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Jeudi 27 Octobre 2022

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Quatre professeurs de l’UMCS s’attaquent aux « dossiers chauds » à l’école Marie-Esther de Shippagan


De gauche à droite, Mme Florence Ott, professeure en gestion de l’information; M. Basile Roussel, professeur de linguistique et de français; M. Florent Michelot, professeur en éducation; et Mme Andrée Mélissa Ferron, professeure de littérature et de français.


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Dans un souci d’accroitre la visibilité de leurs recherches universitaires et d’intéresser les élèves de 11e année de l’école Marie-Esther (EME) de Shippagan aux questions brulantes d’actualité, quatre professeures et professeurs en sciences humaines de l’Université de Moncton, campus de Shippagan (UMCS), ont mené des débats, le jeudi 20 octobre 2022.

La professeure en gestion de l’information, Florence Ott, a tenté d’expliquer l’impact du numérique sur la vie privée et professionnelle, les avantages de partager facilement l’information, de pouvoir se divertir, communiquer et travailler plus facilement. Il a aussi été question des dangers de dépendance au téléphone cellulaire, des risques de profilage, de protection des données personnelles, de l’abrutissement face aux écrans, de la profusion de courriels qui est loin d’être écologique.

La professeure de littérature Andrée Mélissa Ferron a abordé la notion de littérarité avec les élèves. Elle a mis en relief des éléments propres à la lecture littéraire. Les exemples montrés ont permis de réfléchir aux possibles de la littérature. Les élèves ont notamment pu remarquer l’inscription de différentes variétés de langue dans le texte littéraire. Les échanges se sont articulés autour de différentes questions : comment la littérature nous éclaire-t-elle en temps de crise? Comment la littérature peut-elle avoir soin du monde?

Florent Michelot, professeur en sciences de l’éducation, a abordé la question de la diffusion des théories complotistes sur le Web et les médias sociaux. Il a évoqué l’importance de connaitre nos biais cognitifs pour comprendre notre perméabilité aux croyances diverses telles que les rumeurs infondées ou les phénomènes dits paranormaux. Les élèves ont notamment été sensibilisés à l’importance de développer des stratégies de pensée critique afin d’affronter « l’infobésité » du monde numérique.

Basile Roussel, professeur de linguistique et de français, a discuté de la variation linguistique de la langue française avec les élèves. Plusieurs exemples de formes linguistiques attestées en français acadien au XIXe siècle et de nos jours leur ont été présentés afin de les sensibiliser à la diversité des usages.

En conclusion, les professeures et professeurs ont apprécié les échanges avec les élèves et ils espèrent que ce partage de connaissances aura contribué à susciter leur intérêt sur l’importance de la recherche et des études universitaires et ouvert de nouveaux axes de réflexion pour la jeune génération. Ils tiennent également à remercier Mme Priscille Chiasson, l’agente de développement communautaire de l’EME qui a rendu possible cette première expérience, qui, espérons-le, en appellera d’autres dans les écoles secondaires de la région.

 




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