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Lundi 10 Février 2003

Lundi 10 Février 2003

Un manque de professeurs?

Une étude menée par la Commission de l'enseignement supérieur des provinces maritimes (CESPM) révèle que plus de 50 % des professeurs à temps plein de la région devront être remplacés au cours de la prochaine décennie. L’étude prédit que parmi les 3 261 professeurs à temps plein, 1 809 partiront, surtout à cause de la retraite. Ce phénomène devrait se produire d’ici l’année 2010.

Toujours selon l’étude, l’effet d’avoir moins de professeurs se traduira dans des classes plus nombreuses, moins de disponibilité des professeurs et une diminution de la qualité de l’éducation reçue par les étudiants dû à l’embauche de professeurs moins qualifiés. Certains programmes devront être abandonnés.

Mireille Duguay, directrice de la CESPM, estime que les universités canadiennes auront besoin de 32 000 professeurs dans les prochains 10 ans afin de combler les départs à la retraite et l’augmentation des inscriptions à l’université.

Lionel Dionne, professeur à l’UMCS et président de l’Association des professeures et professeurs de l’Université de Moncton à Shippagan (APPUMAS), considère que le Campus de Shippagan est déjà affecté par cette situation. «L’année dernière, cinq postes de professeurs n’ont pu être comblés parce que nous n’avons pas pu attirer les ressources humaines nécessaires. À court terme, cela veut dire que les professeurs en place doivent enseigner plus de cours, participer à plus de comités et ainsi, leur temps consacré à l’enseignement et à la recherche diminue.»

Toujours selon Lionel Dionne, le Campus est désavantagé de deux façons. «Notre charge de travail étant plus élevée que celle des deux autres campus de l’U de M, cela crée des difficultés lors du recrutement de nouveaux professeurs. De plus, nous sommes géographiquement plus éloignés des grands centres ce qui est un autre élément dont il ne faut pas négliger. Afin de combler nos postes, nous devons de plus en plus nous tourner vers des professeurs étrangers. Au niveau gestion, il faut toutefois considérer une composition mixte (professeurs locaux et étrangers) comme étant un avantage dû à la diversité. Le problème c’est que nous ne sommes pas les seuls à recruter à l’étranger.

J’invite donc les étudiants qui seraient intéressés à faire une carrière dans l’enseignement universitaire de considérer l’aventure de devenir un jour professeur. Votre université aura besoin de vous » de conclure le président de l’APPUMAS.


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