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Mardi 27 Février 2001

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Opinion du lecteur

Réponse à la question : Que pensez-vous de l'importance qu’on donne à la qualité du français écrit dans les cours ?

« Alors que j’étais étudiante au niveau secondaire, j’étais terrorisée par mon professeur de chimie. Il était près de sa retraite. Il me paraissait terriblement exigeant et intransigeant quant à la façon dont on devait s’exprimer. Il nous répétait constamment les paroles de Lavoisier ou de Boileau ( ??? ) “ Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire nous viennent aisément.” Il insistait sur le fait que la façon dont on s’exprimait constituait notre meilleure publicité. Et bien... quelque vingt ans plus tard, me voilà qui tient les mêmes propos à mes étudiants. La façon de s’exprimer, que ce soit verbalement ou par écrit, m’apparaît primordiale. Pour une infirmière, l’expression est encore plus importante. L’infirmière doit être capable de transmettre des messages clairs et concis à ces clients. Elle doit s’assurer que la terminologie qu’elle utilise auprès du client est appropriée et que ce dernier comprend bien le message. Ainsi, l’infirmière jouera parfois le rôle d’interprète entre le médecin et le client. C’est à elle qu’incombe le rôle de “traduire” le jargon médical utilisé par le médecin auprès du client. De même, lorsqu’il est temps d’écrire au dossier du client, les notes de l’infirmière se doivent de demeurer claires et concises. Voilà qui explique un peu les raisons qui me poussent à être exigeante quant à la façon dont les étudiantes inscrites en science infirmière s’expriment. Bon français! » Nathalie Boivin, professeure

« Pendant longtemps, comme la plupart du monde, je me suis plaint que la qualité du français n’avait rien à voir avec la chimie, la math ou toutes les autres matières. Mais quand je lis des travaux des autres gens et que je remarque des fautes, c’est ça qui me saute le plus aux yeux. C’est pourquoi, sans prendre une trop grande place, je crois que la qualité du français doit demeurer importante dans tous les cours. »

Stéphane Godin, étudiant

« Je pense qu’il est très important de tenir compte de la qualité du français écrit, quoique je considère qu’une fois rendu à l’université on ne devrait pas être obligé de pénaliser pour les fautes dans les cours autres que ceux de français. Je m’explique. Normalement, toutes les notions de base devraient être acquises. Selon moi, les cours de français à l’université devraient être plutôt pour enrichir notre vocabulaire et parfaire notre écriture de textes.

La langue française est très complexe de là l’importance au primaire et au secondaire, d’être très strict dans tous les cours et d’accorder un pourcentage pour la qualité de la langue dans les divers travaux. On a tendance à voir le problème arrivé à l’université, mais la source du problème est bien à l’école. C’est plutôt le système qui est à blâmer dans tout ça. Les professeur.e.s n’ont d’autres choix que de suivre le programme. »

Gaëtane Manzerolle Haché, membre du personnel

«Pour ma part, je crois que la qualité du français écrit doit être de première importance dans un campus universitaire de langue française. D’ailleurs, je tiens à souligner l’excellente qualité du français de la majorité du personnel de l’UMCS; rarement un message électronique ou un texte quelconque ne contient de nombreuses fautes de français. Un constat toutefois; j’ignore si l’enseignement du français dans certaines écoles doit être réorienté ou est-ce un phénomène de société, mais force nous est d’affirmer que, rendu à l’université, il semble qu’encore beaucoup d’étudiants et étudiantes dont la langue d’usage soit le français ont des problèmes dans ces cours et ce, même après 12 ans de cours de français. Et ce n’est pas rendu à l’université que l’on doive APPRENDRE à écrire un français correct. Pour quelle raison ces difficultés? Un débat de fond pourrait s’imposer là-dessus, mais j’aimerais bien, peut-être dans une prochaine édition de L’EXIGU ou lors d’une table ronde (ça, ce serait intéressant!), que des professeurs de français de l’UMCS nous fassent part de leurs commentaires concernant ce sujet toujours d’actualité. Et, comme des universités comme la nôtre ont des règles très strictes en matière de qualité du français, même pour ceux et celles qui étudient en mathématiques ou en comptabilité (tiens, tiens, un autre débat, peut-être?), cela donne des maux de tête à des étudiants et des étudiantes qui doivent parfois reprendre leurs cours de français, ce qui n’est jamais intéressant pour personne. Mais quand on n’a pas le choix...»

Yvon Duguay, étudiant au D.A.A, deuxième année


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