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Mercredi 05 Avril 2017

Mercredi 05 Avril 2017

Conférence de Dominique Bérubé dans le cours de GIZC 2901 (SIG et zone côtière)


Vous êtes-vous déjà demandé combien long est le trait de côte du Nouveau-Brunswick? Dominique Bérubé et son équipe l’ont mesuré à l’aide d’un SIG en tenant compte des quatre grandes régions côtières. Pour la présentation, il a ajouté au tableau la longueur du trait de côte de la péninsule Acadienne qui est à cheval sur les régions de la baie des Chaleurs et du golfe du Saint-Laurent. (Source : ministère du Développement de l’énergie et des ressources)
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Les systèmes d’information géographiques (SIG) sont très utiles en développement durable et en gestion intégrée des zones côtières au point où leur emploi est devenu incontournable. Dominique Bérubé, géomorphologue au ministère du Développement de l’énergie et des ressources du Nouveau-Brunswick, s’en sert depuis son arrivée au ministère au début des années 1990. L’application qu’il en fait a été le sujet de sa présentation dans le cadre du cours GIZC 2901 SIG et zone côtière à l’Université de Moncton, campus de Shippagan (UMCS), où il a partagé avec les étudiants son cheminement à travers les changements technologiques et les nouvelles orientations ou priorités de gestion.

Mais qu’est-ce qu’un SIG? Il s’agit d’un mariage entre la géographie et l’informatique, où on applique les méthodes et principes de la géographie en utilisant les outils et méthodes informatiques qu’on regroupe souvent dans une discipline que l’on appelle la géomatique (GÉOgraphie inforMATIQUE). Le GPS en est un des résultats les plus connus.

Un système d’information géographique comprend les mêmes composantes de base que tout système d’information; en gros : un personnel qualifié et des utilisateurs, des logiciels, du matériel (ordinateur, serveur, etc.), des bases de données et des méthodes de travail. La particularité des SIG est que les bases de données sont géolocalisées, c’est-à-dire que chaque donnée (qui peut représenter un objet comme une maison, ou une condition comme la température moyenne) est située à un emplacement précis sur la surface terrestre. De cela, on retire de l’information d’un lieu ou d’une région d’intérêt, on peut comparer les régions entre elles, on peut faire un suivi dans le temps, etc. La puissance d’un SIG est de permettre l’analyse et la synthèse d’une foule de données diverses pour mieux comprendre et gérer un territoire. En développement durable et en gestion intégrée, synthétiser l’information d’un territoire est crucial.

C’est ce que fait Dominique Bérubé et une de ses dernières réalisations avec son équipe est la base de données en ligne de l’érosion côtière de la province (http://www.snb.ca/geonb1/f/apps/CoastErosion-F.asp), un outil encore en développement, mais accessible à tous et facile à utiliser. Nous nous en sommes servis dans le cours ce semestre et il s’est révélé un excellent outil pédagogique.

Malgré la nécessité des outils informatiques en études côtières, M. Bérubé laisse comme message aux étudiants d’aller autant que possible sur le terrain, car il n’y a rien de tel que la réalité pour garder les deux pieds sur terre… ou parfois dans l’eau si la mer se déchaine.



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