Jeudi 26 Avril 2007
Jeudi 26 Avril 2007
26 avril - Zoothérapie en milieu scolaire : une « valeur ajoutée »
La trentaine d'étudiantes et étudiants du cours « EDUC2113 - Psychopédagogie de l'enfant » de l'UMCE, ont eu droit à une présentation de la zoothérapeute Danielle Guimond. À l'avant, nous reconnaissons Mme Guimond et son chien Fluffy, ainsi que Renée Guimond-Plourde, professeure-chercheure à l'UMCE. Deuxième rangée : Elaine Savoie, de Saint-Quentin, Tracy Lamarche, de Saint-Quentin, Gabbie Cyr, de Saint-Léonard), Marie-Christine Dubé, de Saint-Quentin, Caroline Doucette, de Saint-Basile, Mélanie Plourde, de Saint-François, Emmanuelle Guay, d'Edmundston, et Sharon Daigle, de Saint-Basile. Troisième rangée : Amy Dubé, de Sainte-Anne-de-Madawaska, Karine Lagacé, de Saint-Jacques, Jessica Bastille, de Saint-Simon, au Québec, Annie McGraw, d'Edmundston, France Castonguay, d'Edmundston, Chantal Bossé, de Saint-Hilaire, Micaël St-Onge, d'Edmundston, Anick Morneault, de Baker-Brook, Jamie Leclerc, de Grand-Sault, Kim Dubé, de Dégelis, au Québec, Nadia Parent, de Drummond, et Stéphanie Daigle, de Drummond. À l'arrière : Josée Levesque, de Saint-Joseph-de-Madawaska, Marylou Grondin Santerre, de Saint-Jacques, Milaine Ouellette, de Drummond, Johanne Arpin, de Saint-Quentin, Jessica Racine, de Saint-Basile, Mia Desjardins, de Notre-Dame-de-Lourde, Maryse Ouellet, de Saint-Jacques, Tanya Dufour, d'Edmundston, et Gabrielle Vienneau, d'Edmundston. Absentes au moment de la photo : Nadia Maude Coulombe, de Kedgwick, et Franceline Côté, de Saint-Quentin.
Agrandir l'image
Communiqué de presse
- Pour diffusion immédiate -
le jeudi 26 avril 2007
Zoothérapie en milieu scolaire : une « valeur ajoutée »
EDMUNDSTON, N.-B. - Les étudiantes et étudiant du cours « EDUC2113 - Psychopédagogie de l'enfant » de l'Université de Moncton, campus d'Edmundston (UMCE), ont accueilli récemment la zoothérapeute Danielle Guimond.
Elle est venue partager sa passion de l'animal en exposant les bienfaits, les avantages et désavantages de la zoothérapie ainsi que l’arrivée du chien à l’école. « Fluffy », un petit Coton de Tuléar, race de chien en provenance de Madagascar, l’accompagne dans son travail. Cette race est d’ailleurs reconnue pour son excellent tempérament, son caractère obéissant et attachant. De plus, on l’identifie comme étant peu allergène, perdant très peu son poil et ne dégageant pas d’odeur.
La zoothérapie est une approche qui consiste à utiliser les liens entre les humains et les animaux pour améliorer la santé mentale et physique ou pour enrichir l’apprentissage. En milieu scolaire, elle est une pratique en émergence qui permet de reconnaitre l’apport inédit des animaux : le lapin, le chat, l’oiseau, le poisson ou le chien font donc leur entrée dans certaines salles de classe. Cette stratégie d’intervention assistée par l’animal s’adresse tout spécialement aux enfants qui présentent des troubles d’apprentissage, de langage ou de comportement. Depuis peu, le chien a été introduit en milieu scolaire et des recherches scientifiques commencent à dévoiler des retombées qui peuvent éclairer la pratique pédagogique. Entre autres, la présence du chien déclenche l’intérêt et la motivation pour les activités scolaires comme la lecture, la rédaction et le dessin; elle favorise une meilleure concentration et autodiscipline; elle renforce les comportements sociaux positifs comme la politesse et le respect; elle réduit les comportements de frustration, d’intolérance et de violence.
La thérapie assistée par l’animal connait d’ailleurs une popularité grandissante chez nos voisins américains et québécois. Depuis 2006, le Cégep de La Pocatière accueille les premiers cégépiens inscrits en « Stratégies d’intervention en zoothérapie ». Ce programme d’études est conçu pour préparer les étudiants à intervenir avec l’assistance d’un animal auprès de clientèles diverses et conduit à une attestation d’études collégiales reconnue.
Après la visite de cette zoothérapeute de formation, les futurs professionnels de l’éducation peuvent donc considérer la zoothérapie comme une méthode d’intervention efficace et complémentaire à d’autres outils pédagogiques.
Selon Danielle Guimond, l’expérience a été gratifiante: « Je suis venue leur offrir une piste nouvelle pour enrichir leur enseignement. Je parle de « valeur ajoutée » au programme scolaire qui reconnait que l’animal peut jouer un rôle très important dans le développement émotionnel, dans l’apprentissage et la créativité de tout enfant. Je demeure confiante que j’aurai inspiré les étudiants, ne serait-ce qu’un seul, à explorer ce domaine qui contribue directement au bien-être de n’importe quel humain, peu importe l’âge ».
- 30 -
Source : Hugues Chiasson, coordonnateur des communications à l'UMCE (737-5034 - b)
Renseignements : Renée Guimond-Plourde, professeure-chercheure (737-5174; rplourde@umce.ca)
Retourner aux nouvelles