans stratégiques pour améliorer les services de bien-être offerts aux enfants et aider les communautés à recouvrer leur santé et leur dynamisme. Il a mis en évidence les différences significatives qui existent entre les enfants des Premières nations et les autres enfants de la province sur le plan du mieux-être et de la santé : les enfants autochtones sont plus à risque de connaître des problèmes chroniques de santé; les taux d'obésité sont quatre fois plus élevés par rapport à la moyenne nationale; et le nombre de personnes atteintes du syndrome de l'alcoolisme foetal est environ 20 fois plus élevé par rapport à la moyenne nationale.



À cela s'ajoute de nombreux problèmes sociaux dont la violence familiale, les agressions sexuelles, l'inceste, le taux de décrochage scolaire ou encore la pauvreté. Aussi, il apparaît que pour ces communautés, les taux d'incarcération sont nettement plus élevés. Ainsi, bien qu'en 2006 les membres des Premières nations représentent seulement 2 pour cent de la population du Nouveau-Brunswick, il semble que le pourcentage de prévenus de sexe masculin pour ces communautés était de 13 pour cent et de 20 pour cent pour le sexe féminin.



M. Richard a formulé de nombreuses recommandations dont voici quelques exemples : faire la promotion d'un nouveau modèle de gouvernance qui permettrait de coordonner et de rationaliser (fusionner 11 agences pour en créer seulement trois, création d'un Bureau de services d'aide à l'enfance et à la famille); offrir de manière uniforme des services de qualité dans les collectivités; objectif de faire passer sur une période de cinq ans le pourcentage de travailleurs sociaux des services à l'enfance et à la famille de 42 à 60 pour cent; concevoir des projets de sensibilisation aux perspectives autochtones dans le cadre des programmes de baccalauréat en travail social, en droit et dans plusieurs autres disciplines; développer un programme de formation des jeunes leaders autochtones qui mettrait l'accent sur la promotion et la préservation de la langue et de la culture, sur le dialogue interculturel et sur la participation à la vie communautaire; établir un mécanisme qui favoriserait un dialogue permanent avec les Mi'kmaq et Malécites à Dialogue NB; et mettre sur pied un Fonds d'avenir des enfants des Premières nations dont la mission serait de soutenir l'élaboration d'activités récréatives, sportives et culturelles ainsi que la formation de leaders.



Bernard Richard soutient qu'il y a une nécessité d'offrir des chances égales aux enfants et communautés des Premières nations. Cela représente l'un des principaux défis à relever au Canada et le Nouveau-Brunswick doit saisir l'occasion pour devenir un chef de file dans ce domaine.



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