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Mardi 11 Octobre 2011

Mardi 11 Octobre 2011

Une résidence d’artistes autour de l’identité acadienne a eu lieu à la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen


La photo nous fait voir, de gauche à droite, l’artiste Jean-Denis Boudreau; Nisk Imbeault, directrice/conservatrice; et les artistes Maryse Arseneault et Stefan St-Laurent.


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En septembre, la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen du campus de Moncton a accueilli trois artistes en résidence d’origine acadienne, Maryse Arseneault et Jean-Denis Boudreau, de Moncton, et Stefan St-Laurent, d’Ottawa, qui ont réalisé chacun une oeuvre posant un regard sur l’Acadie et son histoire.



Depuis 1997 et à l’initiative de son directeur de l’époque, Luc A. Charette, la Galerie d’art Louise et Reuben-Cohen donne son appui à la réalisation d’oeuvres par des artistes acadiens sur le thème d’Évangeline. Figure mythique ayant fortement marqué la société acadienne, le personnage d’Évangeline est en réalité une fabrication issue de l’imaginaire de l’auteur américain, H.W. Longfellow. Le projet Évangeline pose ainsi la question : Où se situe l’identité acadienne contemporaine face à l’image historique et traditionnelle transmise? Grâce à la démarche de trois artistes, le projet cherche à revoir cette identité « romantique », revisitant l’histoire afin de définir une identité plus complexe et actuelle.



Par le biais du projet entamé lors de cette résidence, Maryse Arseneault dénonce la prépondérance historique de la culture acadienne par rapport à celle des peuples autochtones des Maritimes. L’artiste questionne l’agenda nationaliste qui, pour le bien de la cause, a fait fi de la présence et de l’apport culturel des premiers habitants de ce territoire « acadien ». Elle s’inspire du motif de l’étoile à huit pointes tel qu’utilisé dans la fabrication des couvertures piquées mais dont les origines sont issues des décorations traditionnelles autochtones.



Au cours de sa résidence, Jean-Denis Boudreau a tenté de fabriquer une machine qui sert à communiquer un signe de détresse en code morse, soit le « SOS ». Inspiré par la saga d’Évangeline qui, dans le conte de Longfellow, parcourt de grandes distances à la recherche de son amant Gabriel, son projet joue sur la multiplication des moyens de communication à distance. Mêlant les techniques anciennes des peuples autochtones avec l’intérêt pour les technologies lo-fi, il conçoit et fabrique une machine qui communique par l’entremise de signaux de fumée.



Dans une nouvelle série d’oeuvres intitulée « Ne me quitte pas », Stefan St-Laurent a exploré les liens culturels et familiaux qui ont rapproché les Acadiens et les Mi’kmaq de la côte est, des rapprochements historiques qui ne sont d’ailleurs que très rarement acceptés et encore moins célébrés. Il est intervenu avec du perlage autochtone sur un objet de la collection du Musée acadien présenté à même l’exposition permanente et qui fait écho au métissage présent dans l’ensemble de ses oeuvres.



L’artiste a aussi fait une intervention dans le Musée acadien qui a été présentée pendant le vernissage, et a collaboré avec l’artiste Cri-des-plaines/Wolastoqiyik, Ned Bear (nation Ekpahag, N.-B.), pour produire une oeuvre sculpturale gravée dans des sabots de bois. Cette série d’oeuvres cherche à démontrer la beauté intrinsèque de la collaboration interculturelle et des échanges, tant aujourd’hui qu'à travers l'histoire.



L’exposition « À l’ombre d’Évangeline » est en montre jusqu’au 30 octobre.



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Renseignements : Nisk Imbeault, au 858-4687 / nisk.imbeault@moncton.ca





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