Les Vendredis midis de l’IEA avec Michelle Landry

Michelle Landry

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Le vendredi 24 janvier, de 12 h à 13 h, au local 178 de la Bibliothèque Champlain, l’activité Les Vendredis midis de l’IEA aura lieu avec la professeure Michelle Landry. Sa présentation s’intitule « Mouvements francophone et anti-bilinguisme au Nouveau-Brunswick : Les deux solitudes en action ».

Résumé de la présentation :

La Loi sur langues officielles du Nouveau-Brunswick a 50 ans, comme celle du Canada. Pourtant, il semble y avoir une recrudescence des tensions linguistiques dans la province. Un parti ouvertement contre la dualité et plusieurs aspects du bilinguisme institutionnel a obtenu trois sièges aux dernières élections et le gouvernement conservateur s’est montré sympathique à plusieurs positions remettant en question le régime linguistique actuel. La conférence de Mme Landry montrera comment il est pertinent de chercher à comprendre cette situation comme une résurgence d’un contre-mouvement. On y discutera du retour d’un contre-mouvement antibilinguisme en lien avec le développement du mouvement « francophiste » dans le contexte néo-brunswickois, en portant une attention particulière à leurs stratégies pour s’inscrire dans l’action publique.

Michelle Landry est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les minorités francophones canadiennes et le pouvoir et professeure agrégée de sociologie. Elle s’intéresse aux rapports entre les gouvernements et les minorités de langue officielle, au rôle des gouvernements locaux dans le développement des minorités nationales et aux formes de gouvernance communautaire. Mme Landry est l’auteure de L’Acadie politique. Histoire sociopolitique de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (2015), ainsi que d’articles universitaires et de chapitres d’ouvrages collectifs portant, entre autres, sur le pouvoir et l’organisation sociopolitique des minorités de langue officielle et le nationalisme acadien. Elle codirige présentement l’ouvrage à paraître L’état de l’Acadie qui réunira une centaine de courts textes faisant l’état de la situation des francophones de l’Atlantique.