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Lundi 22 Décembre 2003

Lundi 22 Décembre 2003

Le CEA est partenaire d’une revue nationale d’ethnologie de l’Amérique française

Le premier numéro de Rabaska, une revue nationale d’ethnologie de l’Amérique française publiée sous le patronage de la Société québécoise d’ethnologie, vient tout juste de paraître.



Parmi la quarantaine de collaborateurs et d’auteurs des grandes institutions à vocation patrimoniale de l’Acadie, du Québec, de l’Ontario et de l’Ouest, il y a le Centre d’études acadiennes de l’Université de Moncton. Le folkloriste Ronald Labelle, qui fait partie du comité de rédaction, a d’ailleurs publié un article dans ce premier numéro intitulé Choisir son identité culturelle : le cas d’Allan/Alain Kelly.



«Ce premier Rabaska vient enfin occuper un créneau resté libre dans l’ensemble des préoccupations universitaires, mentionne le directeur, Jean-Pierre Pichette. Le simple fait de sa parution le désigne ainsi comme seule revue ethnologique entièrement et exclusivement dévolue à l’étude du patrimoine des Français d’Amérique. En s’attachant de la sorte au vaste domaine des traditions françaises en Amérique du Nord, Rabaska veut s’ouvrir à l’examen de ses divers régionalismes. À ce titre, elle intéressera le lecteur savant mais tout autant un lectorat éclairé.»



Les ethnologues ne manquent pas de canaux pour diffuser leurs recherches. M. Pichette rappelle cependant que, selon une pratique bien établie dans les sciences humaines, plusieurs d’entre eux sont régulièrement invités à préparer un numéro thématique dans des revues d’intérêt général. «D’autres ont édité les actes des colloques qu’ils ont organisés, ajoute-t-il. D’autres encore dirigent, chez les éditeurs, des collections de livres à caractère ethnologique. Mais, comme les pionniers de leur discipline, ils éprouvent de plus en plus le besoin d’une revue propre qui les rassemble et accorde priorité à leurs intérêts particuliers. Telle est la raison d’être de ce périodique.»



Trois volets complémentaires composent ce premier numéro annuel. Le cahier s’ouvre sur un important volet scientifique. «En plus des articles savants, on a tenu à réserver une place toute spéciale au terrain, qui est la plus-value de l’ethnologie mais trop souvent réduite à la portion congrue, ajoute M. Pichette. La critique de la production ethnologique courante, sous forme de comptes rendus de livres, de disques ou de films, relève aussi de cette section.»



Le portrait d’une personnalité, d’une institution ou d’un événement significatif introduit le volet grand public. Puis la place publique offre aux praticiens un lieu d’échange de points de vue sur un sujet commun, un lieu de discussions et de débats sur les enjeux actuels.



Enfin, un volet rétrospectif reprend la chronique des activités régionales : rapports des centres de recherches, des terrains et des archives; nouvelles des programmes d’enseignement; colloques, journées d’études et publications; expositions à contenu ethnologique dans les musées; thèses soutenues, prix, distinctions et, éventuellement, une bibliographie rétrospective.



En plus de l’Université de Moncton, les autres partenaires sont l’Université de Sudbury et le Centre franco-ontarien de folklore de Sudbury, l’Université de Régina, le Centre interuniversitaire d’études sur les lettres, les arts et traditions et la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord de l’Université Laval, la Société internationale des entreprises économusées, et l’Université Sainte-Anne, de Pointe-de-l’Église.



Rappelons que le mot Rabaska signifie le grand canot d’écorce algonquien qui permit la pénétration de l’Amérique par les explorateurs français et canadiens aux 17e et 18e siècles puis par les voyageurs jusqu’à la fin du 19e siècle. Il évoque l’implantation de la civilisation française partout en Amérique du Nord, son adaptation au continent nouveau et son développement au contact des cultures autochtones et des immigrants qui s’agrégèrent à elle dans les siècles suivants.





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