Le campus de Shippagan de l’Université de Moncton accueillera le siège social du Congrès mondial aca

« C'est une offre exceptionnelle qui était difficile à refuser et qui signifie pour nous des économies substantielles », a lancé le président du Congrès mondial acadien 2009, Jean-Guy Rioux, en dévoilant que le siège social du Congrès mondial acadien (CMA) serait situé dans les locaux du campus de Shippagan de l’Université de Moncton.

Le vice-recteur du campus de Shippagan, Armand Caron, se réjouit du fait que la proposition de l’Université ait été acceptée par le CMA. « Nous avons déposé une proposition pour accueillir l’équipe du CMA car nous jugions que l’Université avait un rôle important à jouer dans l’organisation de cet événement qui est d’une importance majeure non seulement pour la Péninsule acadienne, mais également pour toute la province. Nous devions faire preuve de leadership et démontrer que nous étions prêts à donner un coup de main significatif », a-t-il expliqué.

Jean-Guy Rioux souligne que l’apport du campus de Shippagan de l’U de M est en effet très significatif car si on chiffre la valeur de l’espace libéré sur le campus pour l’usage exclusif de l’équipe du CMA jusqu’en 2009, on peut facilement dire qu’il s’agit d’une contribution financière d’environ 20 000 $ par année, soit 80 000 $ minimum pour quatre ans.

Selon le vice-recteur Caron, l’espace accordé au CMA est de 850 pieds carrés, mais ce n’est pas tout. « En plus des locaux, l’Université met à la disposition du Congrès les connexions Internet haute vitesse, l’utilisation de divers services tels la salle de vidéo-conférence, l’amphithéâtre ou divers autres locaux », mentionne-t-il en ajoutant que tout cela est évidemment sans compter l’expertise du personnel, du corps professoral et des étudiants du campus qui seront certainement intéressés et très motivés à donner un coup de main à l’organisation, au besoin.

Comme l’explique le directeur général du CMA 2009, Normand Thériault, le fait que son bureau soit situé à Shippagan ne signifie pas nécessairement que l’équipe entière du CMA 2009 sera localisée à cet endroit. « Il est possible, par exemple, que la personne responsable des fêtes de famille, ou encore celle responsable de la programmation culturelle, travaille à partir d’un bureau ailleurs dans la Péninsule », souligne-t-il. Quelques personnes viendront s’ajouter à l’équipe au cours des prochains mois mais plus les mois et les années avanceront, plus l’équipe grandira.

Protocole d’entente avec la SNA

La Société nationale de l’Acadie (SNA) et le Comité d’organisation du Congrès mondial acadien (COCMA) ont signé un protocole d’entente. Comme l’explique le président de la SNA, Michel Cyr, « cette entente permettra de préciser les rôles et les responsabilités de chacun des organismes dans l’organisation du Congrès mondial acadien 2009. » Rappelons que la SNA est l’organisme responsable du choix de la région hôtesse des CMA et son rôle est d’assurer la pérennité de l’événement qui a lieu à tous les cinq ans depuis 1994.

Maintenant qu’il a pignon sur rue, le Congrès mondial acadien se lancera au cours des prochaines semaines dans un processus de consultation publique, et ce dans toutes les localités de la Péninsule acadienne, des rencontres qui auront pour but de recueillir les suggestions des gens sur ce que devrait être « leur congrès ». Déjà, dès ses premiers jours au boulot, le directeur général Normand Thériault a rendu visite à la directrice du CMA 2004, Vaughn Madden, à Halifax, et au directeur du CMA 1994, Robert Frenette, à Moncton. Il planifie de se rendre en Louisiane d’ici la fin de l’année afin de rencontrer le directeur du CMA 1999, Brian Comeaux. « Ces rencontres me permettent de voir ce qui a bien fonctionné lors des derniers Congrès, et de voir aussi ce qui a moins bien fonctionné », explique-t-il.


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