Les étudiantes inscrites au stage international nous font goûter la Dominique

Josée Bertin, Mélissa LaVallée et Annie St-Coeur ont travaillé fort pour nous préparer une présentation digne des plus grands globe-trotters. On se souviendra que ces trois jeunes femmes se sont rendues en Dominique, petite île des Antilles pendant les mois de mai et juin derniers. Lors de leur stage sur cette île, Josée , Mélissa et Annie ont travaillé avec les infirmières des cliniques de soins de santé primaires pour offrir des soins aux insulaires.

Notre entrée dans la salle, effectuée en traversant un rideau de petites billes rouges se voulait un reflet de la vie en Dominique. En effet, les Dominicains utilisent des rideaux de billes pour séparer les “pièces” de leur maison. Par la suite, une musique nous parvenait, elle aussi typique de la Dominique. De nombreux objets étaient en démonstration rappelant les couleurs vives caractéristiques des Îles des Antilles.

La présentation s'est entamée par une précision quant à la localisation de l’Île de la Dominique et ses caractéristiques physiques. Par la suite, les étudiantes nous ont décrit en détails comment leur expérience clinique s’était déroulée et quels sont les apprentissages qui en ont découlé. Au cours de ce stage, un modèle de soins transculturel était proposé aux étudiantes: le modèle Sunrise élaboré par Madeleine Leininger. Ce modèle propose une façon de recueillir les données pour tenir compte des particularités du milieu. De même, lorsqu’il est temps de passer à l’intervention, le modèle oriente les interventions de façon à travailler avec la composante culturelle. C’est ainsi que les étudiantes, à l’aide de ce modèle, ont pu nous expliquer comment les connaissances scientifiques actuelles, les croyances du milieu en matière de santé et les soignants ou traitements traditionnels utilisés sont tous les trois pris en considération lors de la prestation des soins aux clients. L’infirmière doit donc intégrer les croyances et les habitudes des gens en matière de santé à sa pratique de façon à avoir la pleine collaboration du client à son traitement. Mélissa nous a illustré cette réalité en nous relatant comment une mère s’était présentée à la clinique convaincue que la maladie de son fils était due à l’intervention d’un esprit maléfique.

Bien sûr, des touches personnelles, de petites anecdotes et de nombreuses photos ont agrémenté le tout rendant la présentation beaucoup plus vivante pour chacun. Des beaux sourires des Dominicains, aux paysages à couper le souffle jusqu’aux photos de véhicules tombés dans des ravins et aux petits bateaux personnels de pêche, tout y était pour nous permettre de se faire un portrait complet et actuel des conditions de vie des Dominicains.

Les gens présents ont également posé des questions par rapport à l’adaptation des étudiantes à leur arrivée. Sre Thérèse Vautour, missionnaire pour la Congrégation des Filles de Jésus en Dominique, a chaudement félicité les étudiantes pour la qualité de leur présentation. Sre Vautour était très impressionnée par la capacité des étudiantes à saisir les particularités de la vie des Dominicains et comment celles-ci se répercutent sur leurs croyances et leur mode de vie. Je me joins à Sre Vautour pour souligner l’excellent travail réalisé par les étudiantes et leur effort à nous faire vivre un peu de la Dominique.

Chapeau Mesdames!


Retourner aux nouvelles