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Lundi 14 Mai 2012

Lundi 14 Mai 2012

Conférence de la SHA en compagnie du généalogiste Stephen A. White


La photo nous fait voir, de gauche à droite, Jean Ladouceur, vice-président de la SHA; Donald-Léo Le Blanc, secrétaire de la SHA; le généalogiste Stephen A. White, conférencier; et Raymond McLaughlin, président de la SHA.
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La Société historique acadienne (SHA) a présenté une conférence, intitulée « La vieille liste des Acadiens qui vient de se faire découvrir », avec la participation de Stephen A. White, généalogiste au Centre d’études acadiennes Anselme-Chiasson de l’Université de Moncton.

En 1911, les Archives publiques du Canada ont publié neuf listes des Acadiens éparpillés en 1763 parmi les colonies anglaises d’Amérique. Ces habitants désiraient se faire rapatrier en territoire français. Plus d’un demi-siècle plus tard, en 1965, René Beaudry, de la Société historique acadienne, a publié une dixième liste, qui a été retrouvée dans les archives provenant des îles Saint-Pierre et Miquelon. Presqu'un autre demi-siècle a passé et une autre liste vient d'être découverte dans le fonds du comte d’Estaing, alors gouverneur général des possessions françaises dans les Antilles.

M. White indique que la liste retrouvée il y a à peine quelque mois a été découverte par le professeur Hodson, de l’Université Brigham Young, en Utah, et acheminée par hasard à Régis Brun. Les recherches ont été entamées par Ronnie-Gilles LeBlanc, Régis Brun et M. White.

Les Acadiens sur la liste de 1763 ont voulu, par une pétition au roi de France, être rapatriés pour coloniser les terres en France puisque, malgré leur fidélité au roi d’Angleterre, ils étaient au dernier sous à l’Île Saint-Jean ainsi qu’aux Îles-de-la-Madeleine.

Cette liste contient 284 personnes (119 à l’Île Saint-Jean et 85 aux Îles-de-la-Madeleine) qui composent 55 familles. M. White estime que cette liste d’habitants est unique pour plusieurs raisons. D’abord, le nom des femmes et des enfants sont indiqués, ce qui n’était pas la norme puisque la plupart des listes de ce genre ne contenaient que le nom des hommes. M. White note aussi que l’auteur de cette liste a eu de la difficulté à distinguer les noms masculins des noms féminins; François Boudreau est marqué comme étant marié avec John Landrie et que François Bourk serait marié avec Josepht Arcenou, ce qui est vraisemblablement une erreur. M. White pense que « John » Landrie serait en fait Jeanne Landrie et « Josepht » Arcenou serait en fait Marie-Joseph Arcenous. Enfin, certains membres de la liste ont des sobriquets, ce qui est inhabituel. Par exemple, on retrouve Joseph « Mimmik », qui serait de toute évidence le sobriquet de Joseph Ashay (Haché).

D’après le conférencier, les habitants inscrits sur la liste de 1763 cachent encore plusieurs secrets et M. White continue de travailler pour trouver des réponses. Les techniques récentes, comme l’échantillonnage d’ADN mitochondriale, lui ont permis de retracer des secrets de famille qui étaient jusqu’à présent restés un secret.

Stephen A. White est de descendance acadienne du côté paternel. Il commence à s’intéresser à la généalogie acadienne un peu avant l’âge de 20 ans. Il étudie à Harvard, complétant un baccalauréat ès arts et peu après la licence en droit de l’University of Pennsylvania. En 1971, il est admis au Barreau et pratique le droit au Massachusetts jusqu’en 1975 alors qu’il arrive en Acadie et est embauché comme généalogiste au Centre d’études acadiennes à l’Université de Moncton.

M. White est membre de plusieurs organismes historiques et généalogiques au Canada et en Nouvelle-Angleterre. Au début des années 1980, il devient membre fondateur de l’Institut généalogique des provinces maritimes et il est encore membre à ce jour à titre de vice-président. Après plusieurs années de dévouement à la généalogie, il est accrédité comme généalogiste émérite en décembre 1983.

M. White est aussi membre de plusieurs comités dont celui des rassemblements familiaux et généalogie du Congrès mondial acadien de 1994 et du Comité organisateur de la Fédération des associations de familles acadiennes.

Il est également l’auteur de plusieurs publications généalogiques et historiques, dont le « Dictionnaire généalogique des familles acadiennes, 1re partie, 1636 à 1714 », deux volumes (1999), qui a remporté le prix Donald Lines Jacobus de la Society of American Genealogists en 2005.

Cette conférence coïncidait avec la réunion générale annuelle de la Société historique acadienne.


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