Lundi 21 Septembre 2015
Lundi 21 Septembre 2015
Fadila Boutouchent a soutenu avec succès sa thèse de doctorat en éducation
La photo nous fait voir, de gauche à droite, Richard Clément, doyen associé de la Faculté des arts de l’Université d’Ottawa et examinateur externe; Jimmy Bourque, professeur au Département d’enseignement au secondaire et des ressources humaines et examinateur interne; Fadila Boutouchent, nouvelle docteure en éducation; Réal Allard, professeur associé de la Faculté des sciences de l’éducation et codirecteur de thèse; et Mathieu Lang, professeur au Département d’enseignement au primaire et de psychopédagogie et président du jury. Les personnes suivantes étaient absentes au moment où la photo fut prise : Rodrigue Landry, professeur associé de la Faculté des sciences de l’éducation et codirecteur de thèse ; et Pierre-Yves Barbier, professeur au Département d’enseignement au secondaire et des ressources humaines et responsable du programme de doctorat.
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Cette étude pancanadienne a été qualifiée d’excellent travail pour sa contribution scientifique par l’examinateur externe, le professeur Richard Clément, directeur de l'Institut des langues officielles et du bilinguisme (ILOB) et doyen associé de la Faculté des arts de l'Université d'Ottawa. Non seulement c’est la première fois qu’une étude d’une envergure pancanadienne porte sur l’apprentissage d’une langue seconde dans le cadre d’un travail doctoral, mais elle réunit en plus les perspectives théoriques et empiriques issues des recherches en psychologie sociale du langage relatives aux contextes de majorité anglophone et de minorité francophone au Canada.
Son principal objectif vérifie si les prémisses relatives au Comportement Langagier Autonomisé et Conscientisé (CLAC) en français langue maternelle issues des recherches menées par ses codirecteurs de thèse, Rodrigue Landry et Réal Allard, professeurs émérites en éducation à l’Université de Moncton, peuvent, moyennant quelques modifications, s’appliquer aux apprenants du français langue seconde du contexte anglodominant canadien. Les résultats de la vérification des quatorze hypothèses qui structurent sa conception confirment plusieurs résultats obtenus chez les francophones minoritaires. D’autres résultats sont cohérents avec ceux obtenus par d’autres chercheurs et éclairent sur de nouvelles considérations en matière d’apprentissage et du maintien du français comme langue seconde.
Ces résultats suggèrent que la volonté de communiquer en français langue seconde est indirectement reliée aux expériences sociolangagières enculturantes que l’apprenant peut vivre en milieu public, scolaire et privé qui contribuent à la prédiction de ses comportements socialisé et engagé en français langue seconde. De plus, les normes subjectives (ou l’appui perçu des personnes signifiantes de l’entourage de l’apprenant) s’avèrent être un facteur important pour la prédiction du désir d’intégrer le groupe francophone et de la compétence autoévaluée en français langue seconde de l’apprenant. Cet appui qui proviendrait surtout de la qualité de diverses expériences sociolangagières dans la langue seconde est aussi indirectement relié à d’autres dispositions psycholangières de l’apprenant voire même son intention de maintenir le français langue seconde.
C’est la première fois qu’une étude s’inspirant d’un modèle aussi complexe vise l’apprentissage du français chez la majorité anglophone du Canada. L’ensemble des résultats obtenus suggèrent de nouvelles perspectives à considérer pour améliorer la réussite de l’apprentissage et du maintien du français langue officielle comme langue seconde ou additionnelle.
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