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Mardi 11 Octobre 2005

Mardi 11 Octobre 2005

Activités de recherche des laboratoires en santé environnementale et de spectroscopies micro Raman e


Sur la photo, dans l’ordre habituel, on peut voir Yahia D’jamel D’jaoued, Jean-Sébastien Albert, Subramanian Balaji, Mélanie Thibodeau, Chantal Gionet et Élise Mayrand.
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Des étudiantes et étudiants à la maîtrise ainsi qu'un chercheur postdoctoral se sont joints à des équipes de recherche venant ainsi appuyer le travail de professeur-e-s chercheur-e-s de l’UMCS tels que Élise Mayrand, professeure de biologie et Yahia Djamel Djaoued, professeur de chimie. Certains d’entre eux travaillent dans un espace de bureaux aménagé au 5e étage de l’UMCS où l’on retrouvait anciennement le Centre de recherche des produits marins (CRDPM) alors que d’autres sont au campus de Moncton.

La contamination de l’eau par des bactéries d’origine fécale peut entraîner la fermeture de certaines zones pour la culture d’huîtres et de moules, ou l’interdiction de mettre sur le marché les mollusques cultivés. Deux étudiants de maîtrise, Rémi Sonier et Alain Mallet, dirigés respectivement par Elise Mayrand, Andrew Boghen et Victorin Mallet, suivent les variations saisonnières et spatiales de la contamination des mollusques. Ils cherchent des éléments de réponse aux questions suivantes: À quelle vitesse des mollusques contaminés se purifient-ils lorsqu’ils sont transférés en eau propre ? Les zones contaminées le sont-elles toute l’année et serait-il possible d’y cultiver des mollusques en restreignant la récolte à certaines périodes ? La concentration de coliformes fécaux dans l’eau, qui est l’indicateur actuellement utilisé pour identifier les zones propres à l’aquaculture, est-elle un indice valable ? Quelles sont les relations entre la concentration de bactéries fécales dans l’eau, dans les sédiments et dans la chair des mollusques ?

Également, on tente de diversifier les espèces de mollusques cultivés dans les provinces atlantiques en introduisant, par exemple, une souche de palourde qui se développe très rapidement. On se heurte cependant à des difficultés, entre autres, la faible survie hivernale des jeunes palourdes. Chantal Gionet, étudiante de maîtrise co-dirigée par E. Mayrand et par Thomas Landry (Ministère des Pêches et Océans), tente d’identifier les causes de cette mortalité qui peut atteindre 100% certaines années. Elle vérifie la validité de certaines techniques de production des jeunes palourdes en écloserie. Elle compare aussi la façon dont deux souches de palourdes se préparent physiologiquement aux conditions hivernales. Ainsi, la production de protéines antigel et l’accumulation de réserves énergétiques pourraient être des facteurs déterminants.

L’acide domoïque (AD) est une neurotoxine hydrosoluble synthétisée par plusieurs espèces de diatomées et quelques espèces de macroalgues rouges. Les moules filtrent les algues contenant cette toxine. Une concentration en AD trop élevée dans ces mollusques entraîne la fermeture des récoltes de moules qui deviennent impropres à la consommation. L’industrie aquicole ne peut pas empêcher ces manifestations d’AD et doit donc trouver des approches pour en contrôler les conséquences. De ce fait, le développement de nouvelles technologies durables, peu coûteuses et écologiques, demeure un défi de taille pour les scientifiques. Travaillant sous la direction du Professeur Yahia Djaoued, Mélanie Thibodeau utilise la méthode d’oxydation avancées appelée « photocatalyse » pour se débarrasser de l’AD. Cette technique ne nuit pas à l’environnement et ne produit pas de produits intermédiaires toxiques. Le développement du photocatalyseur avec une vitesse de dégradation optimale est donc de mise. Le traitement de l’AD par photocatalyse repose sur l’utilisation d’un catalyseur (généralement du dioxyde de titane -TiO2) qui, en présence de rayonnement ultra-violet (UV), provoque la création de radicaux libres qui viennent oxyder les molécules d’AD adsorbées à la surface du catalyseur.

André-Sébastien Albert également sous la supervision du professeur Yahia Djaoued veut développer un dispositif photoélectrochrome. Ce dernier est une combinaison de pile solaire à colorant organique et d’une couche mince électrochrome. Contrairement aux dispositifs électrochromes, aucune tension extérieure n’est nécessaire pour la coloration. De plus, contrairement aux dispositifs photochromes, le système est extérieurement permutable. La transmission peut être diminuée sous l’illumination et peut être augmentée dans l’obscurité. On peut, par exemple, appliquer les systèmes photoélectrochrome pour la confection de baies vitrées dans les habitations. Un tel système passe réversiblement de l’état incolore à l’état coloré permettant ainsi le contrôle les flux thermiques et lumineux les traversant.

Le Dr. Subramanian Balaji est actuellement post-doctorant au Laboratoire de Spectroscopie Micro-Raman et FTIR du professeur Yahai Djaoued. Il travaille à un projet subventionné par le Fonds d’Innovation de l’Atlantique (FIA) intitulé « Advanced Optical Materials « . Ce projet est consacré au développement de matériaux de pointe nanostructurés ainsi qu’à de nouvelles méthodologies de caractérisation.


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