Diversité culturelle et droit des minorités - Une histoire de développement durable

Serge Rousselle, professeur à la Faculté de droit de l’Université de Moncton, prononcera la 10e Conférence de la FESR, intitulée La diversité culturelle et le droit des minorités : une histoire de développement durable, le jeudi 22 mars à 15 heures dans la salle A-231 du pavillon Jeanne-de-Valois au Campus de Moncton.

Le 18 mars prochain, la Convention internationale sur la diversité culturelle de l'UNESCO entrera en vigueur. Un grand nombre de colloques, forums de discussion et réunions d'experts ont mené à cette convention et ont conclu que, dans le respect des droits de la personne, la diversité culturelle est indispensable pour préserver le patrimoine des générations futures, tout comme la biodiversité est essentielle à la survie de nos écosystèmes naturels.

Or, dans l'optique de nos indispensables écosystèmes culturels, le professeur Rousselle analysera les décisions de la Cour suprême du Canada au sujet des droits constitutionnels des minorités de langues officielles et des peuples autochtones pour découvrir la justification donnée à leur existence, ainsi que l'approche et les moyens préconisés par lesquels les pouvoirs publics d'ici, voire d'ailleurs, peuvent, dans la pratique et aux yeux du plus haut tribunal du pays, concrétiser le développement durable des cultures en cause et favoriser pleinement la richesse que constitue la diversité culturelle.

Serge Rousselle est professeur à la Faculté de droit de l'Université de Moncton depuis 1992. Il en a été le doyen de 2000 à 2004. Il possède le baccalauréat en science politique et celui en droit de l'Université d'Ottawa, la maîtrise en droit de l'Université Cambridge et le doctorat en droit de l'Université McGill.

Il compte à son actif de nombreuses publications et communications dans le domaine des droits linguistiques, autochtones et environnementaux, dont un récent livre lancé en novembre dernier et ayant pour titre La diversité culturelle et le droit des minorités : une histoire de développement durable.

Au fil des ans, il a reçu plusieurs distinctions dont le prix France-Acadie pour son livre Éducation et droits collectifs, rédigé avec Rodrigue Landry, et le prix du Juriste de l'année 2002 au Nouveau-Brunswick de l'Association des juristes d'expression française du Nouveau-Brunswick pour sa contribution exceptionnelle à l'avancement des droits linguistiques dans la province.

Très actif au niveau des services à la collectivité, il a notamment été président du Conseil des doyens et des doyennes des facultés de droit du Canada et président de l'Association des juristes d'expression française du Nouveau-Brunswick.

Renseignements :

Faculté des études supérieures et de la recherche

858-4310